5 – Juillet 1987 – Que sont devenus les trésors du Temple ? Les fouilles du kotel

Ce numéro 5 du Kountrass vous offre, à l’approche de Ticha Be Av un dossier consacré au Temple.
Mille neuf cent dix-neuf ans après que le deuxième Temple ait été détruit, certaines interrogations n’ont en effet pas perdu de leur actualité pour le peuple juif:
– Les sacrifices aujourd’hui? Voici 200 ans que le Rav Tsvi Hirsch Kalischer a remis ce sujet à l’honneur, quand sa proposition d’apporter des sacrifices, même dans la situation présente, a entraîné de nombreuses discussions entre les décisionnaires de l’époque.
– Les trésors du Temple n’ont cessé d’attirer l’attention des chercheurs au cours des siècles, comme notre article le montre. Et s’ils étaient au Vatican? Ou « quelque part » en Eretz Israël?
– Les limites de l’enceinte du Temple, et l’interdiction d’y pénétrer: quel sujet délicat, et plein de conséquences aujourd’hui à Jérusalem!
– Le « Kotel », dit Mur des Lamentations : les fouilles archéologiques nous y font découvrir un passé fascinant.

Il s’agit là, vous le constaterez, d’un dossier spécial, faisant le point sur les recherches anciennes et modernes. Nous vous proposons donc un « Kountrass » de référence, à faire connaître autour de vous.

Que sont devenus les trésors du temple ?

Question anodyne en apparence, mais qui va nous conduire à une course haletante à travers le temps et l’espace.

De Jérusalem à Rome

Jérusalem, an 68 de l’ère courante Titus vainqueur pille les trésors du Temple. Les tentures somptueuses qui séparaient le Saint des Saints du reste du Sanctuaire servent à emballer tous les ustensiles précieux pour les transporter à Rome (Guemara Guittin 566). Selon la coutume romaine, Titus organise en effet un défilé de victoire (« Triomphe ») que l’historien juif de l’époque, Yossef Ben Mattityahou (Flavius Josèphe) décrit en ces termes : « Le butin dans son ensemble comprenait une énorme quantité d’objets, mais on remarquait par-dessus tout les ustensiles provenant du Temple de Jérusalem: la table en or, dont le poids était particulièrement impressionnant, le candélabre, lui aussi coulé en or, mais fabriqué différemment de nos candélabres habituels, le Séfer Thora du Temple était porté après cela, à la fin du butin ».

Ce défilé a été fixé pour la postérité sur I’ Arc de Triomphe encore existant à Rome. Mais le sculpteur inconnu nous a réservé une surprise : le candélabre représenté ne peut correspondre à la Ménora du Beith-HaMikdach! Celle-ci en effet est décrite précisement dans la Thora, mais sans spécifier la forme de sa base. La Guemara (Mena’hoth 286) établit de son côté que le bas de la Ménora était en forme de trépied, témoignage authentifié . par toutes les représentations (gravures, mosaïques, etc … ) de l’époque.

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