139 – Septembre 2010 – Rav Mordekhai Pargmanski zatsal

EDITORIAL :

« Nous avons décidé de consacrer le présent numéro du magazine à une personnalité pratiquement inconnue du grand public en France, le rav Pargamanski zatsal. Mais trois raisons nous ont conduits à nous lancer malgré tout dans le présent dossier :
— Rav Pargamanski zatsal a vécu en France dans l’immédiat après-guerre, décédant malheureusement à la fleur de l’âge, à 46 ans. En cherchant des informations sur cette période, nous avons pu constater que le grand public a totalement oublié le très grand nombre de survivants de la guerre accueillis en France avaient pu reprendre une vie juive à part entière. Ils purent à nouveau respirer, se retrouver et reprendre la pratique juive, ainsi que l’étude de la Tora. Il s’agit de nombreuses centaines de Juifs accueillis en France en cette période de reconstruction. Ces survivants, il fallait les accueillir : certains Juifs s’investirent corps et âme dans cette action, et il nous semblait important de le rappeler par le biais du présent dossier. Nous pensons à rav Moché Leibel, qui oeuvra dans la région parisienne et à Aix-les-Bains, à Me Matthieu Muller et à Madame Racha Sternbuch (nous renvoyons le lecteur au dossier que nous avons consacré en son temps au sujet des Chéérith hapléta, n° 19). D’une certaine manière, le présent dossier leur est particulièrement dédié !
— Parmi eux, donc, figurait le rav Pargamanski. S’il est clair que la présence de l’un des plus grands ilou’im [génies] du monde des Yechivoth d’alors, n’eut pas alors une influence immédiate, il permit à ceux qui le connurent d’entrevoir ce que pouvait être un «gadol» dans le peuple juif. Rencontre qui changea totalement leur vie, et eut une influence indirecte sur la communauté française. Nous pensons en particulier à rav Aharon Monsonégo, le Grand rabbin du Maroc, ou au rav Roger Cahen du Séminaire de jeunes filles d’Aix-les-Bains, ( ou encore au rav Gerchon Cahen zal, qui a tant oeuvré en faveur du peuple juif autant à Aix-les-Bains que dans le cadre de son sacerdoce de rabbin en Alsace.

 

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— »Justement, la dimension d’un gadol dans le peuple juif n’est pas facilement accessible au commun des fidèles de nos communautés, qui n’ont, malheureusement, pas souvent la chance d’en rencontrer sur leur chemin. Et pourtant, telle était la dimension spirituelle du rav Pargamanski, au point que le Hazon Ich, à son décès, n’a cessé de pleurer et de clamer que l’un des espoirs du peuple juif nous avait quittés avant terme. Les différentes histoires que nous avons collectées à son sujet, ainsi que les quelques textes dont il est l’auteur et que nous publions ici, nous donnerons peut-être une idée un peu plus concise de ce qu’un gadol peut être. Espérons que le présent dossier qui est consacré à cette haute personnalité répondra à cette attente de notre part.
Et comme la période que nous traversons est vouée à la préparation de nos Grandes Fêtes, nous consacrons en conséquence un article à la Techouva, du à la plume du rav Wolbe zatsal, et un article sur la Soucca, émanant du `Hida.
Par ailleurs, l’un des rabbanim de France nous a envoyé un intéressant article sur la réponse du Judaïsme à ses détracteurs (tenants de la critique biblique et autres), et nous nous sommes empressés de le faire paraître dans ce numéro.
Une fois n’est pas coutume : nous avons accueilli également dans nos colonnes une analyse d’un psychologue suédois non-juif, qui a eu le courage de tenter de comprendre la mentalité musulmane actuelle et de la faire connaître au monde — ce qui lui a coûté sa place, du reste. Le lecteur verra à quel point cette analyse tend à rejoindre et à confirmer celle que nos sources nous livrent.

Rav H. Kahn

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