30 – Septembre 1991 – ‘Hessed et Tsedaka
EDITORIAL : umône, charité, altruisme, sont des concepts dont l’évocation même suffit à nous gêner : tirés d’un lexique qui a fait… En lire plus
Au seuil de cette nouvelle année, c’est avec joie que notre équipe vous présente, en même temps que les premiers fruits de son travail, ses plus sincères et chaleureuses berakhoth. Pourquoi ce « Kountrass »? Le contenu de ce premier numéro pourra vous donner un début de réponse, pour cette fois entièrement consacré au thème de la Chemitta. Notre prochain numéro, qui proposera un dossier spécial sur ‘Hanoucca, comprendra les rubriques suivantes
EDITORIAL : umône, charité, altruisme, sont des concepts dont l’évocation même suffit à nous gêner : tirés d’un lexique qui a fait… En lire plus
EDITORIAL : e lecteur découvrira dans le présent numéro comment toutceci a commencé, et, làaussi, commentc’estsous la direction d’un homme, le rav… En lire plus
EDITORIAL : ous suspendons provisoirement la publication de notre série d’articles sur la Kabbala. La troisième partie du dossier paraîtra dans le… En lire plus
« Tu seras tributaire de ton frère. Pourtant, après avoir plié sous le joug, ton cou s’en affranchira » (Beréchith/Genèse 27,40). eut-on imaginer déclaration… En lire plus
Le décès de rav Schakh zatsalnous a conduits à différer la publication des documents écrits en souvenir de rav Guerchon Cahen zatsal, décédé l’été dernier. Il est évident que le rappel des mérites de celui qui fut le dirigeant de l’ensemble du judaïsme contemporain ne pouvait qu’avoir la priorité. C’est ce qui a été décidé en accord avec la famille de rav Guerchon. Il n’empêche que, pour le judaïsme français, rav Guerchon zatsal était aussi un phare de toute première importance, et d’une certaine manière, il était urgent que nous accordions à cette personnalité le respect qui lui est dû ! N’a-t-il pas été, cinquante ans durant, le pilier de la Yechiva d’Aix-les-Bains ? De ce fait, il a permis la formation de toute une génération de jeunes Juifs de France et d’ailleurs, qui composent aujourd’hui la colonne vertébrale de notre communauté. Mais le lecteur découvrira dans les quelques trop courtes pages que nous lui consacrons ici l’impressionnante personnalité de rav Guerchon Cahen, un véritable tsaddiq, à la conduite mémorable.
Editorial : ‘été est là, temps des vacances pour beaucoup, temps qui invite si aisément à la joie insouciante. Mais
Enfin, le dossier Kabbala ! n entreprenant cette étude, nous nous sommes trouvés d’emblée confrontés à une difficulté de taille:
EDITORIAL : e présent numéro de Kountrass reprend le dossier « La Yechiva » abandonné dans la précédente parution : nous avons
Le présent numéro paraît alors que la période est des plus troubles et des plus angoissantes, tant en Erets Israël qu’à l’étranger — la France battant pratiquement tous les records — le peuple juif ne vit pas dans la tranquillité. Nous espérons que nos lecteurs tireront courage du présent dossier, titré « Tu es avec moi », selon un verset des Psaumes (23,4) : « Dussé-je suivre la vallée de la mort, je ne craindrai aucun mal, car Tu es avec moi ». Peut-on émettre actuellement prière plus forte que celle-là ? Sur quelles bases une telle prière repose-t-elle — si ce n’est sur la émouna, la foi que Hachem est avec nous en toutes circonstances. Dès lors, une étude de ces notions s’imposait, et c’est donc ce que nous proposons dans les présentes feuilles : nous voudrions montrer que le judaïsme prône une conception de proximité de Hachem dans nos actes, et trouve encore dans les épreuves et les vicissitudes de la vie ce même intérêt du Créateur à notre égard, Car « celui qu’Il aime, Hachem le châtie » (Michlé/Proverbes 3,12).
EDITORIAL : « ‘ÉTERNEL PRENDRA PARTI POUR SON PEUPLE… » (DEVARIM/DEUTERONOME 32/36) Les versets parlent. C’est là toute leur force, grâce aux
EDITORIAL : e Beth Din : aux yeux du public, cette institution est essentiellement chargée de la surveillance de la
Bné braq : istoire et actualité d’une ville de Tora en Erets Israël… Lorsque nous entreprîmes il y a plusieurs
Le présent numéro du magazine paraît en une période bien délicate de l’histoire de notre peuple : nous connaissons une vague d’antipathie pour tout ce que nous faisons, telle qu’il est impossible de ne pas nous demander ce qu’attend de nous Hachem en ces moments difficiles. Dans le précédent numéro, nous avions lancé une première réflexion. Il s’agissait de nous interroger sur l’intervention de la Providence en ce bas-monde, pris au niveau individuel. Est-ce que, selon les sources toraniques, Hachem intervient, et à quel point ? Partant de là, la question suivante était de comprendre si l’on pouvait s’attendre à une aide divine dans la vie, et, s’agissant des épreuves qui nous frappent, si l’on pouvait les imputer à une volonté divine nous concernant. C’est là que nous nous étions arrêtés, et c’est à ce point précis que nous pouvons continuer à présent notre enquête : puisque nous parlons de périodes d’épreuve, est-ce que l’on peut les imputer à la Providence divine ? Dans le présent numéro, nous proposons au lecteur une longue analyse sur ce que nous avons nommé « l’alliance » entreprise entre Hachem et Son peuple, le peuple juif.
EDITORIAL : e Beth Din : aux yeux du public, cette institution est essentiellement chargée de la surveillance de la
Bné braq : istoire et actualité d’une ville de Tora en Erets Israël… Lorsque nous entreprîmes il y a plusieurs
Editorial : ‘été est là, temps des vacances pour beaucoup, temps qui invite si aisément à la joie insouciante. Mais
Nous avons eu l’occasion, dans les précédents numéros de Kountrass, de nous pencher sur nos sources pour tenter d’en tirer des éléments permettant de comprendre la période actuelle. Nous avons été ainsi amenés à examiner la nature du conflit Israël-Yichmaël, essayant de voir s’il pouvait s’inscrire dans la masse d’informations que nos Prophètes et nos Sages ont reçues de la Source suprême d’inspiration, et si l’ensemble des événements se déroulant sous nos yeux ne devait pas être compris dans ce que nous avons nommé la « Fin des Empires ». Afin de mieux comprendre aussi l’atmosphère tendue et lourde dans laquelle le peuple juif est à nouveau plongé depuis quelque temps, nous avons étudié dans un premier temps les voies utilisées par la Providence divine pour intervenir sur terre, puis nous avons entrepris de démontrer l’existence d’une Alliance entre Hachem et Son peuple, dont l’application ne cesse de marquer l’histoire d’Israël à travers les générations, se manifestant en particulier par l’antisémitisme. A ce stade, nous aimerions marquer une pose, et nous interroger sur les modalités de notre démarche : n’avons-nous pas là, en parcourant ces textes, admis et pu tirer de nos sources des indications précises et surprenantes en qualité, qui semblent bien prouver que l’axe que suit l’histoire de notre peuple, ainsi que les grands empires, ont été prévus il y a plusieurs millénaires ?
EDITORIAL : « ‘ÉTERNEL PRENDRA PARTI POUR SON PEUPLE… » (DEVARIM/DEUTERONOME 32/36) Les versets parlent. C’est là toute leur force, grâce aux
EDITORIAL : e Beth Din : aux yeux du public, cette institution est essentiellement chargée de la surveillance de la
Bné braq : istoire et actualité d’une ville de Tora en Erets Israël… Lorsque nous entreprîmes il y a plusieurs
Le présent numéro est placé sous le signe de la diversité. Un premier dossier est consacré au sujet des » expériences de mort imminente », les EMI, ainsi que nous nous étions promis de le faire depuis la parution, dans notre numéro 88, du témoignage de Charon sur ce qu’il a vécu suite à un terrible accident. C’est un article que nous avions publié sans avoir conscience de l’immense intérêt qu’il allait soulever. Pour les membres de notre communauté, ce genre de phénomènes était plus que surprenant. Nous avons donc lancé une enquête, et il s’est rapidement avéré que des millions de gens ont connu ce type d’expérience, et qu’une très grande littérature a déjà paru à son sujet. Il en est non seulement ressorti que d’innombrables personnes ont vécu de telles aventures, y compris des Juifs, bien entendu, mais encore que les sources bi-millénaires juives permettent pratiquement de comprendre l’ensemble de ces phénomènes.
EDITORIAL : « ‘ÉTERNEL PRENDRA PARTI POUR SON PEUPLE… » (DEVARIM/DEUTERONOME 32/36) Les versets parlent. C’est là toute leur force, grâce aux
EDITORIAL : e Beth Din : aux yeux du public, cette institution est essentiellement chargée de la surveillance de la
EDITORIAL : oici 750 ans, un très important événement troublait la quiétude du Judaïsme français : le «brûlement» du Talmud
L‘impureté : un problème s’est récemment fait jour pour les Kohanim, quand il s’est avéré que 90% des avions décollant de l’aéroport Ben Gourion passaient au-dessus du cimetière juif de ‘Holon avant de s’envoler. Il a fallu de longs mois d’efforts – et de longs détours pour les Kohanimen partance, qui souvent ont dû passer par l’aéroport d’Eilat, et débarquer à Amsterdam ou à Londres, au lieu d’utiliser la voie normale. Ces difficultés, dont nous nous sommes fait l’écho de manière assez suivie, n’ont pas été très clairement comprises par le grand public. Nous avons donc pensé qu’il était intéressant de consacrer un chapitre à ce problème, non sans commencer par expliquer un peu plus la pensée de la Tora à propos de ces problèmes d’impureté. Nous avons été aidés en cela par le rav S. R. Hirsch zatsal, qui a approfondi ce sujet avec tant de perspicacité. Un mot sur le titre de ce dossier : nous aurions préféré parler de « la pureté selon la Tora », mais nous avons été frappés rapidement par le fait que la notion de « pureté » est très large, désignant non seulement les règles régissant la pureté selon la Tora, mais encore d’autres notions, plus spirituelles et plus intimes, de clarté interne, qui n’étaient pas liées à notre sujet.
EDITORIAL : ‘actualité force à la réflexion ! Le monde arabe est en ébullition. La colère gronde même dans les
EDITORIAL : oici deux ans que le rav Chalom Messas zatsal est décédé : il fut l’un des plus importants
EDITORIAL : e présent numéro est placé sous le signe de la diversité et en même temps de la continuité,
Loubavitch est l’un des mouvements ‘hassidiques marquants, prenant sa source à l’époque du Ba’al Chem Tov, et qui a été marqué par deux grands rebbe’s contemporains. D’abord, le Maharachab, l’un des chefs spirituels du Judaïsme russe, qui a innové en créant la première Yechiva `Habad, les « Tomkhé Temimim », qui ont imprimé une dynamique nouvelle à cette `hassidouth, la développant et lui apportant un ensemble de cadres toraniques et religieux d’importance. Puis, le rebbe suivant, le Maharayats. L’oeuvre de ‘Habad a pu se concrétiser avec l’extraordinaire travail qui a été effectué par ces différents cadres en pleine Russie, après que s’est dressé le Rideau de Fer et que la chape d’obscurité, de sang et de sueur, s’est abattue sur le judaïsme russe et a sapé son identité juive.
EDITORIAL l est évident que la médecine a fait dans les temps modernes des progrès fantastiques, qui ont permis à
EDITORIAL : 939 fut une année fatidique pour le peuple juif. La question qui nous dérange tous est de savoir
Israël : l’avenir sur le plan politique près les élections, la vie politique en Israël prend une direction intéressante pour
Le lecteur découvrira dans le présent numéro comment toutceci a commencé, et, làaussi, commentc’estsous la direction d’un homme, le rav Binyamin Gorodetsky, que les choses ont pu se développer, à un moment où des centaines de familles en provenance de Russie ont cherché où reconstruire leur vie après la Choa. Mais dans ces familles loubavitch, cela ne signifiait pas se retrouver soi-même, mais comment s’atteler mieux à servir le peuple juif, ses frères ! De ces familles et dans cet esprit, une remarquable communauté s’est développée en France, ainsi que nous pouvons le voir de nos jours. C’est donc un hommage que nous voulions donner à ce mouvement dans ce dossier exceptionnel. Dans l’ensemble des forces vives orthodoxes qui se sont ajoutées à l’ancienne communauté israélite française d’alors, en particulier en après-guerre, il est évident que ‘Habad occupe une place importante.
EDITORIAL : ‘il faut définir l’année qui vient de se terminer, la seule direction qui semble s’imposer est celle de
EDITORIAL : ‘année 1996 a été marquée par le 900e anniversaire de la première Croisade : il n’était pas pensable
Sartre dans Kountrass ? omme toujours, j’ai grand plaisir à recevoir et à lire votre journal. J’estime qu’il est unique
Le présent numéro est placé sous le signe de la diversité. La Tseniouth : quel sujet délicat ! Nous avons tenté, dans le dossier que nous consacrons à cet aspect essentiel de la Tora, de répondre aux diverses sensibilités qui peuvent être concernées par cela, divisant en cette occurrence notre travail en deux temps. L’un d’entre eux est consacré aux femmes, l’autre aux hommes, car il nous a semblé que le discours ne pouvait pas être le même selon que l’on s’adresse aux uns ou aux autres. Nous avons également dressé un rapide tableau des grandes lois de la Tora dans ce domaine.
EDITORIAL : « ‘ÉTERNEL PRENDRA PARTI POUR SON PEUPLE… » (DEVARIM/DEUTERONOME 32/36) Les versets parlent. C’est là toute leur force, grâce aux
EDITORIAL : n Juif respectable nous a fait part de sa réflexion : voici plus d’un siècle qu’on a découvert
EDITORIAL : oici deux ans que le rav Chalom Messas zatsal est décédé : il fut l’un des plus importants
Les épreuves de la présente période nous ont amenés à ouvrir à nouveau un dossier ancien, celui du « Qiddouch Hachem », de la sanctification du Nom divin. En effet, depuis le sacrifice de Yits’haq, épreuve durant laquelle notre ancêtre Avraham a été amené à faire preuve d’un amour du ciel extraordinaire, il est arrivé bien souvent dans notre histoire que ses descendants aient été placés dans des situations de choix analogues. Malheureusement, c’était alors des non-Juifs qui tentaient de les forcer à abandonner leur foi, et ils ont préféré perdre leur vie plutôt que de se convertir. Ce fut le cas au Moyen-Age, tant en Allemagne qu’en Espagne. D’autres Sages, plus loin dans le temps, ont été conduits à oeuvrer pour la préservation de la Tora dans notre peuple, en perpétuant l’enseignement de nos lois en public, malgré l’interdit d’Athènes ou de Rome. Durant la Shoa, en revanche, aucun choix n’existait, affirment certains auteurs modernes. Comment comprendre ce qui s’est passé alors ? Pourtant, on parle toujours de six millions de Qeddochim, de saints, qui sont morts durant cette période. A quel titre ?
Bné braq : istoire et actualité d’une ville de Tora en Erets Israël… Lorsque nous entreprîmes il y a plusieurs
Editorial : ‘été est là, temps des vacances pour beaucoup, temps qui invite si aisément à la joie insouciante. Mais
EDITORIAL : léau des temps modernes, le sida touche des millions de personnes sur tous les continents. On parle d’une
Le présent numéro du magazine est consacré à la mémoire de notre regretté ami, Benny Lévy zal, dont la disparition si soudaine nous a tous laissés dans la tristesse : n’avait-il pas commencé un remarquable travail de communication de la Tora à l’égard d’un public si éloigné des sources traditionnelles, tout en empruntant pour lui-même une voie pure et dure d’étude de la Tora et de respect des mitswoth, sans concession aucune. Dans le cadre de ce numéro souvenir, nous proposons au lecteur la traduction du hesped (oraison funèbre) prononcée à son égard par celui que Benny considérait comme son rav de référence, le rav Moché Shapira. Il s’agit d’un texte qui n’est pas facile, mais nous espérons l’avoir rendu compréhensible, même pour une personne non rompue à la pensée talmudique.
EDITORIAL : ‘actualité force à la réflexion ! Le monde arabe est en ébullition. La colère gronde même dans les
EDITORIAL : e présent numéro est placé sous le signe de la diversité et en même temps de la continuité,
EDITORIAL ne année chargée d’événements, qui se sont succédés de façon vertigineuse, parvient à son terme. Le ‘Hafets ‘Hayim, rabbi
Ce n’est pas sans émotion que nous avons le plaisir de présenter à nos lecteurs le ntième numéro de notre magazine. Cent numéros ! Cela signifie bien entendu un travail énorme, mais aussi le plaisir toujours renouvelé de présenter devant nos lecteurs de nouvelles idées, une nouvelle création, de nouveaux thèmes. Avec, parfois, des réactions, des critiques, des lettres anonymes… Et aussi, moins souvent encore, des remerciements ou des encouragements. Il arrive aussi que nous retrouvions par la suite nos articles cités dans des livres… Comment pouvions-nous marquer le coup pour ce numéro très spécial, si ce n’est en nous tournant vers nos lecteurs et en leur demandant leur avis sur notre travail ? C’est grâce à leurs réponses que nous avons préparé un article réunissant les courriers reçus à temps, ainsi que le lecteur pourra le voir dans le présent numéro.
Bné braq : istoire et actualité d’une ville de Tora en Erets Israël… Lorsque nous entreprîmes il y a plusieurs
Enfin, le dossier Kabbala ! n entreprenant cette étude, nous nous sommes trouvés d’emblée confrontés à une difficulté de taille:
Il est évident que la médecine a fait dans les temps modernes des progrès fantastiques, qui ont permis à l’humanité d’avancer à pas de géant dans la compréhension des divers systèmes qui régissent le corps humain et de parvenir ainsi à élaborer des soins pour enrayer les maladies qui surviennent. Il serait aberrant de ne pas en prendre conscience ou de ne pas le reconnaître. Le judaïsme orthodoxe vit avec son temps, connaît parfaitement ce domaine et profite entièrement des avantages que cette évolution de la science a pu mettre à la portée des hommes. Du reste, de grands médecins juifs de par le temps, dont la plupart étaient à la fois de grands rabbanim ou des Juifs orthodoxes totalement engagés dans la Tora, étaient fort célèbres pour leur pratique de la médecine. Il suffit de citer le nom du Rambam, rabbi Moché Mamonide, pour illustrer cette réalité, mais il y en a eu beaucoup d’autres dans l’histoire. Le sujet que nous voudrions aborder dans le présent dossier est celui des divergences qui peuvent exister entre la Tora et la Médecine. De fait, la médecine moderne repose naturellement sur certaines conceptions premières qui vont à l’encontre de celles que la Tora enseigne, et il nous a paru important d’apporter quelques éléments de réflexion concernant ces sujets.
EDITORIAL : e Beth Din : aux yeux du public, cette institution est essentiellement chargée de la surveillance de la
EDITORIAL : vous tous, notre plus cordial Chalom! Nous sommes heureux de vous présenter ce deuxième numéro du « Kountrass », avec
Bné braq : istoire et actualité d’une ville de Tora en Erets Israël… Lorsque nous entreprîmes il y a plusieurs
En corollaire au précédent dossier, consacré au sujet « Tora et Médecine », nous en abordons dans les présentes colonnes un second chapitre, consacré cette fois à une étude sur « Tora et maladies mentales ». Nous n’avons pas voulu, ainsi que nous l’écrivons dans l’introduction de ce dossier, revenir sur une étude comparative entre la conception de la Tora et celle du monde de la psychologie et autres spécialités des maladies mentales. Toutefois, un texte du rav Wolf, un des penseurs contemporains, s’imposait dans le cadre qui est le nôtre : il décrit avec force l’antinomie qui existe entre ces deux conceptions. Toutefois, il n’y a nul doute que si besoin est d’entreprendre des soins, il faut se rendre sans hésiter chez un spécialiste. Mais, comme le fait remarquer dans nos colonnes une spécialiste en la matière, cela n’est pas sans poser problème et pour le médecin s’il est religieux — et il est de loin préférable qu’il le soit —, et pour le patient
EDITORIAL : e Beth Din : aux yeux du public, cette institution est essentiellement chargée de la surveillance de la
Bné braq : istoire et actualité d’une ville de Tora en Erets Israël… Lorsque nous entreprîmes il y a plusieurs
ÉDITORIAL e numéro de Kountrass paraît pendant cette douloureuse période pour le peuple juif : la destruction des deux Temples,
Le sujet choisi, est celui de la Tefila. L’essentiel du travail qui est attendu de nous par notre Créateur, lors de ces fêtes, n’est-il pas d’épancher notre coeur dans la prière, et de réveiller notre conscience afin de reconnaître quelle est la Source de toutes les bénédictions, tout en aspirant du plus profond de nos êtres à ce que la Royauté divine sorte de l’obscurité dans laquelle Elle Se confine volontairement pour Se déclarer et régner de nos jours enfin sur le monde entier. Oui, mais la difficulté n’est pas des moindres de parvenir dans notre génération à retrouver la voie de la prière : notre période est marquée par un matérialisme bien prenant. Ce qui intéresse et interpelle la majorité des hommes ne dépasse pas les limites du matériel et des plaisirs, quand en revanche, la notion même de divinité active dans le monde décrétant la vie, et le contraire, que D. nous en préserve, n’est pas du tout ressentie. De même que l’homme d’aujourd’hui a des difficultés à admettre, voire même à entrevoir, que toutes les données de sa vie de tous les jours dépendent en vérité des décisions prises par D. durant ces jours de jugement. Prier – c’est être placé face au mur. Comment concevoir de prier, si telle est l’atmosphère dont nous sommes imprégnés ?
EDITORIAL : a parution du présent numéro intervient après la disparition de rav Schakh zatsal. Il nous fallait consacrer le
EDITORIAL : e décès de rav Schakh zatsalnous a conduits à différer la publication des documents écrits en souvenir de
insi donc nous avions raison – allez savoir d’où provenait notre intuition : Avigdor Lieberman n’a pas pu se retenir
Le présent numéro de l’année est placé sous le signe de la diversité. L’ancien dayan de Strasbourg, le rav Avraham David Horowitz est décédé voici près de deux mois, à Jérusalem, et nous avons tenu à lui consacrer quelques pages dans notre Magazine. Cela n’a pas été sans hésitation : en vérité, cette personnalité a quitté la France voici près de trente ans, et n’est plus tellement connu du jeune public ; de plus, ce rav, rescapé de la Choa, durant laquelle il a perdu toute sa famille, émanait des communautés ‘hassidiques les plus engagées, et cela n’était pas forcément fait pour que son souvenir soit conservé dans la communauté juive française actuelle. Mais c’est justement pour cette raison que nous avons décidé de lui consacrer les quelques pages que le lecteur pourra découvrir dans ce numéro.
EDITORIAL : ‘il faut définir l’année qui vient de se terminer, la seule direction qui semble s’imposer est celle de
ÉDITORIAL e numéro de Kountrass paraît pendant cette douloureuse période pour le peuple juif : la destruction des deux Temples,
EDITORIAL : ous suspendons provisoirement la publication de notre série d’articles sur la Kabbala. La troisième partie du dossier paraîtra
Le dossier central du présent numéro est consacré aux Tefilines. C’est l’une des mitswoth d’usage les plus courantes, devant être accomplie tous les jours, sauf Chabbatoth et jours de fêtes, mais également, comme on le verra dans ce dossier, une obligation aux portées considérables et fondamentales. C’est à ce titre la seule mitswa sur laquelle nos Sages disent une chose phénoménale, à savoir que le Maître du monde Lui-Même revêt les Tefilines… Nous étudierons donc le sens de cette mitswa. Nous avons également consacré un article aux diverses lois concernant la pose des Tephilines, ce qui est contraire à notre règle, selon laquelle nous n’avons pas à remplacer les ouvrages consacrés à la Halakha, lorsqu’il s’agit de problèmes cou-rants et communs.
EDITORIAL : « ‘ÉTERNEL PRENDRA PARTI POUR SON PEUPLE… » (DEVARIM/DEUTERONOME 32/36) Les versets parlent. C’est là toute leur force, grâce aux
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EDITORIAL : n Juif respectable nous a fait part de sa réflexion : voici plus d’un siècle qu’on a découvert
Le nouveau numéro est placé sous le signe du Mazal Il présente une analyse de la position de la Tora face à l’astrologie et tente de faire le tour de cette question. Depuis l’aube de l’humanité, l’homme a toujours pris intérêt à savoir quel sera son Mazal, quelles seront ses chances de réussite à l’avenir et, en résumé, sous quel astre se trouve-t-il placé. Mais s’agit-il d’une réalité, ou bien d’un leurre qui fait se perdre les individus dans des réflexions inutiles ?
Editorial : l est difficile d’expliquer à qui ne l’a pas éprouvé le charme particulier de Yerouchalayim. Une chose est
Enfin, le dossier Kabbala ! n entreprenant cette étude, nous nous sommes trouvés d’emblée confrontés à une difficulté de taille:
EDITORIAL : ous suspendons provisoirement la publication de notre série d’articles sur la Kabbala. La troisième partie du dossier paraîtra
Ce numéro de tamouz 5765 ne pouvait être que consacré au souvenir de notre grand maître à tous, Rachi, dont c’est exactement le neuvième centenaire de son décès. Afin de témoigner de l’importance de notre maître, nous avons voulu retracer l’évolution de l’étude de la Tora à travers le monde, depuis la clôture du Talmud, ce qui apporte une meilleure compréhension pour placer l’oeuvre de Rachi dans l’un des confluents majeurs de l’histoire de la culture juive. Sa biographie, à l’image de nombreux grands maîtres de notre peuple, présente de grandes difficultés, car de toute évidence, de nombreuses légendes se sont attachées à sa personnalité, tant elle était importante aux yeux de tous ; de surcroît, Rachi ne se place jamais au plan personnel, et, en aucune manière, ne livre de détails le concernant.
EDITORIAL ‘année que nous vivons s’avère décidément fertile en surprises et en évolutions. Des pourparlers de paix sont engagées entre
EDITORIAL : ous n’irons pas jusqu’à attribuer à l’ambiance des vacances le choix d’un article qui traite de la Sortie
EDITORIAL : e domaine du chaatnez, un des interdits les moins connus et les moins compris de la Tora, alors
Ce nouveau numéro du magazine paraît en début du mois d’éloul, aussi quoi de plus naturel de parler pour cette fois-ci des Seli’hoth, ces prières que toutes les communautés juives de par le monde ajoutent, certains dès le début du mois, d’autres, quelques jours avant Roch haChana, et ce, pour tous les rites, jusqu’à Yom Kippour. Notre vie de tous les jours en sera certainement quelque peu troublée, alors tâchons de savoir au moins quelles sont les sources de cette importante tradition. Un intéressant article du rav Hutner zatsal viendra compléter cette partie du présent numéro, en montrant la dimension de la Techouva qui se dévoile dans ces prières.
EDITORIAL : ‘actualité force à la réflexion ! Le monde arabe est en ébullition. La colère gronde même dans les
EDITORIAL : e présent numéro est placé sous le signe de la diversité et en même temps de la continuité,
EDITORIAL ne année chargée d’événements, qui se sont succédés de façon vertigineuse, parvient à son terme. Le ‘Hafets ‘Hayim, rabbi
Ce nouveau numéro du magazine est consacré en grande partie à un sujet hors du commun : celui des Guilgoulim, soit la réincarnation. Le fait est que, de nos jours, où le matérialisme a atteint un niveau sans précédent, le monde manifeste une tendance renouvelée à se tourner vers des aspirations spirituelles. Si, pour le sujet qui nous concerne, voici quelques années encore, nul n’était prêt à croire au principe des guilgoulim et au retour des âmes dans d’autres corps — sans parler de la notion même d’âme ! — de nos jours, le « News Age » aidant, de nombreuses notions spiritualistes reviennent à la mode. C’est pourquoi, il nous a semblé bon d’ouvrir ce dossier, et de faire le point sur ce que les sources de la Tora révèlent à ce propos. Le lecteur verra que c’est en fait la Qabbala qui a le plus clairement explicité ces notions, et montré qu’il s’agit d’un élément intrinsèque à la compréhension de la Tora. Il est vrai, il faut le remarquer, que l’on ne trouvera pas de preuves directes et sans équivoque de l’existence de ce phénomène dans les sources bibliques elles-mêmes, ce qui laisse sans doute à chacun son libre arbitre dans ce domaine. Cela entre dans le cadre de la rétribution qui est donnée à l’homme en fonction de ses choix et de sa conduite personnelle.
EDITORIAL : ‘actualité prend une place inhabituelle dans le présent numéro. En effet, les graves événements qui ont dernièrement défrayé
EDITORIAL : e numéro paraît au moment où l’assassinat du Premier ministre Rabin bouleverse l’ensemble du peuple juif en Erets
EDITORIAL : ous nous acquittons dans le présent numéro de notre magazine d’un devoir envers une personnalité rabbinique éminente, décédée
Le présent numéro du magazine parait à la période d’été durant laquelle le peuple juif marque plus solennellement le deuil du Temple. Il nous a semblé particulièrement opportun d’orienter nos pensées et notre réflexion sur la grande et redoutable Maison (selon l’expression de la prière des fêtes de pèlerinage) que l’Eternel nous a demandée de Lui construire.
Le premier point que nous aborderons vise à expliquer précisément la fonction centrale du Temple dans notre vie juive. S’il représente évidemment l’endroit où sont apportés les sacrifices, nous verrons que cette seule définition est nettement insuffisante.
La seconde étude sera consacrée aux sacrifices eux-mêmes : l’esprit moderne répugne quelque peu à l’idée de sacrifier des bêtes, et nous tenterons toutefois d’appréhender la signification de cette mitswa.
Nous ne resterons pas dans une vision passéiste du Temple ; nous évoquerons en effet certains avis semblant autoriser l’offrande de sacrifices de nos jours, à l’endroit où se tenait le Temple. C’est un sujet que nous avons déjà abordé par le passé (Kountrass magazine n° 5), mais il nous a semblé important de revenir sur ce sujet.
EDITORIAL : ‘actualité force à la réflexion ! Le monde arabe est en ébullition. La colère gronde même dans les
EDITORIAL : e présent numéro est placé sous le signe de la diversité et en même temps de la continuité,
EDITORIAL : e Beth Din : aux yeux du public, cette institution est essentiellement chargée de la surveillance de la
Voici enfin publié le fameux dossier programmé depuis si longtemps sur le judaïsme du Maroc. Sujet vaste et passionnant qui intéressera au premier chef une bonne partie de nos lecteurs, et qui, nous l’espérons, plaira aux autres toutautant. Somme toute, c’est de l’une des plus importantes communautés juives de Galouth [NDLR : exil du peuple juif hors de la Terre d’Israël] dont il est question, remarquable de longévité et de transmission de la tradition juive de génération en génération, malgré les nombreuses et lourdes difficultés que l’environnement local lui a imposées. Ce premier volet de notre dossier est entièrement consacré à l’histoire de la communauté juive en ce pays. Nous avons distingué trois périodes marquantes : la première, peu connue, datant de l’époque du Premier Temple et qui aurait vu l’arrivée de Juifs dans cette partie de l’Afrique de l’Ouest, et leur rencontre avec les Berbères autochtones. La question de l’origine des Berbères interpelle les historiens, et laisse perplexes leurs descendants eux-mêmes. Nous avons tenté d’éclairer le sujet au vu de nos sources bibliques et talmudiques, ainsi que le font du reste une partie des historiens. La période de l’Histoire concernant Rome doit être mentionnée spécifiquement, même si on ne sait en fait pas grand-chose à son égard. En revanche, la période « moderne », à partir de l’arrivée des Musulmans, est beaucoup plus documentée, et nous avons tenté d’en tracer les grandes lignes (bien que les successions incessantes d’une dynastie à l’autre ne soient pas faciles à saisir pour qui n’est pas versé dans l’Histoire du Maroc). Nous avons émaillé nos propos historiques de diverses anecdotes décrivant les mésaventures des Juifs sous les divers sultans qui ont dominé le Maroc. Dans un prochain numéro, nous tâcherons de décrire plus en détail les grandes villes juives du Maroc, leur particularité et leurs maîtres, ainsi que les grandes dynasties rabbiniques du Maroc.
EDITORIAL : ‘actualité force à la réflexion ! Le monde arabe est en ébullition. La colère gronde même dans les
EDITORIAL : e présent numéro est placé sous le signe de la diversité et en même temps de la continuité,
EDITORIAL ne année chargée d’événements, qui se sont succédés de façon vertigineuse, parvient à son terme. Le ‘Hafets ‘Hayim, rabbi
Nous avons choisi de consacrer le présent magazine à la fête de Hanoucca, bien qu’il paraisse au mois de …Hechwan ! En effet, le rythme de parution du magazine fait qu’il vous parvient en général en plein milieu de la fête des Lumières, voire même plus tard selon les aléas d’impression et de diffusion. Aussi avons-nous préféré publier le dossier un peu en avance…
Deux articles sont consacrés à l’histoire des Hachmonaim. Le premier décrit le contexte dans lequel cette révolte s’est tenue, et rappelle le déroulement précis des événements. Le second présente un ensemble de textes et de témoignages illustrant le courage et le dévouement de ces Juifs. Les autres textes du dossier sont dus à la plume de grands rabbanim. Le premier nous vient du rabbi de Slonim, le rav Chalom Noa’h Bersovski zatsal, et décrit la portée de cette fête dans la vie de chaque Juif, et du peuple juif dans son ensemble, à travers toutes les générations. De son côté, rav S. R. Hirsch nous invite à réfléchir à la différence entre l’exil grec et celui que nous subissons encore de nos jours sous la domination d’Edom. A la grande surprise du lecteur — qui égalera certainement celle que nous avons eue en découvrant ce texte, le rav Hirsch affirme qu’Israël et sa Tora pouvaient d’une certaine façon composer avec la culture grecque, mais en aucune manière avec la catastrophe que Rome incarne sur le plan spirituel… Le dernier article de la thématique s’interroge sur la place de la philosophie face à la prophétie, celle-ci s’étant définitivement tue à l’époque charnière des Hachmonaïm.
EDITORIAL : e numéro de Kountrass vous parvient pendant les fêtes, à l’heure où l’ensemble du peuple juif élève sa
EDITORIAL : e présent numéro de l’année est placé sous le signe de la diversité. L’ancien dayan de Strasbourg, le
EDITORIAL e diqdouq dans la Tora : tel est le sujet du présent dossier de Kountrass. Qu’est-ce que le diqdouq
L’année 2006 court vers sa fin, et nous avons encore un certain devoir envers elle : ne marque-t-elle pas les 700 ans après l’expulsion des Juifs de France de l’an 1306 ? Mais, comme le disent nos Sages, il vaut mieux retarder la commémoration de catastrophes (ceci est dit quand il est possible d’avancer la date d’un jeûne ou de le retarder, quand il tombe le Chabbath), plutôt que l’avancer. Attrapons donc la présente année civile en ses derniers jours, pour présenter ce chapitre devant nos lecteurs.
C’est bien d’une véritable catastrophe qu’il s’agit, laquelle a frappé le judaïsme français de l’époque de plein fouet, entraînant l’expulsion soudaine de plus de 100.000 Juifs vers les divers pays limitrophes. Malheureusement, ce ne fut pas le seul bannissement dont a souffert notre communauté durant le XIVe siècle : les Juifs purent revenir à petites gouttes dans le pays après 1306, mais subirent à nouveau des expulsions, avant d’être définitivement interdits de séjour sur le territoire français en 1394 – jusqu’à la Révolution, ou quelques temps auparavant. Nous voudrions donc en un premier temps raconter l’histoire des ces bannissements. La France ne fut pas seulement vidée des membres vivants de la communauté juive : depuis lors, même les immeubles ou les cimetières de nos ancêtres ont été totalement anéantis ! Il nous a même été difficile de trouver des représentations de Juifs français de l’époque, ce qui n’est pas le cas pour ceux d’Espagne, d’Italie ou d’Allemagne.
Editorial : ‘été est là, temps des vacances pour beaucoup, temps qui invite si aisément à la joie insouciante. Mais
Enfin, le dossier Kabbala ! n entreprenant cette étude, nous nous sommes trouvés d’emblée confrontés à une difficulté de taille:
EDITORIAL : ous présentons à nos lecteurs le troisième et dernier volet de notre dossier « Kabbala » dans ce numéro 45
Le présent numéro parait quelques mois avant la prochaine année de Chemita, et nous sommes allés sur le terrain pour nous intéresser aux préparatifs de la Chemita qui s’y organisent déjà. On ne saurait imaginer une année si complexe pour l’agriculture selon la Tora et pour la consommation de la population religieuse sans ces préalables indispensables.
La période de l’année dans laquelle parait le présent numéro a également influencé nos choix éditoriaux : ce mois-ci, cela sera le jeûne du 17 Tamouz, puis trois longues semaines plus tard, cela sera le jour de jeûne et de deuil de Tichat Beav.. C’est la période de souvenir de la destruction des Temples de Jérusalem. et de la concrétisation matérielle de la haine tenace que nous vouent les peuples. tant à nous qu’au Créateur du monde. Les lieux de résidence de la Gloire du Seigneur sur la terre sont détruits, et Son peuple est envoyé en exil partout dans le monde. Nous vous proposons de découvrir l’exposé de l’une des grandes personnalités du peuple juif, le Netsiv. Roch Yéchina de la première et plus grande Yéchina du monde moderne (Volozhyn) sur les causes de l’antisémitisme. Pour ce grand maitre. le peuple juif a été créé pour être différent des autres peuples du monde à partir du moment où il abandonne son statut particulier, les nations du monde se chargent de lui rappeler sa véritable nature. Or dans l’étude de la période du Second Temple, que nous avons également versée au présent numéro également, nous sommes forcés de constater la véracité du principe établi par le Netsiv : c’est exactement de cette manière que se sont déroulés les événements à cette période !
EDITORIAL : n Juif respectable nous a fait part de sa réflexion : voici plus d’un siècle qu’on a découvert
Editorial : ‘été est là, temps des vacances pour beaucoup, temps qui invite si aisément à la joie insouciante. Mais
EDITORIAL : umône, charité, altruisme, sont des concepts dont l’évocation même suffit à nous gêner : tirés d’un lexique qui
Le présent numéro propose au lecteur un sujet quelque peu différent de ceux traités habituellement. Nous nous sommes intéressés à l’histoire de l’une des plus familles juives les plus célèbres de l’époque moderne : les Rothschild. C’est la triste nouvelle du décès récent de deux membres de cette illustre famille qui a fait germer cette idée de sujet. Mais nous ne nous sommes pas cantonnés à la biographie officielle de cette illustre famille. Nous avons voulu aborder la question de cette remarquable « fortune » qui bénit les Rothschild, génération après génération, même si la réponse dépasse notre entendement humain – somme toute, qui peut comprendre les voies de la Providence ? Le journal qui est le nôtre ne pouvait passer sous silence le portrait du fondateur de cette dynastie, un Juif orthodoxe né dans le ghetto de Frankfort et qui, malgré sa richesse croissante, continuera d’y vivre jusqu’à la fin de sa vie. Deux autres membres de cette famille ont attiré notre attention, en raison de leur forte attache à la pratique religieuse et à la communauté juive. C’est le cas de Wilhelm Karl Rothschild – dénommé « Willie » ou rabbi Chim’on dans le cadre de la communauté de stricte observance du rav Shimshon Refaël Hirsch zatsal de Frankfort. Son respect de la Halakha et ses connaissances en Tora étaient exceptionnels, ainsi que nous le verrons dans le chapitre qui lui est consacré. Nous avons aussi consacré un chapitre à Edmond – Biniyamin – Rothschild, le « donateur que l’on sait », dont les largesses et la prodigalité ont sauvé les jeunes implantations juives de Terre sainte au XIXe siècle et permis le développement de ce qui formera le nouveau Yichouv du pays. Jamais personne privée ne se sera tant investie dans ce projet, pourtant tellement désavoué dans l’Europe des décisionnaires et des notables juifs de l’époque, y compris au sein de la propre famille du baron.
EDITORIAL : n Juif respectable nous a fait part de sa réflexion : voici plus d’un siècle qu’on a découvert
EDITORIAL : e Beth Din : aux yeux du public, cette institution est essentiellement chargée de la surveillance de la
EDITORIAL : vous tous, notre plus cordial Chalom! Nous sommes heureux de vous présenter ce deuxième numéro du « Kountrass », avec
Dans le présent numéro, le 122e de notre magazine, nous avons voulu nous pencher sur l’une des mitswoth les plus fréquentes de la Tora, celle des tsitsioth, qui consiste à fixer des fils spécifiques aux quatre coins de nos vêtements quand nous portons ce type d’habits. Si nos vêtements ne comportent pas quatre coins, il est recommandé de chercher à s’en revêtir, afin d’accomplir cette mitswa. Quel est le sens de cette obligation ? Le rav Hirsch nous expliquera le sens symbolique qui sous-tend cette mitswa.
Le Machia’h n’est pas loin, de l’avis de tous ! C’est pour nous l’occasion d’aborder à nouveau ce sujet, en clarifiant mieux certains aspects que nous n’avons pas suffisamment expliqués lorsque nous avons abordé le thème de la venue du Machia’h et de la guerre de Gog et de Magog dans nos précédents dossiers. Ces deux événements ne seront pas anodins et limités dans leurs effets. Ils font partie du plan d’ensemble du monde que l’Eternel a prévu dès la Création, et permettront à l’humanité de réaliser son tiqoun, c’est-à-dire d’accomplir et de parachever son Histoire. Nous ne pouvons qu’espérer que ces événements surviennent le plus tôt possible, de nos jours et de notre vivant, tout en sachant qu’ils nous mettront devant des changements bouleversants, et qu’ils augureront une période totalement différente de la nôtre : le monde redeviendra celui d’Adam harichon avant la faute!
Mais pour l’instant, nous avons besoin de la pitié et de l’aide de la Providence divine ! Quel meilleur lieu de prière pouvons-nous trouver que la tombe de notre ancêtre Ra’hel, dont le Yahrzeit tombe le 11 ‘hechwan ? Nous avons donc consacré quelques lignes à l’histoire de ce site si important pour notre peuple, là où « mamé » Ra’hel repose, priant pour ses enfants.
EDITORIAL : vous tous, notre plus cordial Chalom! Nous sommes heureux de vous présenter ce deuxième numéro du « Kountrass », avec
EDITORIAL : e dix-huitième numéro de Kountrass vient en fin d’année, et se présente un peu comme tel : on
EDITORIAL : ous suspendons provisoirement la publication de notre série d’articles sur la Kabbala. La troisième partie du dossier paraîtra
Le diqdouq dans la Tora : tel est le sujet du présent dossier de Kountrass. Qu’est-ce que le diqdouq ? Il est difficile de se contenter de traduire ce mot par « grammaire ». En effet, toutes les connaissances qui concernent l’enveloppe des mots du Texte de la Tora concernent cette matière. La juste prononciation des voyelles en est l’une d’entre elles le ton (montant ou descendant, milera’ ou mile’ïl) en est une autre, la cantillation une autre encore. Seuls les spécialistes ou les amateurs intéressés se sentent concernés par ces domaines du diqdouq – et ils ne sont pas très nombreux. Le lecteur constatera, à la lecture de ces quelques pages, qu’en fait tout fidèle se devrait de connaître les règles de la bonne lecture de la Tora et des prières, pour peu qu’il veuille accomplir d’une manière exacte les obligations que la Tora, ou celles que nos Sages nous ont imposé. Pour alléger la lecture du présent dossier aux personnes qui auraient souffert, en leur temps, des leçons de grammaire à l’école… nous avons publié – en annexe – une liste bibliographique des auteurs et un exposé des grandes règles de grammaire. Pour ces derniers, nous avons introduit dans le présent numéro bien d’autres articles.
Ils pourront découvrir le récit fort intéressant des miracles qui eurent lieu, durant diverses années de la Chemita, au mochav de Qommemiyouth, à la lisière du Négev. Cette agglomération agricole est l’une des premières à avoir voulu respecter intégralement les lois de la Chemita, sous la direction de leur rav de l’époque, le rav Biniyamin Mendelsohn zatsal. Ce rav – que son fils remplace à présent – était l’incarnation même de la Chemita en Erets Israël. Il a énormément œuvré en faveur du respect de cette mitswa, tant dans son propre fief qu’auprès de nombreux autres agriculteurs, apportant, en ces années difficiles, un esprit de dévouement et de courage inimaginable. Le fait demeure que les habitants de Qommemiyouth ont eu droit à des miracles surprenants que les Grands de l’époque ont demandé de faire connaître au public. Nous le faisons ici, à destination du public francophone.
EDITORIAL : umône, charité, altruisme, sont des concepts dont l’évocation même suffit à nous gêner : tirés d’un lexique qui
EDITORIAL ‘actualité est marquée par la rencontre historique de Madrid. Ce développement, malgré toutes les interrogations qu’il suscite, ne peut
Enfin, le dossier Kabbala ! n entreprenant cette étude, nous nous sommes trouvés d’emblée confrontés à une difficulté de taille:
Traiter des débuts de la Hassidouth s’est avèré – au fur et à mesure de La rédaction du présent dossier – comme un sujet présentant des difficultés non négligeables !Tout d’abord, établir une biographie reconnue du Safi,’ Chem Tov est tout un art. Nous avons fini par demander à un des auteurs contemporains les plus autorisés à ce sujet, le rav Mordekhaï Gerlits, de nous prêsenter ses conclusions à ce propos. L’aura de sainteté et de grandeur qui entoure rabbi Israël Ba’at Chem Tov explique peut-être le fait que ni ses contemporains, ni les générations suivantes ne sont parvenus à nous livrer une biographie digne de confiance de cette haute personnalité du judaïsme la légende et la réalité se mêlant souvent avec intensité, seule une personne impliquée dans la *Hassidouth et s’y intéressant toute sa vie durant, nous a semblé capable d’arriver à des conclusions valables – les-quelles devraient voir le jour dans un proche avenir en deux lourds volumes…
Nous avons fait appel à un autre auteur important en la personne de rav Ya’akov Lipchits – qui a été, au milieu du XIX’ siècle, le secrétaire de rav Yits’haq El’hanan Spector de Kovna (Kaunas) – pour nous présenter l’innovation que la ‘Hassidouth a apportée au peuple juif dans son ensemble. Dans un autre article, nous nous sommes efforcés de faire le point sur quelques différences existantes entre les deux grands courants de la communauté juive achkenaze, les ‘Hassidim et les « Mitnagdim »
ÉDITORIAL e numéro de Kountrass est consacré en partie à la suite de notre dossier « Kabbala ». Pour la présente livraison,
EDITORIAL e nouveau numéro du magazine est consacré en grande partie à un sujet hors du commun : celui des
EDITORIAL : i de nos jours le Judaïsme français est relativement unifié grâce à l’arrivée et au développement des communautés