Non classé - page 4

47 – Juillet 1994 – Le Cha’atnez

EDITORIAL :

Le domaine du chaatnez, un des interdits les moins connus et les moins compris de la Tora, alors qu’il concerne un aspect tout à fait quotidien de la vie humaine, l’habillement. Obligation impor-
tante, dont nous ferons un tour d’horizon dans le dossier ci-inclus. Peut-être le choix d’un tel sujet surprendra- t-il certains, à l’heure où le débat sur laïcité et orthodoxie est plus brûlant que jamais, tant en France qu’en Erets Israël ! Justement, nous te- nons à prouver – et c’est notre vocation depuis le premier numéro de Kountrass – que le monde de la Tora ne prône pas un intégrisme farouche mais bien le respect absolu de cette Tora donnée il y a près de 4 000 ans au mont Sinaï, reçue par le peuple juif dans son ensemble, puis transmise au cours des générations. Nous voulons qu’elle soit observée, telle que nos Maîtres nous l’ont décrite et commentée, telle que nos penseurs et nos kabbalistes nous l’ont expliquée et révélée. Elle exige de nous attention et étude, non point violence et sauvagerie. Il s’agit aussi pour nous de rappeler que le judaïsme s’est toujours défini comme orthodoxe, depuis les prophètes, en passant par la Michna et la Guemara, par les Gueonim et les Richonim, unité que l’éclatement du savoir humain lors de la Renaissance n’a en rien altéré. Si les uns ont gardé le cap sur une interprétation talmudiste classique de la loi, si les autres ont choisi de pratiquer la Tora dans l’esprit de la ‘hassidouth, et si d’autres encore se sont imprégnés des idées de la Kabbala, tous ont respecté au pied de la lettre la Tora telle qu’elle a été donnée par notre Maître Moché.

 

Logo de Kountrass

 

En lire plus

48 – Septembre 1994 – A la recherche des tribus perdues

EDITORIAL :

Le dossier que nous présentons traite d’un sujet peu connu du public français : celui des Dix Tribus perdues. Ces tribus ont quitté il y a quelques millé-naires la « maison-mère », et depuis, leur disparition n’a cessé de troubler les esprits, suscitant une mul-titude d’hypothèses et un grand nombre d’expédi-tions entamées à diverses époques dans l’espoir de retrouver leur trace. L’absence des Dix Tribus entrave l’accomplissement de certaines mitswoth de la Tora liées à la Terre d’Israël ; leur retour fait partie des éléments constitutifs accompagnant la venue du Messie.
Au fil des siècles, à plusieurs reprises, des re-cherches ont été entreprises, des « émissaires » ont été envoyés par nos communautés, d’autres sont venus à nous s’annonçant comme représentants des tribus perdues. Aujourd’hui encore, certains mordus s’intéres-sent à ce sujet mystérieux et pensent avoir décou-vert la trace des dix tribus en Asie, au sein de certaines peuplades de Malaisie, ou en Afghanistan. Persuadés que ces Pathans et ces Bené Menaché ont été autrefois en contact avec le peuple juif, dans un débordement de zèle quelque peu excessif, ils vont jusqu’à convertir des groupes de personnes issus de ces peuplades et les amènent en Erets Israël ! Or il ne s’agit pas de tribus comptant quel-ques dizaines ou même centaines de personnes mais de populations immenses, évaluées à des di-zaines de millions d’habitants. Effaré par ces chif-fres impressionnants, Ouri Gordon, responsable de l’aliya à la Sokhnoutll’Agence Juive lance ces jours-ci un cri d’alarme : il exprime sa crainte de voir des peuples entiers du tiers monde asiatique venir frap-per à la porte d’Israël. Attirés par le niveau de vie occidental du pays, de loin supérieur aux condi-tions dans lesquelles ils vivent, convertis sans trop de mal par des personnes irresponsables, ils risquent de nous envahir en invoquant la Loi du retour Juste retournement des choses ?

 

Logo de Kountrass

 

En lire plus

49 – Novembre 1994 – l’affaire Dreyfus. Rabbi aharon Westheim zatsal

EDITORIAL :

Nous abordons plusieurs themes tout a fait differents en esperant que cette diversite plaira aux lecteurs et constituera une heureuse variation por rapport au dossier monographique, parfois un peu ardu… Rav UJestheim z. ts. I. est decede, alors que noire precedent numero etait sous presse. Quelques pages rendent hommage a ce pionnier de l’etude de la Tora en France a l’epoque moderne. A l’occasion du centenaire de la condemnation de Dreyfus, trois articles sant consacres a des facettes moins connues de l’Affaire. Dans l’un, I’auteur presente la position des rabbanim de l’epoque et leur comportement, l’outre brosse un tableau de la communaute juive au temps de l’Affaire : on verra d’ailleurs qu’elle n’etait pas aussi eloignee du judaisme qu’on ne le pence en general. La curieuse volonte des Juibs de faire carriere dons l’armee fait l’objet d’une troisieme etude dons ce domaine. Le Grand rabbin de France a accorde a Hountrossune interview exclusive, dans laquelle nous tentons ensemble de comprendre les tenants et les aboutissants des recents bouleversements au sein de la communaute juive francoise. Un article d’Humeurs » souleve un sujet important pour nombre de Juifs autour de nous : l’etude de la Tora ou prix d’une assistance de la societe.

 

Logo de Kountrass

 

 

En lire plus

50 – Janvier 1995 – Le miqwé

EDITORIAL :

Nous avons décidé de consacrer ce numéro 50 à l’un des éléments les plus importants du judaïsme : le miqwé. Comme on le sait, le rav Israël Méïr Kagan, l’auteur du Michna Beroura, détermine que pour obtenir les fonds nécessaires à la construction d’un bain rituel, une communauté juive a même le droit de vendre ses Sifré Tora, ces objets de culte les plus saints. Ce qui souligne bien l’aspect fondamental de cette loi dans la vie juive. Il n’y a plus aujourd’hui de communauté en France qui n’ait son propre établissement, et les temps sont révolus où l’on pouvait concevoir la construction d’un beau temple sans se soucier de la pureté familiale si essentielle à notre vie juive. Malgré cela, il nous a semblé qu’il n’était pas inutile de présenter à nos lecteurs une information aussi large que possible en ce domaine : on ne peut pas vraiment dire que les miqwaoth soient sur-encombrées ; beaucoup de personnes ignorent parfois des détails importants de la pratique et il était donc important d’aider à diffuser ce message. Cependant, pour des raisons évidentes de pudeur, il était exclu d’engager dans ces pages une campagne directe en faveur des lois de pureté familiale. Nous avons plutôt choisi de présenter les divers aspects techniques liés à la construction du miqwé, les difficultés rencontrées et les solutions possibles. On trouvera un article de fond signé du rav Ariyé Kaplan. Nous avons également fait un rapide tour d’horizon des anciens établissements de miqwé préservés jusqu’à nos jours. Quelques thèmes inhabituels ont été abordés : vous saurez enfin pourquoi les hommes vont au miqwé et pourquoi il faut également y tremper ses nouveaux ustensiles de vaisselle. Il s’agit donc surtout d’une présentation du miqwé comme agent servant à atteindre la pureté.

 

Logo de Kountrass

 

En lire plus

52 – Mai 1995 – Tora et Sida

EDITORIAL :

Fléau des temps modernes, le sida touche des millions de personnes sur tous les continents. On parle d’une pandémie, semblable à celles qui frappèrent l’Europe au Moyen Age. Ceux qui sont, que D. noue protège, contaminés par cette terrible maladie, souffrent d’une manière horrible, et le devoir le plus élémentaire de chaque Juif est de leur prêter assistance dans la mesure de ses moyens.
Cette pandémie prend des proportions de plue en plus effrayantes, elle arrive, hélas, aux portes même de notre communauté, et nous interpelle : des questions à propos de la justice divine jaillissent à l’esprit, d’autant plus que le virus attaque de façon spécifique certains groupes humains, phénomène presque inexistant dans le cas du cancer ou d’autres maladies graves. ❑sera-t-on en déduire que c’est la justice divine qui châtie ainsi les hommes coupables d’un comportement répréhensible ? Position insoutenable pour plusieurs raisons : d’abord, le virus frappe également des Innocents’ ; ensuite, qui sommes-nous pour nous permettre d’interpréter les actes de D. et prétendre être son porte-parole ?

 

Logo de Kountrass

 

En lire plus

53 – Juillet 1995 – En souvenir de rav Moché Soloveitchik

EDITORIAL :

Un grand deuil nous frappait au moment de la mise sous presse du précédent numéro – avec la disparition de rav Moché Soloveitchik z. te. 1. de Zürich. Notre revue perd ainsi un guide aux précieux conseils qui ne nous a pas ménagé son actif soutien. Quant au judaïsme, il sera désormais privé d’une des plus éminentes autorités rabbiniques contemporaines – bien qu’il ait été relativement peu connu du grand public, car le rav Soloveitchik se distinguait par une discrétion et une modestie aussi profondes que naturelles. Nous lui consacrons un bref hommage.
Le rabbin Samy Klein 7″•r a été fauché dans la fleur de l’âge par les balles de la Gestapo il y a 51 ans, le jour du jeûne du 17 tamouz 1944. Nous présentons ici la biographie de cette figure qui nous semble exceptionnelle, tant par son indépendance d’esprit et par l’originalité de ses positions personnelles que par sa conception du judaïsme et ses projets pour l’avenir des Juifs de France. Disparu avant l’âge de trente ans, il a réussi au cours de sa brève existence à faire des études à l’Ecole rabbinique, à aller découvrir pendant un an une des plus grandes Yechivoth lituaniennes de l’époque (Telshe) et à devenir, durant la guerre, un des dirigeants de la communauté juive à la dérive. Les festivités ayant marqué le 50′ anniversaire de la libération des camps et de la victoire sur les nazis nous ont également incités à publier un article sur l’attitude des Alliés face au génocide de notre peuple. Alors que l’existence des camps d’extermination était déjà connue, et que de toutes parts des Juifs dans le monde libre lançaient des appels désespérés pour une action militaire contre les camps ou leurs voies d’accès, les Alliés refusèrent obstinément d’engager leur aviation. Pourquoi ?

 

Logo de Kountrass

 

En lire plus

55 – Novembre 1995 – Le juste frappé par le sort

EDITORIAL :

Ce numéro paraît au moment où l’assassinat du Premier ministre Rabin bouleverse l’ensemble du peuple juif en Erets Israël, toutes tendances confondues. A notre grande honte, il a été perpétré par un Juif, s’affirmant religieux de surcroît, portant une kipa et déclarant étudier la Tora et ses lois. Un tel acte ne peut être justifié, ni par un débat idéologique, ni par des divergences politiques, ni par un sentiment d’injustice, aussi vif soit-il. C’est tout simplement un homicide et constitue une transgression d’un des Dix Commandements. Le Judaïsme orthodoxe a unanimement condamné cet assassinat politique, acte inadmissible, impardonnable.

 

Logo de Kountrass

 

En lire plus

56 – Janvier 1996 – Le ‘hatam Sofer contre la Réforme

EDITORIAL :

Le numéro que voici traite d’un thème historique : les réactions du judaïsme orthodoxe face au développement de la Réforme, et le rôle de premier plan qu’a joué à cette époque le rav Moché Sofer, plus connu sous le nom de liatham Sofer, d’après le titre de son principal ouvrage. Un autre article, faisant suite à la parution d’une sorte de manifeste du mouvement massorti de France, prouvera combien le débat d’alors est resté actuel.
Voici quelques mois déjà un évènement a fortement troublé les esprits tant en Erets Israël que dans le monde : un jeune Juif, se présentant comme religieux, a commis un meurtre sur la place publique. Notre précédent numéro n’ayant paru que quelques jours après l’affaire, nous n’avions pas à ce moment assez de temps ni, d’une certaine manière, de recul, pour exposer les réactions du judaïsme orthodoxe face à cette tragédie aux lourdes conséquences.

 

Logo de Kountrass

 

En lire plus

58 – Mai 1996 – Tora et Musique

EDITORIAL :

La musique et la Tora. Il nous a semblé important d’aborder ce thème, à la fois à cause de l’influence que peut avoir la musique, mais aussi pour susciter une réflexion sur les excès qui ont eu lieu dans ce domaine.
Encore plus que les arts plastiques, la musique sait pénétrer jusqu’à notre âme et la faire vibrer. Nos textes, qui se sont appliqués à décrire ce phénomène, nous permettent de percevoir avec l’aide des commentateurs ses incidences variées, notamment à travers l’image biblique de Youval : la musique peut être utilisée dans une optique entièrement spirituelle aussi bien qu’orientée vers les dépravations les plus profondes.

 

Logo de Kountrass

 

En lire plus

59 – Juillet 1996 – La Yechiva

EDITORIAL :

Ce numéro de Kountrass vous parvient pendant les fêtes, à l’heure où l’ensemble du peuple juif élève sa prière et forme des voeux pour être inscrit dans le Livre de la Vie — et nous souhaitons à tous nos lecteurs qu’il en soit ainsi pour eux.
Dans la présente parution, nous publions le premier pan du dossier consacré à « La Yechiva ». Bien sûr, ce thème nous sert de prétexte pour retracer l’histoire d’un phénomène sans pareil : le développement de la Tora orale. En effet, c’est dans l’enceinte de la « Yechiva » que l’interprétation de la Tora écrite s’est structurée et les textes ainsi générés constitueront désormais la matière étudiée dans toutes les futures Yechivath à travers le temps et l’espace. Nous avons donc consacré de longues pages à l’histoire de la formation de la Michna, puis de la Guemara, tant celle rédigée à Jérusalem que celle de Babylonie, — sans oublier l’ancien et vénérable Beth haimidrach de Chem et ‘Ever. Un chapitre est également consacré à la période où la prophétie existait encore dans le peuple d’Israël, et où par conséquent des questions d’interprétation des textes pouvaient être résolues par un recours au prophète, avec les problèmes que cette intervention soulève.

 

Logo de Kountrass

 

En lire plus

Vers le Haut