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175 – Mai 2014 – La Sinath ‘Hinam La haine gratuite responsable de la destruction du Temple

A propos de la période du ‘Omer

Vous compterez chacun, depuis le lendemain de la fête, depuis le jour où vous aurez offert l’Omer du balancement, sept semaines, qui doivent être entières ; vous compterez jusqu’au lendemain de la septième semaine, soit cinquante jours, et vous offrirez à l’Éternel une oblation nouvelle » (Wayiqra/Lévitique 23,15-16).Nous voici donc à nouveau dans la période du ‘Omer. La Tora nous oblige à effectuer un décompte de jours, entre le second jour de Pessa’h et la veille de la fête de Chavou’oth. Il est clair pourtant que ces jours n’ont pas besoin de nous pour défiler dans l’éphéméride du temps ! Que signifie dès lors cette obligation d’en effectuer le décompte ? Nous avons l’habitude de faire des comptes : combien d’argent nous avons, combien d’économies nous avons faites, combien de voitures nous possédons (en miniature, pour les jeunes, puis en réel plus tard), et le reste à l’avenant. Ces divers comptes ont tout de même ceci de commun qu’ils concernent le matériel, et uniquement ce domaine. Aucun décompte spirituel n’est concevable dans le fonctionnement commun à tous, dans le monde qui est le nôtre. Aucun. Au point qu’une telle notion elle même a quelque chose d’étranger : que peut bien vouloir signifier « effectuer un décompte » dans le domaine de la spiritualité ? Il ne peut évidemment pas être question de l’amoncellement des mitsvot uniquement, bien que ceci soit également une donnée importante, « un homme sage accumule les bonnes actions » (Michlé/Proverbes 10,8).

 

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174 – Avril 2014 – Les rêves, c’est sérieux !

La « théorie des genres »

Il n’est pas sans intérêt de relever le fait que, de nos jours, l’extrémisme relève la tête un peu partout, amenant dans son sillage revendications et contestations, dans des domaines pourtant jugés, jusque-là, intangibles. Des données comme l’identité individuelle ou une cellule familiale composée d’un papa et d’une maman… étaient autrefois banales, faisant partie de la normalité pour tous, et particulièrement pour nous !
Mais apparemment, cela ne l’est plus pour le monde occidental. Déjà, la « révolution des étudiants » de 1968 avait provoqué la chute des structures établies : la famille, la considération envers les anciens, le respect de la pudeur. Depuis lors, les choses n’ont cessé de se dégrader… La famille, en particulier, se porte de plus en plus mal : les quelques enfants nés de couples « classiques », unis par les liens du mariage, ont aujourd’hui toutes les chances (50 % selon les statistiques) de se voir ballottés entre des adultes finalement séparés, formant de nouveaux couples et se séparant encore après quelques années pour arriver à une nouvelle équipe parentale… Malheureusement, ce n’est pas tout : il existe maintenant la nouvelle tendance « mariage pour tous », formule antinature par excellence, ajoutant au désarroi des enfants élevés dans ce genre de cocon familial. Mais quelle est l’origine de ce nouveau mal ?
Elle ne réside, en réalité, que dans la contestation de la « théorie des genres », selon laquelle, quel que soit le corps avec lequel on naît, on n’aurait pas de « genre » (féminin ou masculin) avant que la société, l’environnement, ne l’impriment en nous. Il n’y aurait pas a priori de distinction naturelle entre hommes et femmes. On prétend que c’est, tout au plus, une « théorie » comme une autre, et qui est, par définition, non prouvée…
Tel sociologue affirme que “masculinité et féminité ne sont pas des substances « naturelles » inhérentes à l’individu, mais des attributs psychologiques et culturels, fruits d’un processus social au cours duquel l’individu acquiert les caractéristiques du masculin ou du féminin.” Autrement dit, la « théorie du genre » n’existe que dans la tête des opposants à l’égalité des droits. Elle est donc contestée, et l’éducation nationale est priée de cesser de s’y tenir, pour rejoindre une position plus « objective » ! En résumé, même les distinctions les plus naturelles entre les genres doivent cesser d’être respectées ou encouragées.

 

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173 – Mars 2014 – Qui est ‘amaleq ?

Le numéro 173 de Kountrass.

Nous voici donc déjà en Adar chéni, avant Pourim, à la fin de l’hiver. La fin de l’hiver ? Mais qu’en est-il de l’hiver et des pluies en Terre sainte ?
Sauf une tempête de neige très rude, bloquant Jérusalem et ses alentours durant plusieurs jours et apportant la moitié des précipitations de l’année, le reste du temps, les pluies ont terriblement manqué.
Même quand les météorologues prévoyaient des jours de pluies, le résultat était décevant : quelques gouttes, et c’était tout ! Ceci, en veille d’année de Chemita, quand les pluies ont une importance double ! Mais ce ne sont malheureusement pas les seules mauvaises nouvelles dans le pays… Nous avons été bouleversés par plusieurs graves accidents ayant eu lieu à cette même période, des incidents sortant de l’ordinaire. Là, à Guilo, c’est une famille tout entière qui a été réduite à néant (Avraham Tofen, son épouse et leur fils unique), à la suite d’une explosion de gaz ; ailleurs, cela a été un empoisonnement dû à l’utilisation d’un insecticide provoquant la mort de deux petites filles, et mettant en danger les jours des deux autres fils de la famille Gross, en faveur desquels le peuple juif tout entier a prié ! Aujourd’hui, ils sont hors de danger, après une dizaine de jours durant lesquels ils étaient inconscients et vivaient sous assistance cardiaque et respiratoire.
Politiquement, la situation n’est guère plus réjouissante. L’expérience nous a prouvé que ce qui se passe en Terre sainte n’est pas tellement compréhensible pour les gens vivant à l’étranger. La politique locale et ses actuelles lourdeurs échappent totalement à la sensibilité des Juifs de la gola – au point que nous finissons par éviter plus ou moins d’en parler dans nos colonnes ! –, mais il n’empêche que jamais, au grand jamais, l’establishment politique n’aura oeuvré en Israël de manière aussi virulente contre l’application de la Tora dans le peuple juif, luttant contre tout ce qui a été admis durant les 60 dernières années dans le domaine du status-quo religieux, et faisant tout pour contrer l’ardeur de ceux qui se dévouent pour étudier la Sagesse que l’Eternel a accordée à Son peuple. Pour le public respectueux de la Tora, qui voit les atteintes portées à la pratique juive dans le pays, c’est une période difficile. Tout le monde peut constater que l’image d’Israël s’est très fortement dégradée dans le monde : les Nations ont décidé, sous l’influence d’Obama, d’accorder leur « chance » aux Iraniens, et de lever le joug des sanctions portées contre eux. Le président des Etats-Unis a même délégué son ministre des Affaires Etrangères, John Kerry, pour forcer la main aux Israéliens et aux Palestiniens et les amener à des accords de paix – à laquelle pourtant nul ne croit – qui mettront en danger les Juifs vivant en Terre sainte, et plus encore ceux qui s’obstineront à vouloir résider dans les territoires sous domination entièrement palestinienne.

 

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172 – Février 2014 – Aller chez les médecin ? jusqu’où et comment se soigner d’après la Tora

La morale de l’Histoire

*Sur la base d’un éditorial du Yated Nééman du 6 téveth
Je suis, moi, tout à la paix, et quand je la proclame, eux ne méditent que guerre » (Tehilim/ Psaumes 120,7). Nous savons bien, entre nous, qu’Israël ne veut que la paix. Qu’est-ce que ce pays aurait à gagner à se trouver constamment en état de guerre, à être menacé sans cesse par des ennemis, qui vivent sur son territoire ou sur ceux qui l’entourent, et qui ne parlent que de détruire Israël ?

Mais cette compréhension première, évidente et logique, est actuellement battue en brèche par les Nations. Israël est bloqué : comment exiger de l’Iran de cesser sa course vers l’arme nucléaire, quand le président de ce pays a changé de ton, et parle de paix ?
L’Occident adore ça. Et lorsque c’est Israël qui est accusé d’entretenir la guerre, l’Occident applaudit. Israël, qui a pourtant déjà démontré par le passé qu’il était prêt à des concessions pour arriver à la paix – comme cela a été le cas face aux Palestiniens, en particulier – se retrouve accusé, dans le monde entier, d’être un opposant chronique à la paix… Il faut savoir que telle est la conduite classique des gens qui cherchent la belligérance ! Parler de paix et chercher la guerre. Le monde se laisse avoir par des belles paroles et ferme les yeux devant les actes.
Le Malbim, sur le verset cité en introduction, écrit : « Bien que je sois en paix avec eux, et quand je parle – avec eux, en paix – eux visent la guerre.
Je parle sincèrement de la sorte, mais eux, parlant de paix, préparent une embuscade, dans leur haine gratuite – en cela, leur conduite est pire que celle de Méckhekh et des habitants des tentes de Kédar [peuples cités deux versets plus haut], parce que leur haine est déclarée, et qu’avec eux, je sais comment me protéger de leurs attaques. »

 

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171 – L’implantation de la Tora en France au XIeme S.

Un grand notable a disparu . Un exemple pour l’ensemble du peuple juif !

 

Rav Moché Reichmann a été l’une des plus grandes fortunes du monde, occupant la dixième place parmi les riches. Mais ce n’est certainement pas pour ça que nous le regrettons !
Qu’est-ce que la fortune, dirait-il lui aussi ? « Reb Moché » a forgé une nouvelle ligne de conduite. Quand il est arrivé à Toronto, la ville était un vrai désert sur le plan du judaïsme, ce qui lui était difficile, lui qui avait connu la belle communauté de Tanger, la Shneider’s Yeshiva de Londres, puis les Yechivoth de Gateshead, de Poniewezh et de Mir. Que fit-il ? Il fonda tout. Grâce à lui, la communauté de Toronto est l’une des belles communautés, où la Tora vit et où se trouvent toutes les institutions, du ‘héder au Kollel ! Reb Moché a vécu la destruction du monde de la Tora d’avant-guerre, et il a vu aussi de ses propres yeux, pour y avoir vécu durant 15 ans, l’immense potentiel de la communauté sefarade, et les dangers qui le menaçait lui aussi. Que fit-il ? Il utilisa son immense fortune pour soutenir toute institution qui se destinerait à développer l’étude de la Tora ! De préférence pour le public sefarade.

 

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170 – Novembre 2013 – En souvenir du Rav ‘Ovadia Yossef

La routine …

 

Les fêtes sont passées avec ses intenses moments de prière. Comment casser la routine qui leur succède afin de prier avec ferveur tout au long de l’année ? C’est l’un des problèmes les plus délicats de notre service divin. Le prophète Isaïe dressa une liste de conséquences désastreuses au cas où le peuple juif ne prierait pas sincèrement et se laisserait aller à la routine : « Puisque ce peuple ne Me rend hommage que de bouche et ne M’honore que des lèvres, et qu’il tient son coeur éloigné de Moi, que sa piété à Mon égard se borne à des préceptes d’hommes, qui ont appris une leçon, Je vais continuer à faire avec ce peuple des choses surprenantes, inouïes, où la sagesse de ses sages sera limitée, où l’intelligence de ses gens d’esprit se voilera » (Yechay’ahou/Isaïe 29,13). Nous nous trouvons confrontés au problème de la définition de la partie cultuelle : est-ce un culte bien réglé à rendre à l’Eternel ? Ou s’agit-il d’un travail sur nous-mêmes, bien plus profond, où les règles qui le régissent et la musique qui l’accompagne ne sont qu’accessoires ?
La réponse devra engager certes notre intellect mais aussi et surtout notre coeur !
Elle est le sésame qui permet de comprendre cette obligation que nous avons tous, de prier, trois fois par jour… Le fait que nous devions prier trois fois par jour montre bien qu’il s’agit, à chaque fois, de faire le point par rapport à soi et par rapport à notre relation avec l’Eternel, dans notre compréhension de Sa Présence dans le monde, afin de revenir vers Lui, de Le supplier de nous accorder la bonne santé, notre subsistance, et tout ce que nous désirons. Que s’est-il passé depuis le matin, depuis Cha’harith ?
Nous avons passé la matinée dehors (avec tous les dangers spirituels que cela comporte), dans le métro puis au travail, nous avons parlé avec nos collègues et reçu des gens, mangé et papoté. N’avons-nous pas un peu oublié l’Eternel ? Min’ha nous amène à nous reprendre, à réviser notre relation avec D’, et à recalculer notre attachement à la Tora. Il en sera du même pour ‘Arvith, et pour Cha’harit du lendemain… Si nous devons prier trois fois par jour, c’est que des épreuves redoutables nous attendent tout au long de la journée.
Seul cet antivirus qu’est la prière nous permet d’y faire face.

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169 – Octobre 2013 – Mentir ? Presque jamais

le Bagats et les immigres illegaux en Israël

 

L’Le problème des immigrés illégaux, d’origine africaine pour la plupart, est fort lourd en Israël : longtemps la frontière avec le Sinaï était facilement franchissable. Des dizaines de milliers d’immigrants clandestins l’ont franchie et se sont installés un peu partout dans le pays, en particulier à Elat et à Tel Aviv, se regroupant dans des quartiers entiers et entrainant la fuite des habitants locaux. Ces immigrants amènent des maladies, de la violence et d’autres soucis. Une sérieuse fermeture des frontières et une politique intransigeante envers ces immigrants a fini par enrayer le mouvement, et pratiquement plus personne ne traverse la frontière.

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168 – Septembre 2013 – Comment fêter Roch Hachana ?

A la veille de la nouvelle année

Q’uel grand bienfait l’Eternel accorde au peuple juif, en lui donnant une période durant laquelle il doit revoir ses actes et reformuler son avenir ! Car telle est la nature de Roch haChana puis de Yom Kippour, ces Grandes Fêtes que nous allons vivre sous peu. Que pouvons-nous revoir, à quoi devons-nous penser, comment reformuler notre avenir ? Bien entendu, ce sont des questions que chacun doit se poser. Toutefois, une remarque du rav Guidalia parue dans sa Iguéret ha’Hinoukh (juin-juillet 2013) a attiré notre attention : la jeunesse juive orthodoxe de France est en voie de disparition, écrit-il ! Il arrive à cette conclusion en mettant de côté la communauté vieillissante qui fréquente les cours et les Kollelim en France. Il reconnaît toutefois que le nombre d’écoles juives augmente, mais pas celui des jeunes adolescents. Une partie bénie s’est rendue dans les Yechivoth en Erets Israël, mais quand il s’agit de renforcer les Yechivoth françaises, c’est à des ba’hourim israéliens que l’on fait appel (en sachant que ce n’est pourtant pas forcément une bonne chose pour eux que de leur faire découvrir le matérialisme sans mesure de la France…). Nos adolescents titubent, ne savent pas comment gérer la Tora et les mitswoth, en parallèle avec la vie française, sa permissivité, sa perméabilité à toute incitation aux passions et à la chair, sa décadence.

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167 – Juillet 2013 – Eliahou Hanavi

Les derniers « birourim » (les dernières épurations)…

D’une certaine manière, la période actuelle est très positive ! Les ouvrages saints disent qu’à la fin des temps, une période de « birourim », de « tirages au clair » de nos positions, aura lieu. Chacun sera alors obligé de clarifier sa foi, sa conduite et son adhésion à la Tora. Les difficultés d’une telle période seront telles, que nos Sages ont pu écrire sur la période pré-messianique : « Qu’elle arrive, mais que je ne sois pas là pour la voir ! » (Sanhédrin 98b). Quand on pense à la Shoah, qui était de l’avis de tous l’une des phases de la période pré-messianique, on peut comprendre cette expression de nos Sages sans difficulté aucune : peut-on imaginer période plus redoutable que celle-ci ? Toutefois, le Machia’h n’est pas venu. Plus encore : nous sommes confrontés à d’immenses difficultés et à des épreuves redoutables. D’une autre nature, toutefois. Il semble que ses difficultés peuvent être classer en deux catégories : celles nous frappant du côté des taavoth (des tentations, plaisirs physiques), et celles nous attaquant du côté de la foi, nous amenant à nous demander si notre voie est réellement la bonne, et en tout cas nous forçant à déployer un très grand dévouement pour pouvoir continuer sur notre lancée.

 

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166 – Juin 2013 – L’éducation des jeunes filles la révolution de Sara Shnirer

Savoir Vivre

Pourquoi pensons-nous que Lapid ne conservera pas son poste longtemps ? Prenons les deux cas suivants, que nous avons vécus (précisons, à l’attention de ceux qui connaissent le quartier : Bathé Ungarn, et Heqdech Biedermann). L’objectif est semblable, les manières d’agir sont différentes. Dans le premier cas, il s’agit d’un responsable immobilier qui souhaite ajouter deux étages à un immeuble qu’il gère, en sachant que ces travaux vont gêner les habitants. Il décide de les convoquer et de leur annoncer leur projet de la manière suivante : « Nous envisageons d’ajouter deux étages à votre immeuble, à votre détriment, il est vrai. Mais nous allons également ajouter une pièce à votre appartement, gratuitement. » Inutile de dire que toute l’opération s’est déroulée sans le moindre incident ! Un autre groupe a voulu construire un centre commercial dans la série d’immeubles dont il avait la responsabilité… de force.

 

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