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154 – mai 2012 – La résistance spirituelle juive en France durant la Shoah

Lendemain de Passa’h

Quels doivent être, en fin de comp­te, nos sentiments au lendemain de Pessa’h?
Le Ramban livre, à la fin de la parachath Bo ( Chemoth!Exode13,16), une grande idée concer­nant la sortie d’Egypte : « Des grands miracles qui se sont déroulés aux yeux du monde entier, on en arrive aux miracles discrets … » – ceux qui nous arrivent au quotidien, quand tout marche bien et même quand les choses ne suivent pas la voie que nous souhaitions, sans oublier le fait, constant quant à lui, que parmi les innombrables cavités et les nombreuses ouvertures de notre corps« aucune d’entre elles ne cesse de fonction­ner car si cela arrivait, il est su devant le Trône céleste que nous ne pourrions rester même une heure en vie. »
La toute-puissance de l’Eternel s’est dévoilée aux habitants du monde entier lors de la Sortie d’Egypte. L’humanité en a été troublée, car elle a dû constater que l’ordre naturel n’était pas celui qu’elle pensait, mais dépendait au contraire tota­lement et sous tous les angles, dans le ciel et sur terre, dans le règne végétal, animal et humain, de la décision absolue du Maître du monde Qui domine tout, absolument tout.

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152 – Mars 2012 – Le retour aux sources : nouveauté, ou simple répétition du passé ?

Le mois d’Adar

un parallèle entre le mois d’Adar et l’ac­tualité s’impose de lui-même: quelle dif­férence entre les menaces et les décrets pris par Haman en son temps, le Premier Ministre d’Assuérus, à Suze, et celles proférées de nos jours par Ahmadinejad contre notre peuple ? Il s’agit du même discours, de la même volonté de détruire tout le peuple juif.
Haman était officiellement un descendant de ‘Ama­leq, disent nos Sages, mais Ahmadinejad ? Il faut au moins reconnaître qu’il souffre d’un syndrome ama­lécite de typologie classique : il est prêt à amener son propre peuple à la catastrophe, à risquer finalement une attaque généralisée des Nations, ou au moins des Etats-Unis, ou peut-être d’Israël, il met les Iraniens dans une situation dramatique sur le plan économi­que, il dilapide tout l’argent du pétrole pour fabriquer une bombe atomique et armer le ‘Hezbollah et quel­ques autres organismes terroristes de la région …
Cette conduite n’est pas sans rappeler celle d’un autre peuple, qui, voici quelques décennies, s’est conduit de la même manière : les nazis ont donné la préférence à l’immense appareil de destruction des Juifs plutôt que de se tourner vers les divers fronts sur lesquels leur pays devait alors se défendre …
Or c’est exactement ce qu’a fait ‘Amaleq en son temps : ce peuple savait que la « baignoire était brû­lante» (Tan’houma Ki Tétsé), mais n’a pas hésité à s’y plonger, afin de la refroidir – car pour ‘Amaleq, et pour ses descendants, le but principal de leur vie est de s’en prendre au peuple juif et à tout ce qu’il re­présente dans Je monde, son message de spiritualité et de morale, de conscience et d’humanisme, quitte à se suicider pour défendre leur propre anti-spiritualité ! « Ils vous ont poursuivis comme le font les abeilles » (Devarim!Deutéronome 1,44), Rachi expliquant cette comparaison : « De même que cette abeille, quand elle pique un homme, meurt de suite, de même eux, dès qu’ils vous frappaient, mouraient sur le champ … » Ils le savaient, et pourtant ils insistaient …
Cette conduite d’Ahmadinejad est donc intéressante, parce qu’elle nous permet de supposer que son essen­ce est amalécite.

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153 – Avril 2012 – L’homme, l’arbre des champs…

DE LA LIBÉRATION À LA LIBERTÉ

Au moment où le Tout-Puissant annonce à Moché la Sortie d’Egypte, Il partage cette annonce en quatre « termes de délivrance » ( « arba’ lechonoth chef gueoula » ), dont deux traduisent la « sortie » de l’état négatif ( « Je vous sortirai des souffrances » et « Je vous sauve­rai de l’esclavage » ), et deux expriment le passage à une situation << positive » (« Je vous libérerai avec un bras étendu », et enfin « Je vous prendrai pour peuple et Je serai votre D’ » Chemoth/Exode 6,6-7). La séquence de ces diverses expressions est particulièrement signifiante, car elle implique une pédagogie de la liberté, qui est d’une importance extrême pour notre époque.
Dans un premier temps, il est clair qu’il s’agit, au niveau de la Sortie d’Egypte, de « libérer » les enfants d’Israël de l’état de servitude, afin de les préparer à recevoir la Tora au Mont Sinaï. Il n’est pas anodin que la Révélation soit précédée de l’intrusion d’Amaleq, qui cherche à empêcher Israël d’ar­river au terme de la Révélation du Sinaï : ‘Amaleq est un obs­tacle à la liberté.

Rav Lionel Cohn

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141 – Janvier 2011 – La royauté en Israel

Et le droit de Yehouda à la royauté

Passons à présent à Yehouda, fondateur de la principale maison royale en Israël. Nous ne serons pas surpris de constater que lui non plus n’a pas eu droit à ce rang sans que ses propres mérites ne le lui aient permis ! C’est ce qui ressort d’une inté­ressante discussion entre nos grands Sages, alors qu’ils étudiaient aux pieds de leur maître, rabbi Tarfon (Tossefia Berakhoth 4,16 – cf. Maharal, Netiv ha’anawa chap.6).

Divers avis sont en présence pour expliquer à quel titre Yehouda eut droit à la royauté.
La première proposition est que ce fut le courageux aveu de Yehouda dans l’histoire de Tamar qui lui fit mériter un tel honneur (Beréchith/Genèse 38, 15).
Yehouda avait en effet condamné Tamar à être mise à mort parce qu’elle était enceinte d’un incon­nu, alors qu’elle aurait dû attendre que le troisième fils de Yehouda la prenne pour épouse (à titre de Yi­boum). Tamar envoya alors les gages que Yehouda lui avait laissés lors de leur rencontre, sans dire publi­quement à quel titre il les lui avait remis. Yehouda avait la possibilité de refu­ser d’assumer la paternité des enfants qu’attendait Tamar, mais il fit le choix remarquable d’avouer que ces enfants étaient les siens. Là aussi, c’est le courage d’avoir fait cet aveu qui, selon cet avis, valut à Yehouda une telle récompense.

 

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150 – Janvier 2012 – L’autre…

Kountrass 150

Nous aimons bien tenter de comprendre ce qui se passe autour de nous, et rien n’est plus naturel. Toutefois, il n’est pas facile d’y parvenir, car les projections de nos propres conceptions ou désirs peuvent rapidement fausser notre compréhen­sion, et nous amener à de lourdes et graves erreurs.
A dire vrai, tant que ce n’est que nous qui commettons des erreurs de jugement et d’appréciation, ce n’est pas bien important: qui sommes-nous, finalement, pour que notre avis ait un quelconque intérêt? Le problème commence à devenir de loin plus inquiétant quand c’est une personne telle que le président des Etats-Unis, Barak Obama, ou celui de la France, Sarkozy, qui font erreur !Et quand le monde entier est convaincu de l’espoir que laisse entrevoir le « printemps arabe « pour l’avenir de !’Histoire: serions-nous enfin arrivés à un moment où la crise entre l’Occident et le Proche Orient va être résolue, où les Arabes vont rejeter les régimes totalitaires et san­glants sous la botte desquels ils souffrent tant, sans liber­tés personnelles, sans possi­bilité de trouver du travail et de vivre convenablement ?!
Obama et Sarkozy étaient convaincus que ce moment messianique était arrivé : le président américain a exigé que Moubarak démissionne – même si le dirigeant égyp­tien a maintenu une voie pro-occidentale toutes ces années, contre toutes les cri­tiques et tout ce qui a été ma­nigancé contre lui. Sarkozy a aidé les révoltés libyens à se révolter contre le dictateur absolu qui régnait dans leur pays, exploitant ce peuple et les ressources naturelles de son pays jusqu’au sang de ses citoyens. Ce n’est que maintenant que l’image cruelle de ces régimes, ou de celui de la Tunisie par exemple, com­mence à être réellement connue et comprise.
Le président de la Syrie tient encore, mais sans doute plus pour longtemps, et nul ne doute de l’importance des atrocités qu’il commet contre son propre peuple.
Mais de tous les côtés, l’image qui commence à se dessi­ner est inquiétante : les groupes les plus extrémistes sem­blent prendre la place des anciens dictateurs, et accéder de manière démocratique au pouvoir, à l’image des Frè­res musulmans en Égypte, et d’autres factions extrémistes en Libye et ailleurs. Tout le monde parle déjà de l’hiver musulman, et de l’inquiétant risque que l’ensemble des
pays musulmanss du pourtour méditerranéen finissent par tomber sous la coupe des groupes fondamentalistes ! Adieu la liberté, le respect des individus et des minori­tés, le travail pour tous et les conditions sociales ! Sans parler des inquiétudes profondes qui règnent à présent en Israël.

 

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143 – Mai 2011 – Faut-il croire au ‘ain hara’ ?

La providence nous protège

La Main de la Providence nous aide et nous protège, disent ceux qui avaient des doutes quant aux intentions réelles des Palestiniens!

Pour eux, il n’y a rien de plus fantastique que d’observer ce qui se passe devant nos yeux: il n’est pas possible d’y voir autre chose que la Main d’Hachem !
Et ce n’est pas la première fois qu’une telle intervention est sensible dans l’histoire dans laquelle nous sommes plongés.
Quiconque connaît la Charte du Fata’h (OLP) sait quelles sont ses intentions: jeter les Juifs à la mer et éradiquer la présence juive de Terre sainte, pas moins. Celle du ‘Hamas fait référence au triste faux antisémite, les Protocoles des Sages de Sion, pour justifier une position analogue. La seule différence concrète entre le Fata’h et le ‘Hamas est que ce dernier ne se contente pas de l’avoir écrit noir sur blanc sur son programme: cet autre organisme terroriste l’applique dans la réalité concrète, comme peuvent malheureusement en témoigner les Juifs qui vivent dans les alentours de son bastion, la Bande de Gaza.
Mais les « Palestiniens », déjà sous Arafat, sont devenus maîtres en matière de fourberies et de jeux politiques: d’un groupe insignifiant de gens en provenance des divers pays, limitrophes ou non, ils sont parvenus à se faire passer pour un peuple unifié, et à grimper dans l’estime des Nations, au point de parvenir, actuellement, à ce que de très nombreux pays soient déjà prêts à les reconnaître comme Etat indépendant.
Et Israël se retrouve de plus en plus isolé dans la société des Nations! Pourquoi refuser un tel droit aux Palestiniens, surtout à un Abou Mazen qui se présente comme un personnage prude et droit, et qui a abandonné le terrorisme de son prédécesseur! Que peut-on répondre à cela? Rien.
Du reste, Binyamin Netanyahou était en train de préparer un discours de haute voltige, du niveau que lui seul est capable de rédiger : il donnerait tout aux Palestiniens, tout en tentant de ne rien donner, mais serait obligé de faire des concessions, etc.

 

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134 – Novembre 2009 – La bible retrouvée dans l’histoire ?

Le papyrus d’lpuwer

Toute l’histoire du présent numéro commence chez nous avec le papyrus d’lpuwer. Nous en avons parlé dans un précédent numéro, et des lecteurs ont voulu en savoir plus.

Il s’agit d’un texte d’un prédicateur égyptien, qui dé­plore une situation catastrophique que son peuple a connue à une certaine époque. Comme les historiens officiels, pour des raisons qui sont les leurs -nous les verrons dans le présent numéro -, ont décidé que ce texte avait été écrit plusieurs siècles avant la période présumée de la Sortie d’Egypte, cette affaire ne nous concernait pas. Et ledit papyrus fut rangé dans la sé­rie des productions littéraires égyptiennes classique – Sans Plus

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133 – Octobre 2009 – La bonté dimension fondamentale du judaisme

Le bonté du peuple juif

La bonté dans le peuple juif – pourquoi aborder un tel sujet? Nul doute que l’époque actuelle nous y con­traint.
Tout d’abord, nous sortons d’une période de trois se­maines, durant lesquels la haine gratuite qui régnait entre les Juifs eut pour conséquence la destruction du Temple – attitude que nous n’avons pas encore réussi à dépasser, puisque le Temple n’est toujours pas re­construit. En conséquence, une réflexion sur ce que devraient être les relations humaines nous semblait bienvenue.
De plus, nous nous approchons de Eloul : n’est-ce pas le moment où nous devons abandonner la routine et revenir vers l’Eternel, avant les jours de jugement de Tichri qui s’approchent à grands pas ? Dans cet esprit également, une telle réflexion trouvait tout na­turellement sa place.
Mais à dire vrai, une troisième pensée, dictée par l’opinion du monde à notre égard, nous a poussés à concevoir le présent dossier : de plus en plus, de par­tout s’élèvent des critiques sur la « cruauté » des Juifs envers leurs voisins. Il nous semblait donc intéres­sant de prouver, à partir de nos sources, combien au contraire la générosité, l’humilité et l’aide à autrui font partie de nos valeurs les plus profondes. A l’inverse, quand dans l’histoire, lorsqu’une tribu étrangère au peuple juif – ayant réussi à s’infiltrer parmi nous – fit preuve d’une absence totale de bonté, le roi David n’hésita pas à repousser ses membres sans pitié. Peut-être ne convaincrons-nous pas le grand public par la parution de ces quelques articles, mais nous désirons au moins remonter le moral de nos frères en leur montrant que, quoi qu’on en dise, les valeurs qui sont les nôtres restent celles de l’amour d’autrui et du respect de la personne.
Toute personne au courant de la conduite des Juifs, les plus éloignés soient-ils de la tradition juive, sait quels efforts déploya Israël durant les guerres et con­flits de ces dernières décennies – qui lui furent tous imposés – pour éviter des massacres inutiles, au ris­que de voir des soldats juifs périr pour cela !

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119 – Avril 2007 – Difficile Cacherouth…

La Cacherouth de la viande

Pour la présente livraison, nous avons choisi de rejoindre les abattoirs pour y découvrir pourquoi la viande que nous achetons sous le label « cacher » atteint de tels prix ! Rapidement, nous avons compris grâce aux divers renseignements récoltés que les conditions d’abattage contemporaines ne facilitent pas du tout le travail des organismes de surveillance rabbinique : à la place de l’abattage local, opéré dans la cour du fermier par la main experte du Cho’het du village, l’abattage moderne exige que la che’hita soit effectuée dans des grands abattoirs, ce qui modifie considérablement la chaîne de travail habituelle. Or pour qu’une che’hita soit kachère, il faut que le cho’het travaille dans des conditions de tranquillité optimales, et puisse vérifier les poumons avec précaution et temporisation. Rapidement, nous avons pris conscience que l’abattage moderne entraînait de grands frais, et que les différences de prix avec la viande non-kachère étaient ainsi justifiées.
De plus, nous avons compris combien les hommes restent encore de nos jours importants dans la réalisation d’une che’hita de qualité, ainsi que nous allons le développer dans les pages qui viennent, et conclu en reconnaissant que la volonté de certains d’entre nous d’ob-tenir une che’hita impeccable et une viande aussi « glatt » que possible était complètement légitime.

 

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118 – Fevrier 2007 – Les derniers jours…

EDITORIAL

La période que nous vivons actuellement en Erets Israël est riche en événements les plus divers : guerre(s) quasi-permanente(s), attentats, déplacement forcé de population, scandales en tous genres éclaboussant l’ensemble de la classe dirigeante…
Ces événements malheureux ne sont certainement pas neutres. Outre leur teneur négative, leur cumul amène chacun à s’interroger : que se passe-t-il en Erets Israël ? Tout serait-il devenu mauvais, les gens comme les décisions ? Vers quel péril cela va-t-il nous mener ?
De notre point de vue, c’est tout le contraire qui est vrai : quand on voit que le peuple d’Israël, soutenu par la Providence divine à chacun de ses pas et à chaque phase de son Histoire, traverse de telles difficultés, c’est que quelque chose est en train de se préparer En-Haut.
Quand la puissance militaire du pays peut être tenue en respect par quelques milliers de terroristes, quand presque tous ses dirigeants sont soupçonnés de malversations et autres conduites inacceptables, quand ses citoyens sont chassés de leurs foyers et de leurs villages sans raison tangible, et sans même que les responsables du pays ne se soucient de leur réinstallation, l’effondrement de l’image de notre peuple qui en découle doit être à coup sûr interprété dans une perspective plus large.
C’est ce que nous nous proposons de faire dans le présent numéro : montrer que cette chute apparente ne signifie rien d’autre qu’une proximité de plus en plus évidente de la venue du Machia’h !
Car contrairement à ce que l’on peut penser, ce n’est pas avec faste, au son des tambours ni des trompettes, que le Machia’h viendra, mais plutôt dans une période sombre d’effondrement des valeurs et des certitudes qui étaient les nôtres.
C’est donc le sujet du présent dossier, consacré aux «derniers jours», ceux que nous sommes sans doute en train de vivre.

 

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Vers le Haut