33 – Mars 1992 – Tora et Science. La bénédiction des Kohanim

EDITORIAL

L‘année que nous vivons s’avère décidément fertile en surprises et en évolutions. Des pourparlers de paix sont engagées entre les divers pays de notre région, déchirée par plus d’un demi-siècle de guerres et de conflits sanglants, et même s’ils se déroulent lentement, ils laissent au moins espé-rer des changements fondamentaux dans l’attitude des peuples. Cette terre d’Israël, desséchée par plusieurs années sans pluies, vient de connaître un hiver qui bat tous les records en précipitations et en chutes de neige. Les progrès de la science modifient peu à peu notre connaissance de l’univers : ils sont attentivement suivis par des scientifiques juifs reli-gieux. Parmi eux, des grands savants et des chercheurs connus qui écrivent et publient beaucoup dans ce domaine, surtout en anglais ou en hébreu. En français, hélas, c’est plutôt le désert et le présent numéro de Kountrass tente de remédier à cette situation : le lecteur y trouvera plusieurs articles, enquêtes et interviews faisant le point sur les théories actuelles confron-tées aux croyances religieuses.

 

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L‘itinéraire personnel du Pr Haffkine est également relaté : homme de science de haut niveau, issu d’un milieu parfaitement assimilé, il a fait te-chouva et a légué toute sa fortune aux yechivoth. Nous consacrons aussi un chapitre à un tout autre domaine, celui de la Birkath cohanim et de sa pratique aujourd’hui. Cette mitswa a connu une évolution brutale : ainsi, depuis les drames et persécutions subis au Moyen-Age et lors des Croisades, les Achkenazim semblent avoir interrompu la pratique de cette belle et importante mitswa. Sauf en Erets Israël, où les cohanim de toutes les traditions prononcent quotidiennement la bénédic-tion des prêtres, qui s’achève par une prière pour la paix, tant nécessaire dans ce pays. Une autre évolution des moeurs est traitée avec beaucoup de doigté par le liakham Ya’akov Hillel, un éminent cabaliste de Yérouchalayim : qui est l’authentique tsaddiq…? Enfin la fête de Pessarh fait l’objet de deux études, l’une halakhique, l’autre philosophique. La Guemara déclare «En nissan nous avons été délivrés, et en nissan nous le serons à nouveau.» Nous prononçons tous nos voeux afin que cette profonde évolution de l’humanité parvienne à son stade ultime, dans un proche avenir et de notre vivant !

Rav H. Kahn

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