123 – Décembre 2007 – Le Diqdouq : le texte et sa structure

EDITORIAL

Le diqdouq dans la Tora : tel est le sujet du présent dossier de Kountrass. Qu’est-ce que le diqdouq ? Il est difficile de se contenter de traduire ce mot par « grammaire ». En effet, toutes les connaissances qui concernent l’enveloppe des mots du Texte de la Tora concernent cette matière. La juste prononciation des voyelles en est l’une d’entre elles le ton (montant ou descendant, milera’ ou mile’ïl) en est une autre, la cantillation une autre encore. Seuls les spécialistes ou les amateurs intéressés se sentent concernés par ces domaines du diqdouq – et ils ne sont pas très nombreux. Le lecteur constatera, à la lecture de ces quelques pages, qu’en fait tout fidèle se devrait de connaître les règles de la bonne lecture de la Tora et des prières, pour peu qu’il veuille accomplir d’une manière exacte les obligations que la Tora, ou celles que nos Sages nous ont imposé. Pour alléger la lecture du présent dossier aux personnes qui auraient souffert, en leur temps, des leçons de grammaire à l’école… nous avons publié – en annexe – une liste bibliographique des auteurs et un exposé des grandes règles de grammaire. Pour ces derniers, nous avons introduit dans le présent numéro bien d’autres articles.
Ils pourront découvrir le récit fort intéressant des miracles qui eurent lieu, durant diverses années de la Chemita, au mochav de Qommemiyouth, à la lisière du Négev. Cette agglomération agricole est l’une des premières à avoir voulu respecter intégralement les lois de la Chemita, sous la direction de leur rav de l’époque, le rav Biniyamin Mendelsohn zatsal. Ce rav – que son fils remplace à présent – était l’incarnation même de la Chemita en Erets Israël. Il a énormément œuvré en faveur du respect de cette mitswa, tant dans son propre fief qu’auprès de nombreux autres agriculteurs, apportant, en ces années difficiles, un esprit de dévouement et de courage inimaginable. Le fait demeure que les habitants de Qommemiyouth ont eu droit à des miracles surprenants que les Grands de l’époque ont demandé de faire connaître au public. Nous le faisons ici, à destination du public francophone.

 

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Un Juif qui a vécu la Shoah se rappelle dans les présentes colonnes les bienfaits que des « Justes » des nations lui ont prodigués, ainsi qu’à sa sœur. Mais il se demande aussi à haute voix quelles étaient les intentions réelles de ces aimables non-Juifs… La vie telle qu’elle est !
Un autre article nous conduira dans une contrée fort éloignée, le Birobidjan. Quoi de juif dans cette partie du monde ? Il s’agit d’un endroit où Staline a tenté d’apporter une réponse communiste au sionisme, et d’ériger en cette terre – vraiment pas promise – un Etat juif. L’échec a été flagrant, mais il reste tout de même quelques milliers de Juifs dans ce pays. De nos jours, un chalia’h ‘Habad s’y est installé et essaie d’y développer une vie juive. Le rav Cheiner parviendra-t-il à réveiller des derniers Juifs du Birobidjan ?
‘Hannoucca n’a pas été oublié, et un article est consacré à cette fête.
Une dernière visite nous amènera au sein de l’Alliance Israélite Universelle à Paris. Nous découvrirons les énormes richesses juives de cette institution guidé par son passionnant conservateur ! La bibliothèque qu’il dirige est en effet l’une des plus importantes au monde, et renferme des pièces d’une valeur tant financière que morale inestimable.

Rav H. Kahn

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