151 – Février 2012 – La femme et son respect
EDITORIAL :
Cela fait bien longtemps que le public orthodoxe n’avait pas subi de campagne de diffamation d’une telle ampleur en Erets Israël ! L’objet : « l’exclusion des femmes » dans les
autobus ! Combien d’encre n’a-t-on pas été versé à ce sujet —certainement bien plus que pour l’armement nucléaire iranien… Combien d’heures d’antenne n’ont-elles pas été consacrées à cette brûlante question, et combien d’inquiétude quant à l’avenir du pays n’a-t-elle pas été exprimée ! Pourtant, de quoi s’agit-il ? D’une conduite plus stricte, acceptée par tous, tant par les hommes que par les femmes des milieux concernés ! D’une meilleure façon de se comporter dans le domaine de la tsni’outh, conduite adoptée du reste non à Bene Braq ou à Jérusalem… Ce ne sont que dans quelques milieux plus « froum » que cette séparation positive a été mise en place, et, que dire, grand bien leur fasse ! Disons-le clairement : quand nous sommes amenés à emprunter un autobus « méhadrin », nous adapterons nous aussi, sans hésitation. La première règle de « dérekh érets » consiste à accepter ce que l’autre trouve bien de faire, n’est-ce pas ?