Schlammé

231 – Mai 2020 – Corona, corona Qu’est-ce que tu veux de nous ?

Réflexions sur la présente période

Plongés que nous sommes dans une période surprenante, déconcertante, innovante, nous avons pensé que l’urgence était de préparer un numéro tournant entièrement autour du sujet qui nous concerne tous, le corona.
Le lecteur trouvera sans doute des informations supplémentaires à ce sujet, tant au niveau de l’enseignement transmis par nos rabbanim qu’à celui de ce qui a paru dans la presse qui suit l’actualité et tente de la décrypter pour le public. De même, divers textes seront rapportés, se faisant l’écho d’épidémies survenues dans l’histoire et dont l’humanité a fort souffert, en particulier le peuple juif. Tout ceci permettra de mieux comprendre la période que nous vivons.
Evidemment, l’une des grandes interrogations reste celle de savoir vers quoi tout ceci va nous mener cette fois-ci. Certains se sont permis de sortir leurs trompettes pour annoncer haut et fort la venue imminente du Machia’h. Tout en applaudissant à l’annonce d’une telle bonne nouvelle, puisque nous devons effectivement attendre à tout moment sa venue, nous sommes toujours gênés par ce genre de proclamations : qui nous permet-il de le dire ? Avons-nous des prophètes parmi nous ? Tant que Eliahou le prophète n’est pas venu, pour justement annoncer la venue du Machia’h, nous ne pouvons pas le faire.

 

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204 – Avril 2017 – Moché Rabbénou

Pourquoi rester honnête?

Parfois, la vie politique peut nous conduire à des conclu- sions morales précieuses. Il n’est pas mauvais d’en prendre conscience, et de l’inscrire sur son propre calepin, afin de ne pas commettre, dans son itinéraire personnel, les mêmes erreurs.

La mode de nos jours, est de salir les hommes politiques par le biais de scandales divers et originaux, afin de les affaiblir, et ainsi d’obtenir les résultats attendus. C’est ce qui se passe actuellement en France ; c’est la dynamique lancée aux Etats-Unis d’Amérique contre le Président, pourtant élu légitimement ; et c’est ce que nous vivons en Erets Israël depuis quelques mois avec le Premier Ministre Netanyahou : une opposition sourde s’est organisée contre lui, afin de le faire tomber, ce que ses détracteurs ne sont pas parvenus à réaliser par la voie d’élections en bonne et due forme. Dans ce but, divers dossiers sont présentés à la foule dans les media (qui sont tous situés du même côté de la basse-cour politique), puis passent au mode pénal quand des enquêtes sont lancées, puis, parfois, des procès sont intentés (l’exemple le plus flagrant a été celui des « soupçons » planant sur le Professeur Fried- mann, alors fraichement nommé ministre de la Justice, ce qui l’a amené à démissionner, puis à constater que le procès d’intention était parfaitement vide de contenu  mais il avait déjà démissionné… Son vrai crime : avoir voulu s’en prendre à la toute-puissance de la cour suprême locale…).

A un moment précis, nous nous sommes dits : stop, voilà, la limite est dépassée, et c’est la fin de cette campagne. Quand était-ce ? Quand l’un des scandales présentés avait pour origine une discus- sion entre Nouni Mosès, le directeur du quotidien Yedi’oth A’ha- ronoth, et Netanyahou, quand Mosès proposait une amélioration significative des comptes-rendus concernant le Premier Ministre, moyennant une diminution de la place du seul et unique journal soutenant Netanyahou : Israël haYom et qui portait atteinte à la suprématie de Yedi’oth A’haronoth.

En quoi était-ce une nouvelle tache sur le front de Netanyahou ? N’avait-il pas raison d’écouter ce que lui proposait Mosès – et de le Ifaire enregistrer ? C’est qu’il a plaidé, et à juste titre.

 

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