qabbala

110 – Novembre 2005 – Les Guilgoulim

EDITORIAL

Ce nouveau numéro du magazine est consacré en grande partie à un sujet hors du commun : celui des Guilgoulim, soit la réincarnation. Le fait est que, de nos jours, où le matérialisme a atteint un niveau sans précédent, le monde manifeste une tendance renouvelée à se tourner vers des aspirations spirituelles. Si, pour le sujet qui nous concerne, voici quelques années encore, nul n’était prêt à croire au principe des guilgoulim et au retour des âmes dans d’autres corps — sans parler de la notion même d’âme ! — de nos jours, le « News Age » aidant, de nombreuses notions spiritualistes reviennent à la mode. C’est pourquoi, il nous a semblé bon d’ouvrir ce dossier, et de faire le point sur ce que les sources de la Tora révèlent à ce propos. Le lecteur verra que c’est en fait la Qabbala qui a le plus clairement explicité ces notions, et montré qu’il s’agit d’un élément intrinsèque à la compréhension de la Tora. Il est vrai, il faut le remarquer, que l’on ne trouvera pas de preuves directes et sans équivoque de l’existence de ce phénomène dans les sources bibliques elles-mêmes, ce qui laisse sans doute à chacun son libre arbitre dans ce domaine. Cela entre dans le cadre de la rétribution qui est donnée à l’homme en fonction de ses choix et de sa conduite personnelle.

 

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124 – Février 2008 – Les débuts de la ‘Hassidouth

EDITORIAL :

Traiter des débuts de la Hassidouth s’est avèré – au fur et à mesure de La rédaction du présent dossier – comme un sujet présentant des difficultés non négligeables !Tout d’abord, établir une biographie reconnue du Safi,’ Chem Tov est tout un art. Nous avons fini par demander à un des auteurs contemporains les plus autorisés à ce sujet, le rav Mordekhaï Gerlits, de nous prêsenter ses conclusions à ce propos. L’aura de sainteté et de grandeur qui entoure rabbi Israël Ba’at Chem Tov explique peut-être le fait que ni ses contemporains, ni les générations suivantes ne sont parvenus à nous livrer une biographie digne de confiance de cette haute personnalité du judaïsme la légende et la réalité se mêlant souvent avec intensité, seule une personne impliquée dans la *Hassidouth et s’y intéressant toute sa vie durant, nous a semblé capable d’arriver à des conclusions valables – les-quelles devraient voir le jour dans un proche avenir en deux lourds volumes…
Nous avons fait appel à un autre auteur important en la personne de rav Ya’akov Lipchits – qui a été, au milieu du XIX’ siècle, le secrétaire de rav Yits’haq El’hanan Spector de Kovna (Kaunas) – pour nous présenter l’innovation que la ‘Hassidouth a apportée au peuple juif dans son ensemble. Dans un autre article, nous nous sommes efforcés de faire le point sur quelques différences existantes entre les deux grands courants de la communauté juive achkenaze, les ‘Hassidim et les « Mitnagdim »

 

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128 – Octobre 2008 – Le judaisme alsacien

EDITORIAL :

Si de nos jours le Judaïsme français est relativement unifié grâce à l’arrivée et au développement des communautés juives d’Afrique du Nord, au sein desquelles ont subsisté quelques rares îlots ashkénazes, sa composition actuelle n’est certainement pas celle de la communauté juive d’antan. La Provence juive d’autrefois avait son rite, Bordeaux suivait le sien, la Lorraine avait ses originalités, et l’Alsace elle aussi se distinguait des autres provinces françaises avec son rite propre. Ceci, pour la période de la Renaissance. Il faudrait aussi parler de la haute période de nos grands maîtres du Moyen-âge, Rachi et ses successeurs, qui nous sont connus de par leurs différents ouvrages (le Ma’hzor Vitry et autres). Nous savons ainsi que déjà à l’époque certains Tossafistes suivaient le rite séfarade tandis que les autres, la majorité sans doute, était ashkénaze. Toutefois, la plupart de ces rites ont pratiquement disparu : rares sont ceux qui les pratiquent encore, et la richesse spirituelle de ces communautés a bien disparu. Ou alors — et il est sans doute plus exact de le dire ainsi — le travail de mise au point des minhagim et de clarification des conclusions de Halakha auquel ils se consacrèrent fut ensuite reconsidéré par les générations plus tardives, comme celle de rabbi Yossef Caro ou du Rema, rabbi Moché Isserlis, pour être finalement accepté et appliqué par l’ensemble du peuple juif, ou à tout le moins par la majorité de composantes de notre peuple. Ainsi, leur bagage spirituel ne s’est pas perdu : il a été adapté dans la voie commune à toutes les communautés d’Israël. Nombreuses sont en effet les conduites que nous suivons dans la vie juive de tous les jours, qui reposent en fait sur les conclusions du Maître de Troyes qu’était Rachi, ou sur les décisions finales de Rabbénou Tam ou de l’un ou l’autre des Tossafistes d’une part, ou sur celles des grands maîtres espagnols, dont les analyses et les conclusions sur d’innombrables points de Halakha ont tout autant influencé les conclusions du Choul’han Aroukh.

 

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138 – Juillet 2010 – Le Erev rav

EDITORIAL :

Notre période ne cesse de surprendre : si un certain consensus règne parmi les Juifs – pour la majeure partie d’entre eux –, certains continuent à se comporter d’une manière inique et n’hésitent pas à délégitimer le peuple auquel ils appartiennent, ne se gênant pas pour commettre les pires actes contre leurs propres frères. Certains noms sont connus : Goldstone a récemment défrayé la chronique en agissant de cette manière, mais de nombreuses autres personnalités juives du monde universitaire occidental n’hésitent pas non plus à se lever contre leur propre peuple, à proclamer qu’il faut s’opposer à Israël et boycotter ses enseignants des enceintes académiques de par le monde. Certains journalistes israéliens abondent dans ce sens-là également, et, quand on réfléchit, on s’aperçoit que presque toujours ce sont nos propres frères qui nous font le plus de mal – à l’image de Dror Feiler, cet artiste juif qui vit en Suède et qui semble avoir été à l’origine au moins partiellement de l’initiative de la « flottille de paix » dont l’arraisonnement a coûté tellement cher à Israël dans la guerre médiatique que nous livrent nos ennemis ! Des organismes, fondés souvent par des Juifs, œuvrent partout dans le monde contre notre peuple, cherchant par tous les moyens à ternir l’image de leurs frères.

 

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112 – Mars 2006 – En souvenir du Rav Kadouri zatsal

Le décès du rav Yitsh’aq Kadouri

Le présent numéro du magazine paraît après le décès du rav Yitsh’aq Kadouri zatsal. Le plus ancien des Qabbalistes d’aujourd’hui, qui a vu trois siècles
(selon le décompte civil), grand connaisseur tant des textes classiques du « niglé » (la Guemara) que de ceux du « sod » (la Qabbala), jouissait d’une réputation hors du commun. Nous nous devions donc de lui consacrer plusieurs textes.
Nous avons ainsi tenté de décrire sa vie, depuis la Bagdad de l’âge d’or jusqu’au début de la Jérusalem moderne, avec la fondation de la Yechivath Porat Yossef. Comment faire parler un Qabbaliste de cette dimension ? Heureusement pour nous, d’autres s’en sont chargés, et une interview, datée de quelques quinze ans, a paru sur le site que la famille a fondé. Nous l’avons reproduite dans nos colonnes. On ne peut parler des Qabbalistes sans évoquer leurs « pouvoirs ». Nous avons donc dédié quelques lignes au thème de la Qabbala ma’assit et des Kamiy’oth.
Le dossier de notre précédent numéro, le « progrès », se voit compléter dans la présente édition par trois articles complémentaires !
Le premier est une véritable antithèse de celui paru dans le numéro précédent, et montre que, par le biais d’un texte du Zohar que le progrès a été voulu par la Providence divine, dans le cadre du grand projet de l’Histoire.
Ces considérations optimistes n’empêchent en rien le danger d’un progrès s’il est mal compris, ainsi que l’histoire moderne l’a amplement prouvé.

 

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64 – Octobre 1997 – Le Gaon de Vilna (200 ans après sa disparition)

Editorial

Le pcésent numérn pacaît au moment des fétes de l’année 57:-7 Nous présentons à tous nos lecteurs et amis nos meilleurs vœux de bonne et heureuse année et nous leur souhaitons une année fructueuse.
Cette année marque le deuxième centenaire de la disparition du Gaon de Vilna. Il était évident qu’un dossier honorant la mémoire de cette haute personnalité juive s’imposait à cette occasion. Or la rédaction d’un tel dossier n’a pas été une entreprise aisée. En effet, le Gaon de Vilna bouleverse les idées reçues sur l’évolution historique dans le monde de la Tora il est généralement admis que d’une génération à l’autre, la grandeur en Tora s’affaiblit progressivement, mais avec ce maître, l’histoire marche à rebours ! C’est comme si nous revenions quelques siècles en arrière, tant l’envergure du Gaon dépassait sa propre génération. Ces superlatifs ne doivent pas être entendus comme des formules creuses, rendant hommage à un personnage disparu. La grandeur du Gaon est une réalité tout à fait tangible, reconnue à l’unanimité, même par celui qui fut la principale victime du combat menée par le Gaon contre le mouvement «’Habad». En effet, rabbi Chnéour Zalman de Lyady, le 8 a ‘a I ha-Tan y a, fond a te u r du mouvement, manifesta tout au long de sa vie le plus profond respect à l’égard du Gaon et exigea sans cesse de ses disciples d’en faire autant, et ce, en dépit de l’anathème lancé par son adversaire contre la ‘Hassidouth !

 

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