103 – Septembre 2004 – La Tefila
EDITORIAL :
Le sujet choisi, est celui de la Tefila. L’essentiel du travail qui est attendu de nous par notre Créateur, lors de ces fêtes, n’est-il pas d’épancher notre coeur dans la prière, et de réveiller notre conscience afin de reconnaître quelle est la Source de toutes les bénédictions, tout en aspirant du plus profond de nos êtres à ce que la Royauté divine sorte de l’obscurité dans laquelle Elle Se confine volontairement pour Se déclarer et régner de nos jours enfin sur le monde entier. Oui, mais la difficulté n’est pas des moindres de parvenir dans notre génération à retrouver la voie de la prière : notre période est marquée par un matérialisme bien prenant. Ce qui intéresse et interpelle la majorité des hommes ne dépasse pas les limites du matériel et des plaisirs, quand en revanche, la notion même de divinité active dans le monde décrétant la vie, et le contraire, que D. nous en préserve, n’est pas du tout ressentie. De même que l’homme d’aujourd’hui a des difficultés à admettre, voire même à entrevoir, que toutes les données de sa vie de tous les jours dépendent en vérité des décisions prises par D. durant ces jours de jugement. Prier – c’est être placé face au mur. Comment concevoir de prier, si telle est l’atmosphère dont nous sommes imprégnés ?