Pessah

125 – Avril 2008 – Tora et Ecologie

EDITORIAL :

Le monde moderne se conduit de manière anarchique : il utilise jusqu’à épuisement les ressources de la Terre puis se tourne vers d’autres sources d’énergie, qui finissent par polluer encore plus l’atmosphère. Il provoque des changements sur l’ensemble de l’équilibre du globe, il intervient dans la nature des choses et finit par se poser des questions quant à l’avenir de la terre sur laquelle reposent ses pieds… On se demande : que pense la Tora de tout cela ? Le présent dossier vient montrer que le souci écologique est fortement présent dans nos sources, et, au contraire, on pourra en conclure qu’innombrables sont les lois et les traités consacrés à ce genre de sujet. Bien entendu, c’est tout d’abord au niveau individuel que la Tora donne ses instructions, exigeant de chacun d’entre nous de respecter les ressources que le Créateur a mis à notre disposition. Un chapitre sera consacré au “Bal tach’hit”, car la nature a une telle importance, que l’homme se doit d’en respecter le moindre détail et n’a pas le droit d’en gâcher la moindre parcelle. Il se doit de respecter les animaux et de ne pas abîmer les plantes. Certaines lois s’adressent également à la collectivité, et lui rappellent que le monde a été remis entre ses mains pour l’améliorer et le faire avancer, non point pour amener à sa destruction. Nous rappelons dans le présent dossier l’expression très forte du Midrach : “Vois la beauté et la qualité de Mes actes. Tout ce que J’ai créé, c’est pour toi que Je l’ai fait. Porte attention à ne pas abîmer ou détruire Mon monde, car si tu le fais, personne ne viendra après toi pour réparer les dégâts…” Le monde possède toutes les ressources dont il a besoin. L’homme peut y agir à sa guise, mais qu’il ne vienne pas se plaindre après cela, s’il détruit l’équilibre dont le Créateur l’a doté. Nul ne viendra après l’homme pour réparer les dégâts qu’il aura commis.

 

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184 – Avril 2015 – La Kipa

Avant Pessa’h…

Nous voici à présent avant Pessa’h. Nous sortons tous d’une période difficile, de laquelle nous espérons être délivrés. Les Juifs de France ont connu l’un des hivers les plus rudes qu’ils aient eu depuis de longues décennies, marqués par les événements tragiques que l’on connaît. Les Juifs de Terre sainte sortent d’une période délicate, d’élections, qui ont fait surgir sur la place publique beaucoup trop de haine et de mépris mutuel entre les candidats, et entre leurs partis. Le peuple juif tout entier constate avec amertume que l’ancienne haine toujours éprouvée à son égard reprend le dessus, sous le couvert de l’antisionisme soit, mais de la haine tout de même, tant aux Etats-Unis qu’en Europe. Sans oublier les menaces bien plus concrètes encore qui n’ont cesse de se dresser contre nous, de toutes parts, en particulier en Erets Israël. Bien sûr, nous sommes loin des tragédies d’antan, des massacres et des pogroms, que l’Eternel nous en protège ! Mais nous avons tous le sentiment que la période que nous venons de vivre était très éprouvante, et nous aspirons à une délivrance, pour revenir au calme dont nous jouissions auparavant. Et la fête de Pessa’h peut nous apporter cette sérénité ! Nous avons tous les jours l’obligation de nous souvenir de la sortie d’Egypte, mentionnée dans le Qriyath Chema’. Le Chabbath, voyons-nous dans les Dix Commandements, est le « souvenir de la sortie d’Egypte ». Pourquoi ce moment historique de notre peuple est-il si capital ? Parce qu’il nous a prouvé incontestablement la capacité illimitée de l’Eternel de changer les données du monde, sous toutes les coutures, comme en témoignent les dix plaies. Et d’un point de vue politique, n’a-t-Il pas mené un plan remarquable, amenant Pharaon à passer d’une position de force inouïe – « aucun esclave ne pouvait quitter l’Egypte » – lui-même se prenant pour une divinité, à celle dans laquelle il doit céder devant la ruine de l’Egypte aux exigences de l’Eternel présentées par Moché et Aharon, libérer un peuple tout entier, et va finir par périr avec toute son armée, manipulé qu’il était par la Force divine durant toute la période, « afin de faire savoir que Je suis l’Eternel » ? Profitons de cette fête de Pessa’h pour nous sentir nous mêmes libérés d’Egypte, afin de comprendre à quel point la Main de Hachem est capable de nous guider dans l’ensemble des événements qui nous concernent et nous conduire vers une meilleure période.

 

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174 – Avril 2014 – Les rêves, c’est sérieux !

La « théorie des genres »

Il n’est pas sans intérêt de relever le fait que, de nos jours, l’extrémisme relève la tête un peu partout, amenant dans son sillage revendications et contestations, dans des domaines pourtant jugés, jusque-là, intangibles. Des données comme l’identité individuelle ou une cellule familiale composée d’un papa et d’une maman… étaient autrefois banales, faisant partie de la normalité pour tous, et particulièrement pour nous !
Mais apparemment, cela ne l’est plus pour le monde occidental. Déjà, la « révolution des étudiants » de 1968 avait provoqué la chute des structures établies : la famille, la considération envers les anciens, le respect de la pudeur. Depuis lors, les choses n’ont cessé de se dégrader… La famille, en particulier, se porte de plus en plus mal : les quelques enfants nés de couples « classiques », unis par les liens du mariage, ont aujourd’hui toutes les chances (50 % selon les statistiques) de se voir ballottés entre des adultes finalement séparés, formant de nouveaux couples et se séparant encore après quelques années pour arriver à une nouvelle équipe parentale… Malheureusement, ce n’est pas tout : il existe maintenant la nouvelle tendance « mariage pour tous », formule antinature par excellence, ajoutant au désarroi des enfants élevés dans ce genre de cocon familial. Mais quelle est l’origine de ce nouveau mal ?
Elle ne réside, en réalité, que dans la contestation de la « théorie des genres », selon laquelle, quel que soit le corps avec lequel on naît, on n’aurait pas de « genre » (féminin ou masculin) avant que la société, l’environnement, ne l’impriment en nous. Il n’y aurait pas a priori de distinction naturelle entre hommes et femmes. On prétend que c’est, tout au plus, une « théorie » comme une autre, et qui est, par définition, non prouvée…
Tel sociologue affirme que “masculinité et féminité ne sont pas des substances « naturelles » inhérentes à l’individu, mais des attributs psychologiques et culturels, fruits d’un processus social au cours duquel l’individu acquiert les caractéristiques du masculin ou du féminin.” Autrement dit, la « théorie du genre » n’existe que dans la tête des opposants à l’égalité des droits. Elle est donc contestée, et l’éducation nationale est priée de cesser de s’y tenir, pour rejoindre une position plus « objective » ! En résumé, même les distinctions les plus naturelles entre les genres doivent cesser d’être respectées ou encouragées.

 

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163 – Mars 2013 – Le Midrach

Pessah et la Famille

L‘événement qui marque la formationdu peuple juif est sans nul doute l’offrande du sacrifice de Pessa’hau moment de la sortie d’Egypte.
Chaque famille devait acquérir un agneau et l’apporter en offrande l’après-midi du 14 nissan, contrairement aux autres sacrifices qui étaient offerts par l’ensemble de la collectivité.
D’un autre côté, ce sacrifice n’était jamais individuel,mais familial, ou collectif.
Le rav Hirsch fait ressortir de cette loi une idée centrale : le peuple juif ne peut se construire que dans le cadre de la famille ! Ce n’est qu’une fois que la cellule familiale est érigée que l’on
peut fonder une nation.

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Il n’est peut-être pas inutile, alors que cette notion élémentaire fait l’objet de débats houleux, d’en dégager les valeurs…
La famille prend toute sa dimension quand elle s’agrandit. Les parents investissent alors toutes leurs forces pour leurs enfants dans lesquels ils voient leur avenir, et celui de l’ensemble de la
communauté. Ils leur offrent une éducation, une ligne de conduite, ainsi que Avraham notre patriarche nous l’a indiqué.
Ces enfants, pour trouver leur équilibre et leur vocation, ont besoin que leurs parents occupent chacun leur fonction. Le père, celle de montrer une face rigoureuse et active, étudiant la Tora, en priant à la synagogue et en faisant du ‘hessed ; la mère, qui donne sa stabilité au foyer par l’ambiance de qedoucha, qu’elle y répand, gère l’éducation et s’occupe des enfants au quotidien

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118 – Fevrier 2007 – Les derniers jours…

EDITORIAL

La période que nous vivons actuellement en Erets Israël est riche en événements les plus divers : guerre(s) quasi-permanente(s), attentats, déplacement forcé de population, scandales en tous genres éclaboussant l’ensemble de la classe dirigeante…
Ces événements malheureux ne sont certainement pas neutres. Outre leur teneur négative, leur cumul amène chacun à s’interroger : que se passe-t-il en Erets Israël ? Tout serait-il devenu mauvais, les gens comme les décisions ? Vers quel péril cela va-t-il nous mener ?
De notre point de vue, c’est tout le contraire qui est vrai : quand on voit que le peuple d’Israël, soutenu par la Providence divine à chacun de ses pas et à chaque phase de son Histoire, traverse de telles difficultés, c’est que quelque chose est en train de se préparer En-Haut.
Quand la puissance militaire du pays peut être tenue en respect par quelques milliers de terroristes, quand presque tous ses dirigeants sont soupçonnés de malversations et autres conduites inacceptables, quand ses citoyens sont chassés de leurs foyers et de leurs villages sans raison tangible, et sans même que les responsables du pays ne se soucient de leur réinstallation, l’effondrement de l’image de notre peuple qui en découle doit être à coup sûr interprété dans une perspective plus large.
C’est ce que nous nous proposons de faire dans le présent numéro : montrer que cette chute apparente ne signifie rien d’autre qu’une proximité de plus en plus évidente de la venue du Machia’h !
Car contrairement à ce que l’on peut penser, ce n’est pas avec faste, au son des tambours ni des trompettes, que le Machia’h viendra, mais plutôt dans une période sombre d’effondrement des valeurs et des certitudes qui étaient les nôtres.
C’est donc le sujet du présent dossier, consacré aux «derniers jours», ceux que nous sommes sans doute en train de vivre.

 

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