Omer

61 – Décembre 1997 – Les Croisades

EDITORIAL :

L‘année 1996 a été marquée par le 900e anniversaire de la première Croisade : il n’était pas pensable de tourner la page sans consacrer quelques articles à cette période noire de notre histoire, d’autant plus que c’est la communauté juive de France, aux côtés de celle d’Allemagne, qui a le plus souffert de l’appel exhortant les chrétiens à aller délivrer Jérusalem. Le dossier « Croisades » que vous trouverez dans ce numéro comporte des récits de l’époque présentant des scènes parfois fort violentes ; il analyse les répercussions de ces événements traumatiques sur la Halakha ou sur la pensée juive de l’époque ; en conclusion, il s’interroge également sur l’impact réel des Croisades sur le Judaïsme européen : ont-elles vraiment provoqué des changements profonds ?

 

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96 – Juillet 2003 – Les débuts de ‘Habad en France

EDITORIAL :

Le lecteur découvrira dans le présent numéro comment toutceci a commencé, et, làaussi, commentc’estsous la direction d’un homme, le rav Binyamin Gorodetsky, que les choses ont pu se développer, à un moment où des centaines de familles en provenance de Russie ont cherché où reconstruire leur vie après la Choa. Mais dans ces familles loubavitch, cela ne signifiait pas se retrouver soi-même, mais comment s’atteler mieux à servir le peuple juif, ses frères ! De ces familles et dans cet esprit, une remarquable communauté s’est développée en France, ainsi que nous pouvons le voir de nos jours. C’est donc un hommage que nous voulions donner à ce mouvement dans ce dossier exceptionnel. Dans l’ensemble des forces vives orthodoxes qui se sont ajoutées à l’ancienne communauté israélite française d’alors, en particulier en après-guerre, il est évident que ‘Habad occupe une place importante.

 

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176 – Juin 2014 – Les Sobbotniks ces Russes respectant le Chabbath

Sartre dans Kountrass ?

Comme toujours, j’ai grand plaisir à recevoir et à lire votre journal. J’estime qu’il est unique dans le domaine francophone, voire même mondial, en ce qu’il ose présenter en toute franchise le point de vue juif authentique, selon la Tora, sur les questions qui interpellent notre génération, et que tant de courants d’idées erronés ont rendues confuses. Vous m’avez toutefois étonné, voire choqué, par un élément rapporté dans votre dernier dossier, concernant la Sinath ‘hinam. Vous mentionnez le nom de J. P. Sartre avec révérence, citant sa doctrine selon laquelle il faut « briser son propre enfer personnel » en se délivrant des normes sociales, qui rendent les hommes esclaves de la société. Permettez-moi de vous dire quelques mots de l’impression que j’ai eue de Sartre dans ma jeunesse, en après-guerre. Tout à coup, tout jeune bien pensant parlait de l' »existentialisme ». Tout est devenu relatif, chacun avait sa propre vérité, on n’avait plus besoin de se conduire selon les conformités de la société. La tenue et la conduite de ces jeunes en ont de suite été influencées… Moi, qui avais été éduqué dans les écoles publiques belges, j’avais appris à estimer la probité, la décence, le respect d’autrui, la politesse et les belles manières.

Victor Hugo, Balzac, la conduite exemplaire d’un Louis Pasteur envers sa mère avaient donné des valeurs de conduite humaine honorable (peut-être la conduite morale de ces deux premiers n’était-elle pas exemplaire, mais l’hypocrisie de ‘Essaw veut qu’il tente de paraître honorable aux yeux du monde tout en dissimulant ses propres aberrations morales. Au moins, il les dissimule…). Tout à coup ont paru ces nouvelles notions promulguées par Sartre, bouleversant la jeunesse, avec les Beatnicks, la drogue, l’insolence et le parasitisme social.

Efraïm Ben Yakir

 

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119 – Avril 2007 – Difficile Cacherouth…

La Cacherouth de la viande

Pour la présente livraison, nous avons choisi de rejoindre les abattoirs pour y découvrir pourquoi la viande que nous achetons sous le label « cacher » atteint de tels prix ! Rapidement, nous avons compris grâce aux divers renseignements récoltés que les conditions d’abattage contemporaines ne facilitent pas du tout le travail des organismes de surveillance rabbinique : à la place de l’abattage local, opéré dans la cour du fermier par la main experte du Cho’het du village, l’abattage moderne exige que la che’hita soit effectuée dans des grands abattoirs, ce qui modifie considérablement la chaîne de travail habituelle. Or pour qu’une che’hita soit kachère, il faut que le cho’het travaille dans des conditions de tranquillité optimales, et puisse vérifier les poumons avec précaution et temporisation. Rapidement, nous avons pris conscience que l’abattage moderne entraînait de grands frais, et que les différences de prix avec la viande non-kachère étaient ainsi justifiées.
De plus, nous avons compris combien les hommes restent encore de nos jours importants dans la réalisation d’une che’hita de qualité, ainsi que nous allons le développer dans les pages qui viennent, et conclu en reconnaissant que la volonté de certains d’entre nous d’ob-tenir une che’hita impeccable et une viande aussi « glatt » que possible était complètement légitime.

 

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27 – Mars 1991 – Le Ribbith

A l’approche de Pessah

Ce nouveau numéro de «Kountrass» paraît à l’approche de Pessa ‘h, fête et prémices de toute libération.
Nous venons de vivre une période en tout point étonnante, avec le sentiment largement partagé que la providence divine a manifesté une généreuse sollicitude à l’égard du peuple d’Israël. Au point qu’il est difficile de ne pas faire de rapprochement avec un autre épisode, justement lié au même endroit de la terre, où un autre Saddam s’était promis de détruire le peuple juif à tout jamais, et avait jeté le dé de sa destruction, pour le 13 adar. Et c’est le 14 au matin, en ce jour de la commémoration de la chute de Raman, que notre Saddam/ Raman a baissé les bras !
Devant ce qui ressemble à un allègement du hester panim, du «voilement de la face de D.», peut-on rester indifférent, ou étouffer les questions fondamentales suggérées par l’existence et l’histoire du peuple juif ? C’est le message que lançaient en tout cas (à Yad Eliyahou, en ce début du mois de nissan) de grands maîtres du peuple d’Israël : de même que la leçon de Pourim a été de reprendre d’un coeur entier l’Alliance du Mont Sinaï ( «ils ont accepté ce qu’ils avaient déjà reçu»), l’étude de la Tora tout autant que l’application desmitswoth, ne nous faut-il pas aujourd’hui faire preuve d’un sursaut moral et spirituel, nous reliant autant à Pourim qu’à cette sortie d’Egypte que nous nous apprêtons à célébrer? Car Pessa’h, plus que toute autre fête, nous invite à ouvrir le dialogue avec la jeune génération, le soir du Séder où toute la famille se rencontre, autour d’une même table, pour poser des questions et s’interroger ensemble : «En quoi cette nuit-ci est-elle différente des autres ?»

 

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