mila

130 – Février 2009 – La Mila

Editorial

Le présent numéro du magazine est consacré, pour sa plus grande part, à l’une des mitswoth les plus fondamentales du judaïsme : la Mila. Accomplie à l’âge de huit jours chez les enfants nés juifs, cette mitswa correspond à l’entrée dans le monde de la Tora pour les garçons, marquant dans leur chair l’Alliance que l’Eternel a conclu avec Avraham et sa descendance. Nous avons donc tenu à nous interroger sur la signification de cette mitswa, à l’aide des textes de la Michna, puis en passant en revue les avis de nos grands Maîtres. Mais il n’était pas possible d’éviter de se questionner sur la position négationniste des auteurs grecs et latins à cet égard, relayée par la suite par des écrivains spécialisés dans leur opposition au judaïsme tel Voltaire : pour eux, la Mila est une habitude que les Hébreux auraient apprise de l’Egypte ! Notre analyse nous prouvera que rien n’est neuf sous le soleil, et que dès l’Antiquité, quand il est possible de refuser au judaïsme ses valeurs et ses expériences historiques et prophétiques – la Mila ne repose pas moins que sur une Alliance que le Créateur du monde a scellée avec Avraham notre ancêtre –, les Nations le feront. Nos Sages n’ont-ils pas dit que, dès le jour où le peuple juif a reçu la Tora, une grande haine contre notre peuple s’est répandue parmi les Nations ?

 

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160 – Décembre 2012 – Rav David Sinzheim (1747-1812) Le guide spirituel des juifs

Obama 2 !

Ainsi donc, c’est Obama qui a été réélu à la tête de la présidence des Etats-Unis d’Amérique.
Pour les membres de notre peuple, en particulier ceux qui vivent aux Etats-Unis, mais en vérité, ceux du monde entier,la nouvelle n’est pas des plus agréables. Lors de son premier mandat, Obama, n’a pas été très favorable à Israël, et, comme Netanyahou a assez clairement annoncé sa préférence pour Romney, il y a fort à craindre que le second mandat d’Obama soit encore moins positif pour notre peuple que le premier…
Cette inquiétude est justifiée, mais c’est oublier notre propre conception de la vie, celle que la Tora nous apprend.
« Le coeur du roi est comme un ruisseau dans la main de l’Eternel ; Il le dirige vers où Il l’entend » (Michlé/Proverbes 21,1), dit le verset.
Rabbénou Yona, l’un des grands maîtres espagnols, apporte à ce verset une explication remarquable : « Parce que le public dépend du roi, et que l’Eternel lui a donné le droit de vie et de mort, le droit de faire le bien et de provoquer le mal, D’ surveille son coeur pour qu’il ne dévie pas, mais ne fasse que la volonté de l’Eternel, que Son Nom soit loué ! En conséquence, il faut que les coeurs se dirigent non pas vers le roi pour tenter de contrer sa colère, mais vers l’Eternel, Qui sonde les coeurs ;  il faut demander pitié à D’, se tourner vers Lui et lever ses yeux en Sa direction, car c’est Lui Qui tient le coeur des dirigeants en Sa main, et les dirige dans la direction qu’Il juge bonne, à l’image d’un homme qui fait couler le ruisseau là où il en a besoin. »

 

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