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51 – Mars 1995 – Le beth din dans la Cité

EDITORIAL :

Le Beth Din : aux yeux du public, cette institution est essentiellement chargée de la surveillance de la nourriture, et accessoirement de quelques problèmes de conversions ou de divorces ; en aucun cas on ne lui accorde la vocation de diriger les communautés, encore moins de régler les contentieux entre Juifs. Que fait-on alors lorsqu’un différend oppose deux Juifs ? Hélas, on s’adres-se trop souvent au tribunal civil bien qu’il s’agisse d’une démarche absolu-ment interdite. Cet état de fait est décrié par de nombreuses autorités rabbiniques ; le Jewish Observer américain, l’organe de l’Agoudath Israël, a. récemment mis la question sur le tapis dans le monde juif anglo-saxon, et il est évident qu’une information sérieuse s’imposait pour la France également. C’est le projet du présent numéro de Kountrass. L’intrusion de la Halakha et du Beth Din dans la vie publique nous amène à nous interroger sur les grandes options qui ont été prises en Erets Israël, lorsque l’Etat a été créé : ce ne sont ni la Halakha ni les Baté Dinim qui ont été investis des pouvoirs législatifs et juridiques. Un entretien avec le Pr. Rakower, conseiller auprès du ministre de la Justice israélien, nous fera entrevoir des horizons nouveaux : nous découvrirons que ce haut fonction-naire tente par la porte arrière d’introduire le message toranique dans le droit israélien.

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177 – Juillet 2014 – Le Guett dans la Tora

Que leur ombre les abandonne…

Leur ombre les a abandonnés et l’Éternel est avec nous, ne les craignez point ! » (Bamidbar/Nombres 14,9), venons-nous de lire dans la Tora. Face aux nombreux ennemis qui attendaient le peuple d’Israël en Terre sainte, et au découragement qui a saisi alors le peuple, Yehochoua’ et Calev tentent de rassurer leurs frères en leur disant que tout dépend de l’ombre de nos ennemis, de l’influx de la Providence divine Qui les suit et les protège. Quand Celle-ci Se retire, les peuples, aussi puissants soient-ils, n’ont plus de chance. Leur défaite est proche. Dans les temps modernes, Israël s’est hissé au niveau d’une nation sachant manipuler les armes, et frapper là et quand il le faut. Malheureusement ceci n’est pas d’une grande utilité face à des cellules terroristes capables d’actes d’une cruauté inadmissible, de tuer de sang froid trois jeunes étudiants en Yechiva, que D’ venge leur sang ! Que faire à présent ? Le dilemme n’est pas évident : il ne fait pas de doute que le ‘Hamas est responsable de ce drame, et Israël a profité du moment pour tout faire pour enrayer la présent du ‘Hamas dans les territoires de Judée et de Samarie, ce groupe terroriste qui, récemment, est parvenu à reprendre une certaine légitimité en établissant un pacte avec le Fata’h, ces autres « tsadiqim » oeuvrant contre nous. C’est une conduite juste, et indispensable.

 

Victor Hugo, Balzac, la conduite exemplaire d’un Louis Pasteur envers sa mère avaient donné des valeurs de conduite humaine honorable (peut-être la conduite morale de ces deux premiers n’était-elle pas exemplaire, mais l’hypocrisie de ‘Essaw veut qu’il tente de paraître honorable aux yeux du monde tout en dissimulant ses propres aberrations morales. Au moins, il les dissimule…). Tout à coup ont paru ces nouvelles notions promulguées par Sartre, bouleversant la jeunesse, avec les Beatnicks, la drogue, l’insolence et le parasitisme social.

 

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