épreuves

89 – Avril 2002 –  » Tu es avec moi ! « 

EDITORIAL :

Le présent numéro paraît alors que la période est des plus troubles et des plus angoissantes, tant en Erets Israël qu’à l’étranger — la France battant pratiquement tous les records — le peuple juif ne vit pas dans la tranquillité. Nous espérons que nos lecteurs tireront courage du présent dossier, titré « Tu es avec moi », selon un verset des Psaumes (23,4) : « Dussé-je suivre la vallée de la mort, je ne craindrai aucun mal, car Tu es avec moi ». Peut-on émettre actuellement prière plus forte que celle-là ? Sur quelles bases une telle prière repose-t-elle — si ce n’est sur la émouna, la foi que Hachem est avec nous en toutes circonstances. Dès lors, une étude de ces notions s’imposait, et c’est donc ce que nous proposons dans les présentes feuilles : nous voudrions montrer que le judaïsme prône une conception de proximité de Hachem dans nos actes, et trouve encore dans les épreuves et les vicissitudes de la vie ce même intérêt du Créateur à notre égard, Car « celui qu’Il aime, Hachem le châtie  » (Michlé/Proverbes 3,12).

 

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217 – novembre 2018 – Le sacrifice de Yits’hak ‘Akédath Yits’hak

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la guerre de Gog et de Magog

Les haftaroth lues à Souccoth, celle du premier jour de la fête, et celle du Chabbath de ‘Hol hamoèd, tournent toutes les deux autour du thème de la guerre de Gog et de Magog, l’une, basée sur le 4e chapitre de Zekharia, et l’autre sur le chapitre 38 du prophète Ezéchiel. Pourquoi ? La tradition veut que c’est à Souccoth que cette fameuse guerre doit se dérouler, tel que le rapporte le Tour au nom de rav Haï Gaon (§ 490 dans Ora’h ‘Hayim) ainsi que le rav Ovadya de Bartenora (Meguila chap. 3). Pourquoi est-ce précisément à cette époque de l’année que cette guerre finale et redoutable doit avoir lieu, durant laquelle le Maitre du monde va sortir de Sa réserve actuelle et intervenir dans le cours des événements du monde ? Peut-être est-ce par le mérite du peuple juif, quand il abandonne la facilité et le confort, au moment le plus agréable de l’année pour les agriculteurs, quand les récoltes sont finies, et qu’il se rend dans une cabane provisoire et rustre, sans toit réel, soumis aux intempéries. Il le fait sur ordre divin. En revanche, à l’avenir, dans une période également apocalyptique, les non-juifs, nous rapporte la Guemara dans Avoda zara (3a), vont demander de recevoir eux aussi une mitsva. L’Eternel va le leur accorder, et leur donne justement celle de la Soucca. Mais du fait de la chaleur qui va régner alors, ils vont rapidement donner un coup de pied à cette demeure provisoire, et rejoindre leur domicile, avec air conditionné…

 

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