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17 – Juillet 1989 – La Choa

Editorial :

L‘été est là, temps des vacances pour beaucoup, temps qui invite si aisément à la joie insouciante. Mais le calendrier juif nous rappelle que l’été est aussi le temps où nombre d’épreuves tragiques frappèrent notre peuple au cours de son histoire trimillénaire : le jeûne du 17 tamouz, puis celui de tich’a beav et les trois semaines qui séparent ces deux dates, nous obligent à réfléchir sur les destinées du peuple d’Israël, le sens et le but de son existence même. Pouvait-il y avoir meilleure opportunité pour aborder enfin ! nous diront certain le lourd et poignant sujet de la choa ?


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53 – Juillet 1995 – En souvenir de rav Moché Soloveitchik

EDITORIAL :

Un grand deuil nous frappait au moment de la mise sous presse du précédent numéro – avec la disparition de rav Moché Soloveitchik z. te. 1. de Zürich. Notre revue perd ainsi un guide aux précieux conseils qui ne nous a pas ménagé son actif soutien. Quant au judaïsme, il sera désormais privé d’une des plus éminentes autorités rabbiniques contemporaines – bien qu’il ait été relativement peu connu du grand public, car le rav Soloveitchik se distinguait par une discrétion et une modestie aussi profondes que naturelles. Nous lui consacrons un bref hommage.
Le rabbin Samy Klein 7″•r a été fauché dans la fleur de l’âge par les balles de la Gestapo il y a 51 ans, le jour du jeûne du 17 tamouz 1944. Nous présentons ici la biographie de cette figure qui nous semble exceptionnelle, tant par son indépendance d’esprit et par l’originalité de ses positions personnelles que par sa conception du judaïsme et ses projets pour l’avenir des Juifs de France. Disparu avant l’âge de trente ans, il a réussi au cours de sa brève existence à faire des études à l’Ecole rabbinique, à aller découvrir pendant un an une des plus grandes Yechivoth lituaniennes de l’époque (Telshe) et à devenir, durant la guerre, un des dirigeants de la communauté juive à la dérive. Les festivités ayant marqué le 50′ anniversaire de la libération des camps et de la victoire sur les nazis nous ont également incités à publier un article sur l’attitude des Alliés face au génocide de notre peuple. Alors que l’existence des camps d’extermination était déjà connue, et que de toutes parts des Juifs dans le monde libre lançaient des appels désespérés pour une action militaire contre les camps ou leurs voies d’accès, les Alliés refusèrent obstinément d’engager leur aviation. Pourquoi ?

 

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155 – Juin 2012 – Qui a raison ?

 Question de l’enrôle­ment des étudiants en Yechiva

La « grande » question de l’enrôle­ment des étudiants en Yechiva a été lancée voici peu sur la place publi­que par la Cour suprême, laquelle refusait la loi Tal et exigeait une nouvelle loi, ou, à défaut, la fin du sursis accordé à ces jeunes.
Les hommes politiques l’ont reprise, non sans que, comme c’est devenu l’habitude en Israël, un groupe de manifestants ne l’ait adoptée pour en faire son cheval de bataille, le groupe des « Frayerim » – les gars qui se laissent exploiter par les autres, par ceux qui ne font pas leur service militaire.
Rapidement, l’ensemble de la classe po­litique israélienne s’est entendue sur cette question fondamentale pour le peuple juif, à savoir le scandale que trop de jeunes étudient la Tora et ne participent pas aux efforts de défense du pays ! C’est tout de même fantastique : ce sujet a été la raison unique et précise pour laquelle le gouver­nement a décidé de présenter une loi pour dissoudre l’équipe gouvernante actuelle et de se tourner vers le public pour solliciter un nouveau mandat, via des élections – avant le renversement de la situation à la suite de l’entrée de Qadima avec Chaoul Mofaz dans le gouvernement.
Cette question restera toutefois l’un des éléments chauds de l’été, autour de la rédac­tion d’une nouvelle loi dans ce domaine à la Knesset, et on imagine déjà les débats hou­leux qui se dérouleront dans cette enceinte, tant les partis politiques sont convaincus que c’est là le sujet qui importe le plus au peuple d’Israël de nos jours.
Il fallait en fait s’y attendre : la vieille gé­nération cède sa place à une nouvelle, « qui ne connaît pas Yossef », comme il est dit à propos du nouveau pharaon de l’Egypte où vivaient nos ancêtres. L’ancien monarque savait combien Yossef avait apporté à son pays, le sauvant de la situation dramatique qui la menaçait du fait des années de vaches maigres qui allaient survenir.

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