conversion

48 – Septembre 1994 – A la recherche des tribus perdues

EDITORIAL :

Le dossier que nous présentons traite d’un sujet peu connu du public français : celui des Dix Tribus perdues. Ces tribus ont quitté il y a quelques millé-naires la « maison-mère », et depuis, leur disparition n’a cessé de troubler les esprits, suscitant une mul-titude d’hypothèses et un grand nombre d’expédi-tions entamées à diverses époques dans l’espoir de retrouver leur trace. L’absence des Dix Tribus entrave l’accomplissement de certaines mitswoth de la Tora liées à la Terre d’Israël ; leur retour fait partie des éléments constitutifs accompagnant la venue du Messie.
Au fil des siècles, à plusieurs reprises, des re-cherches ont été entreprises, des « émissaires » ont été envoyés par nos communautés, d’autres sont venus à nous s’annonçant comme représentants des tribus perdues. Aujourd’hui encore, certains mordus s’intéres-sent à ce sujet mystérieux et pensent avoir décou-vert la trace des dix tribus en Asie, au sein de certaines peuplades de Malaisie, ou en Afghanistan. Persuadés que ces Pathans et ces Bené Menaché ont été autrefois en contact avec le peuple juif, dans un débordement de zèle quelque peu excessif, ils vont jusqu’à convertir des groupes de personnes issus de ces peuplades et les amènent en Erets Israël ! Or il ne s’agit pas de tribus comptant quel-ques dizaines ou même centaines de personnes mais de populations immenses, évaluées à des di-zaines de millions d’habitants. Effaré par ces chif-fres impressionnants, Ouri Gordon, responsable de l’aliya à la Sokhnoutll’Agence Juive lance ces jours-ci un cri d’alarme : il exprime sa crainte de voir des peuples entiers du tiers monde asiatique venir frap-per à la porte d’Israël. Attirés par le niveau de vie occidental du pays, de loin supérieur aux condi-tions dans lesquelles ils vivent, convertis sans trop de mal par des personnes irresponsables, ils risquent de nous envahir en invoquant la Loi du retour Juste retournement des choses ?

 

Logo de Kountrass

 

En lire plus

120 – Juin 2007 – Le dernier siècle avant la destruction du Second Temple

EDITORIAL :

Le présent numéro parait quelques mois avant la prochaine année de Chemita, et nous sommes allés sur le terrain pour nous intéresser aux préparatifs de la Chemita qui s’y organisent déjà. On ne saurait imaginer une année si complexe pour l’agriculture selon la Tora et pour la consommation de la population religieuse sans ces préalables indispensables.
La période de l’année dans laquelle parait le présent numéro a également influencé nos choix éditoriaux : ce mois-ci, cela sera le jeûne du 17 Tamouz, puis trois longues semaines plus tard, cela sera le jour de jeûne et de deuil de Tichat Beav.. C’est la période de souvenir de la destruction des Temples de Jérusalem. et de la concrétisation matérielle de la haine tenace que nous vouent les peuples. tant à nous qu’au Créateur du monde. Les lieux de résidence de la Gloire du Seigneur sur la terre sont détruits, et Son peuple est envoyé en exil partout dans le monde. Nous vous proposons de découvrir l’exposé de l’une des grandes personnalités du peuple juif, le Netsiv. Roch Yéchina de la première et plus grande Yéchina du monde moderne (Volozhyn) sur les causes de l’antisémitisme. Pour ce grand maitre. le peuple juif a été créé pour être différent des autres peuples du monde à partir du moment où il abandonne son statut particulier, les nations du monde se chargent de lui rappeler sa véritable nature. Or dans l’étude de la période du Second Temple, que nous avons également versée au présent numéro également, nous sommes forcés de constater la véracité du principe établi par le Netsiv : c’est exactement de cette manière que se sont déroulés les événements à cette période !

 

Logo de Kountrass

 

En lire plus

171 – L’implantation de la Tora en France au XIeme S.

Un grand notable a disparu . Un exemple pour l’ensemble du peuple juif !

 

Rav Moché Reichmann a été l’une des plus grandes fortunes du monde, occupant la dixième place parmi les riches. Mais ce n’est certainement pas pour ça que nous le regrettons !
Qu’est-ce que la fortune, dirait-il lui aussi ? « Reb Moché » a forgé une nouvelle ligne de conduite. Quand il est arrivé à Toronto, la ville était un vrai désert sur le plan du judaïsme, ce qui lui était difficile, lui qui avait connu la belle communauté de Tanger, la Shneider’s Yeshiva de Londres, puis les Yechivoth de Gateshead, de Poniewezh et de Mir. Que fit-il ? Il fonda tout. Grâce à lui, la communauté de Toronto est l’une des belles communautés, où la Tora vit et où se trouvent toutes les institutions, du ‘héder au Kollel ! Reb Moché a vécu la destruction du monde de la Tora d’avant-guerre, et il a vu aussi de ses propres yeux, pour y avoir vécu durant 15 ans, l’immense potentiel de la communauté sefarade, et les dangers qui le menaçait lui aussi. Que fit-il ? Il utilisa son immense fortune pour soutenir toute institution qui se destinerait à développer l’étude de la Tora ! De préférence pour le public sefarade.

 

Logo de Kountrass

 

En lire plus

10 – Mai 1988 – La conversion. Les lois noa’hides

Kountrass 10

Kountrass N 10 : le problème des conversions au judaïsme

Kountrass n° 10 ouvre un dossier bien délicat : le problème des conversions au judaïsme. En cette fin de vingtième siècle, qui aime volontiers proclamer la fin des religions et des théologies, le judaïsme semble en effet moins « compromis » que d’autres. Et alors qu’il se voyait contraint, dans les générations précédentes, à une attitude défensive, il exerce de nos jours un attrait sensible sur des cercles de plus en plus nombreux. Partout de par le monde, les demandes de conversion sont en augmentation constante. Les problèmes soulevés ne manquent pas: questions halakhiques, sincérité des démarches, qualité de l’accueil, problèmes psychologiques, sociaux, et même politiques … Sans entrer dans les polémiques de l’heure, nous nous sommes donc efforcés de présenter un aperçu des problèmes halakhiques, accompagné de notices biographiques et historiques. Mais le judaïsme n’a jamais proclamé: « hors de la synagogue, point de salut! ». Tout au contraire. On ne peut donc aborder la question des conversions, sans évoquer le message fraternel et universaliste du judaïsme, représenté par le code des lois noa’hides. Nous avions pensé traiter encore le thème des conversions de masse dans l’histoire. Le manque de place autant que les problèmes spécifiques soulevés par le sujet nous ont convaincus de reporter une telle étude à un prochain numéro, en accompagnement d’un article sur la conversion des Khazars.
Ce Kountrass présente par ailleurs une interview du Grand Rabbin de France Joseph Sitruk, souvent qualifié de premier Grand Rabbin « orthodoxe » du judaïsme français depuis des décennies. Quels sont donc ses projets, et ses réflexions sur les questions d’actualité?
Un article du rav Miller brosse un bref portrait d’une personnalité récemment disparue : le rav Avraham Kohn, fondateur du célèbre séminaire de Gateshead en Angleterre.
Les coutumes de Lag ba’Omer à Méron font l’objet d’une étude halakhique, tandis que le rav Friedman, de Jérusalem, nous présente des aspects méconnus de l’histoire du roi David, né et mort à Chavou’oth.

Logo de Kountrass

 

En lire plus

Vers le Haut