144 – Juin 2011 – La viellesse : bénediction ou malédiction ?
EDITORIAL :
La présente période – à nouveau marquée par des événements surprenants et choquants pour le peuple juif – amène de nombreuses personnes à exprimer leur désagrément et leur surprise devant la malhonnêteté généralisée avec laquelle l’histoire de notre peuple est Des manifestations de haine et de violence à notre
égard nous assaillent de toutes parts, et l’on reste sans voix devant le manque de répondant de la part d’Israël, qui semble incapable d’opposer des arguments justes et percutants que, pourtant, notre peuple pourrait présenter. Ce qui s’est passé cette année autour du jour de la Naqba, le 15 mai – journée de protestation par laquelle les Arabes expriment leur regret de la création d’un Etat juif en 1948 -, a dépassé les limites et franchi les frontières. En effet, de tous côtés, et pas seulement à l’intérieur même d’Israël, les frontières ont été attaquées par des manifestants venus du Liban, de Syrie et de la Bande de Gaza, sans parler des mouvements relevés chez nos Arabes israéliens intramuros. Et sans oublier l’acte terroriste d’un camionneur arabe qui a coûté la vie à un jeune homme à Tel-Aviv et provoqué de nombreuses blessures à d’autres.
Les vérités premières et incontestables ne manquent pourtant pas, et nous ne cessons nous aussi de recevoir des messages et des textes de personnes qui sont profondément meurtries par ce manque d’écoute et de compréhension dont notre peuple fait l’objet ces temps-ci. Le génocide dont a souffert le peuple juif durant la Shoah, et ce-lui dont souffrirait le «peuple» palestinien, sont mis en parallèle ! Et ce, par de grands négationnistes devant l’Eternel, et des hommes tel que Abou Mazen ! Inutile de dire que de tels discours sont une offense des plus profondes à l’intelligence humaine. Après de nombreux pogroms en Terre sainte et une politique éhontée de collaboration avec les nazis, les Arabes ont à plusieurs reprises, attaqué Israël pour connaître à chaque fois – grâce à D. – des échecs militaires cuisants. Que veulent-ils encore ?