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185 – Mai 2015 – L’étude de la Tora un contrat social innovant

Se connaître soi-même

 

Les récents événements peuvent nous faire comprendre comment nous fonctionnons ! Nous pensons en particulier à l’extraordinaire décision – qui a quelque chose de obsessionnel – de Barak (‘Hussein) Obama de conclure des accords avec les Iraniens : ne s’agit-il pas d’un pays qui ne cesse de financer les groupes de terroristes les plus virulents de la planète, tout juste dépassés par Daesh, permettant au ‘Hezbollah de s’armer, soutenant le ‘Hamas et d’autres organismes du même type, intervenant en Syrie, et finalement, menaçant Israël directement de destruction par voie atomique ? Depuis de longs mois, Obama et son secrétaire d’Etat, le non moins obsessionnel John Kerry (son grand-père paternel Fritz Kohn doit se retourner dans sa tombe, bien que lui même ait déjà tourné casaque et que son petit-fils ne fasse pas partie de notre peuple), tentent d’arriver à tout prix à ces accords, pour finalement, parvenir à une quelconque signature, de suite contestée par les Iraniens, prétendant que les sanctions devaient être levées dans l’immédiat, alors que les Américains clament que ce n’est pas le cas. Les médias anglais signalent que, pendant ce temps, l’Iran aide le ‘Hamas à reconstruire les tunnels utilisés lors du récent affrontement avec Israël à partir de la bande de Gaza. Mieux encore : Obama lui-même reconnaît que dans treize ans, l’Iran pourra très rapidement arriver à la bombe… Mettons de côté la sécurité d’Israël, qui semble peu intéresser Obama. Permettant la levée des sanctions contre l’Iran et autorisant ce pays à rejoindre à nouveau le cercle des nations normales, les Etats-Unis d’Amérique font sortir l’un des pays les plus dangereux du monde de son isolement, et accordent une légitimation surprenante, voire révoltante, aux dirigeants iraniens. Comment comprendre cette démarche aberrante de la part du Président des Etats-Unis ? Force est de revenir à ce que les tenants de l’école du Moussar n’ont cessé de nous apprendre : l’homme est influencé par ses propres intérêts, ses sentiments profonds, ses tendances, et peut être entraîné par eux au point de perdre la gouvernance totale de ses décisions. Le juge, une fois qu’il a reçu une quelconque faveur de l’un des partis se présentant à lui, n’est plus en mesure d’arbitrer équitablement, indique la Tora.
L’individu, une fois qu’il a goûté aux plaisirs du monde, ne peut plus accepter de critiquer sa propre conduite. Seuls des jeunes bar-mitswa éprouvent encore un grand enthousiasme à effectuer les mitswoth : un peu plus tard, une fois qu’ils ont saisi les attraits du monde des plaisirs et de la licence, ils perdent tous cette qualité et vont suivre le mouvement général. Obama a reçu le prix Nobel de la paix, à un moment où il n’avait encore jamais prouvé ses capacités de faire régner la paix dans le monde. Depuis qu’il est devenu président, son histoire personnelle prouve plutôt le contraire : il a permis à énormément de conflits de se développer, et a entraîné de nombreux troubles dans le monde, lesquels risquent plutôt de conduire l’humanité au résultat inverse, que D’ nous en protège.

 

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184 – Avril 2015 – La Kipa

Avant Pessa’h…

Nous voici à présent avant Pessa’h. Nous sortons tous d’une période difficile, de laquelle nous espérons être délivrés. Les Juifs de France ont connu l’un des hivers les plus rudes qu’ils aient eu depuis de longues décennies, marqués par les événements tragiques que l’on connaît. Les Juifs de Terre sainte sortent d’une période délicate, d’élections, qui ont fait surgir sur la place publique beaucoup trop de haine et de mépris mutuel entre les candidats, et entre leurs partis. Le peuple juif tout entier constate avec amertume que l’ancienne haine toujours éprouvée à son égard reprend le dessus, sous le couvert de l’antisionisme soit, mais de la haine tout de même, tant aux Etats-Unis qu’en Europe. Sans oublier les menaces bien plus concrètes encore qui n’ont cesse de se dresser contre nous, de toutes parts, en particulier en Erets Israël. Bien sûr, nous sommes loin des tragédies d’antan, des massacres et des pogroms, que l’Eternel nous en protège ! Mais nous avons tous le sentiment que la période que nous venons de vivre était très éprouvante, et nous aspirons à une délivrance, pour revenir au calme dont nous jouissions auparavant. Et la fête de Pessa’h peut nous apporter cette sérénité ! Nous avons tous les jours l’obligation de nous souvenir de la sortie d’Egypte, mentionnée dans le Qriyath Chema’. Le Chabbath, voyons-nous dans les Dix Commandements, est le « souvenir de la sortie d’Egypte ». Pourquoi ce moment historique de notre peuple est-il si capital ? Parce qu’il nous a prouvé incontestablement la capacité illimitée de l’Eternel de changer les données du monde, sous toutes les coutures, comme en témoignent les dix plaies. Et d’un point de vue politique, n’a-t-Il pas mené un plan remarquable, amenant Pharaon à passer d’une position de force inouïe – « aucun esclave ne pouvait quitter l’Egypte » – lui-même se prenant pour une divinité, à celle dans laquelle il doit céder devant la ruine de l’Egypte aux exigences de l’Eternel présentées par Moché et Aharon, libérer un peuple tout entier, et va finir par périr avec toute son armée, manipulé qu’il était par la Force divine durant toute la période, « afin de faire savoir que Je suis l’Eternel » ? Profitons de cette fête de Pessa’h pour nous sentir nous mêmes libérés d’Egypte, afin de comprendre à quel point la Main de Hachem est capable de nous guider dans l’ensemble des événements qui nous concernent et nous conduire vers une meilleure période.

 

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183 – Fevrier 2015 – La Mitswa d’habiter en erets Israel

Avant les élections…

En une période pré-électorale comme celle que nous vivons actuellement en Erets Israël, le simple électeur peut rester plutôt perplexe. Nombre d’entre nous habitent en Erets Israël, et ont droit de vote. Que leur dire ? Leur hésitation est compréhensible : les attaques directes contre les candidats fusent de toutes parts, et ne peuvent que surprendre. On parle des bouteilles consignées de Mme Netanyahou, de voyages de son mari remboursés par plusieurs sources, dont par l’Etat, et le reste à l’avenant. Et ce, juste pour l’actuel Premier ministre. Mais en ce qui concerne, par exemple, tous les partis politiques de gauche réunis, d’autres soupçons planent, dont l’utilisation d’associations créées juste pour le bien de la cause, pour faire campagne contre Netanyahou – « Tout sauf Bibi ! » Ces sombres associations semblent même recevoir des financements en provenance du gouvernement américain, au point que des questions à ce sujet aient déjà été posées au président Obama par des sénateurs de son pays… Inutile de préciser qu’une telle pratique va contre la loi en Israël. On a rappelé à cette occasion une conduite du même ordre qui a été adoptée il y a quelques années, avec d’autres associations luttant pour que Baraq soit élu. Le chef du groupe socialiste, Herzog, a préféré user du droit au silence plutôt que de se défendre. Le même sieur Herzog que nous rencontrons actuellement, en effet. On ne peut que s’interroger : où sont passés les vrais problèmes du peuple juif sur sa terre ?

 

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182 – Janvier 2015 – L’étude de la Tora au Maroc

La guerre des civilisations !

On n’a pas hésité à parler de « 11 septembre » français à l’égard de la sauvage attaque des bureaux de Charlie Hebdo et de l’assassinat des douze personnes qui s’y trouvaient, dont deux policiers – l’un était d’origine musulmane –, et des événements sanglants qui ont suivi, y compris l’attentat qui a frappé le supermarché cacher de Vincennes et fait quatre morts parmi nos coreligionnaires. A la suite de l’attentat frappant les Etats-Unis il y a treize ans, le ministre de l’Intérieur français déclarait : « Nous ne voulons pas nous laisser entraîner à voir en cela une guerre des civilisations. » La France représente un pôle très marquant de la « culture » de l’Occident, ou plutôt, celui d’une enveloppe bien plus large concernant une façon de vivre et une conception globale du monde – ce qu’on appelle une « Weltanschauung », terme allemand désignant la conception du monde de chacun selon sa sensibilité particulière, qui associe Welt (‘monde’) et Anschauung (‘vision, opinion, représentation’). S’il est un domaine dans lequel la France a énormément « avancé », c’est celui concernant les notions de laïcité et de liberté d’expression. Il est difficile de nos jours de faire accepter par l’esprit français toute idée reposant sur une foi, quelle qu’elle soit. Et il sera impensable de limiter la liberté d’expression dans quelque domaine que ce soit, selon la (belle) formule de : « Je ne suis pas d’accord avec vous, mais je ferai tout pour que vous puissiez exprimer votre opinion. » Nul doute que Yichma’ël ne l’entend pas de cette oreille. Les musulmans restent tous attachés à leur foi, et sont de profonds croyants. Or il s’est développé lors de ces dernières décennies un radicalisme islamique qui mène l’ensemble des peuples rattachés à l’islam à se renforcer dans leurs croyances et à se renfermer sur les seuls dogmes musulmans. L’un d’entre eux est le projet de la conquête du monde sous la férule de l’islam, projet qui est en constant développement. Le respect d’autrui ? Il ne lui reste pas grande place sous la botte des conquérants musulmans… Combien sommes-nous éloignés de cette furie, nous le peuple juif, que D’ en soit loué et nous en préserve !

 

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181 – Decembre 2014 – Le goral – se laisser guider par le sort

SURTOUT FAITES VITE !

Terrible réalité ! Lors de notre visite dans les locaux de Yad Ezra Ve – Shoulamit, nous fûmes témoins d’une scène surréaliste. Une femme entra en pleurs dans la petite salle de réfectoire où sont servis les repas chauds aux personnes démunies du quartier orthodoxe HaBoukharim de Jérusalem. «Pouvezvous donner quelque chose à manger à mes enfants? Je n’ai plus rien, moi-même je n’ai rien avalé depuis deux jours». Sans attendre une réponse, elle installa ses trois gamins à une table un peu éloignée de l’entrée, comme par pudeur. A ce stade la honte n’est plus de mise. La dignité humaine préserve la personne d’en arriver là. Par honte, un homme peut se priver de manger pendant trois jours. Surtout, ne pas demander. D’abord pour ne pas se sentir redevable; pour garder l’espoir d’être de ceux qui donnent et non de ceux qui reçoivent, ensuite parce que c’est gravé dans notre mentalité qu’Hachempourvoit aux besoins essentiels de chacun. A notre époque dans un pays développé comme Israël, il est inconcevable qu’une personne ne mange pas à sa faim. Pourtant, il arrive un moment où la honte devient incongrue. Quand il s’agit d’une question de vie ou de mort, quand les enfants ne peuvent plus se concentrer à l’école, n’ont plus la force de parler ou n’osent plus demander, par respect dû aux parents. Ils restent là muets, les yeux hagards. Alors les parents sortent de leur silence, font appel à nous, dans ces moments nous ne pouvons que dire: KEN! Une image horrible me vient en tête. Il est raconté dans le Talmud qu’au temps où les Romains encerclaient Jérusalem, les gens mangeaient leurs enfants. Que D.ieu préserve et fasse que l’on ne connaisse plus cela.

Chez Yad Ezra VéShoulamit, les volontaires repèrent les familles dans la nécessité. Nous avons nos “informateurs”. «Un tel n’est pas sorti de chez lui depuis trois jours». «L’épicier a refusé ce matin, un pain à une petite fille de huit ans parce que la note de la famille n’était plus payée depuis trois mois»… la liste est longue et grande est la peine. La petite fille a dû partir à l’école sans goûter, ses frères et soeurs aussi.

 

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180 – Novembre 2014 – Du bon usage des Chidoukhim

Gog et Magog, la France et la sécurité…

Nous sortons des Grandes Fêtes. Nous avons prié pour le dévoilement de la Gloire divine sur terre dans toute Sa Sainteté, thème développé dans la troisième bénédiction de la ‘Amida de Roch Hachana et de Yom Kippour, dans la Qedoucha. A Souccoth, nous avons lu les haftaroth parlant de la guerre de Gog et de Magog, qui doit avoir lieu durant cette fête – une date est même livrée, celle d’après la Chemita… C’est bien d’actualité ! « Si tu vois les nations qui s’affrontent les unes aux autres, attends-toi aux premiers pas du Machia’h » – disent déjà nos Sages (Beréchith Rabba 42,4). Daesh, Al Qaeda, le Hezbollah, le Yémen, la Syrie, et les autres, tout cela connait actuellement un grand remue-ménage. Il suffit de se rendre sur le Golan pour être aux premières loges. La France n’est pas absente de ce mouvement. Bien entendu, nous faisons allusion à la présence de plus en plus lourde de musulmans, et des incidences que cela peut avoir pour nous. Et pour ce pays. Mais pas seulement. On pourrait parler du « mariage pour tous », qui collecte un grand public, alors qu’en ce qui concerne le mariage tout classique, tout le monde s’entend pour trouver cette structure rétro et dépassée ! Mais parlons de l’un des éléments clé de la France : la sécurité. Elle touche au social, au financier, et en fait à la vie des gens qui se sentent entourés et protégés par un ensemble de structures qui sont censées épargner aux gens la précarité et les risques de la vie. On est protégé, en France.

 

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179 – Octobre 2014 – Souccoth et la Joie

« La vraie guerre »

Le ‘Hovoth halevavoth rapporte l’image du Sage qui rencontre le grand général revenant du combat : « Tu as donc réussi la petite guerre, mais sache bien que maintenant, c’est la grande guerre qui t’attend ! » La petite guerre, c’est celle qui s’est déroulée sur le terrain, face à l’ennemi, aussi implacable fut-il. La grande et vraie guerre, c’est celle qui se déroule au quotidien avec soi-même, ses faiblesses, ses aménagements avec les attaques des sentiments, ses chutes et ses désistements. Nous sommes en plein dans cette grande lutte, en ce mois de Tichri durant lequel nous devons nous renforcer, reprendre le dessus et décider de ne plus céder aux incitations du mal. Que l’Eternel nous donne la force et l’intelligence de bien mener cette guerre, la plus importante qui soit ! Et que nous ressortions de ce mois de renforcement et de repentir avec de nouvelles dispositions, afin que la nouvelle année soit bien plus proche de ce qu’elle devrait être. Qu’elle soit conduite selon les lois de la Tora et nous amène à dominer la situation sous tous ses aspects, avec davantage de Tora, de pudeur et d’amour envers les autres. Curieusement, le même Sage pourrait s’adresser aux dirigeants actuels du peuple d’Israël et leur tenir le même langage, mais dans un autre sens : vous revenez de la guerre face au ‘Hamas à la Bande de Gaza, la petite guerre, mais c’est une guerre d’une toute autre ampleur qui vous attend chez vous, celle de vos propres gens, qui sont restés finalement très inquiets ! Le problème de savoir qui est ressorti gagnant de ce conflit ne nous intéresse pas : nous savons bien que depuis 60 ans, ce sont toujours les arabes qui gagnent les guerres, quel que soit le nombre de leurs pertes et l’importance de la destruction de leurs infrastructures… Et la vox populi dans la Bande de Gaza continue à accorder son appui au ‘Hamas !

 

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178 – Septembre 2014 – ‘Hazal

Toute la terre appartient au Saint, béni soit-Il…

La période est terriblement douloureuse. Il se peut que depuis un siècle, marqué par la généralisation de l’information mondialisée, en dehors des pogroms de Russie et de la Shoah la tension n’ait jamais été aussi forte qu’aujourd’hui entre notre Peuple et les Nations. Les Juifs réunis à la synagogue de la Roquette juste pour lire des Tehilim, le 13 juillet, et d’autres encore, ceux qui ont vécu le jet d’un cocktail Molotov sur la synagogue d’Aulnay ou l’échauffourée à la rue des Tournelles, peuvent témoigner du fait qu’ils ne sont pas passés loin d’un réel pogrom. A Paris, en 2014 ! Quant aux Juifs vivant en Erets Israël… Et, quand on entend ou lit ce que disent les gens, la vox populi, on ne peut qu’être choqué : il est vrai que les frappes israéliennes contre Gaza ont coûté la vie à plus de 2000 gazaouïs (en suite à des milliers de sorties aériennes, ce qui laisse rêveur quant à l’efficacité de l’aviation israélienne si son but était de tuer), mais qu’est-ce, par rapport aux centaines de milliers de musulmans tués au courant des luttes fratricides en Syrie, en Irak, et dans tant d’autres endroits de par le monde ? Abou Mazen n’hésite cependant pas à parler de génocide à Gaza… Pourtant, non seulement Israël se livre à un combat de légitime défense, mais encore il le fait en prenant toutes les précautions possibles : en téléphonant aux gens avant les attaques, en lançant, le cas échéant, une première salve contre les immeubles que l’armée veut détruire, pour bien montrer que la menace est sérieuse, avant de s’exécuter, quelques minutes plus tard. Quand il est question d’intensifier le travail militaire dans une partie de Gaza, des tracts sont lancés, afin d’avertir la population (au grand dam du ‘Hamas, qui exige, sans grand succès, que les civils reviennent à leur place…). Dans quelle guerre au monde a-t-on entendu parler d’une telle conduite ?

 

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177 – Juillet 2014 – Le Guett dans la Tora

Que leur ombre les abandonne…

Leur ombre les a abandonnés et l’Éternel est avec nous, ne les craignez point ! » (Bamidbar/Nombres 14,9), venons-nous de lire dans la Tora. Face aux nombreux ennemis qui attendaient le peuple d’Israël en Terre sainte, et au découragement qui a saisi alors le peuple, Yehochoua’ et Calev tentent de rassurer leurs frères en leur disant que tout dépend de l’ombre de nos ennemis, de l’influx de la Providence divine Qui les suit et les protège. Quand Celle-ci Se retire, les peuples, aussi puissants soient-ils, n’ont plus de chance. Leur défaite est proche. Dans les temps modernes, Israël s’est hissé au niveau d’une nation sachant manipuler les armes, et frapper là et quand il le faut. Malheureusement ceci n’est pas d’une grande utilité face à des cellules terroristes capables d’actes d’une cruauté inadmissible, de tuer de sang froid trois jeunes étudiants en Yechiva, que D’ venge leur sang ! Que faire à présent ? Le dilemme n’est pas évident : il ne fait pas de doute que le ‘Hamas est responsable de ce drame, et Israël a profité du moment pour tout faire pour enrayer la présent du ‘Hamas dans les territoires de Judée et de Samarie, ce groupe terroriste qui, récemment, est parvenu à reprendre une certaine légitimité en établissant un pacte avec le Fata’h, ces autres « tsadiqim » oeuvrant contre nous. C’est une conduite juste, et indispensable.

 

Victor Hugo, Balzac, la conduite exemplaire d’un Louis Pasteur envers sa mère avaient donné des valeurs de conduite humaine honorable (peut-être la conduite morale de ces deux premiers n’était-elle pas exemplaire, mais l’hypocrisie de ‘Essaw veut qu’il tente de paraître honorable aux yeux du monde tout en dissimulant ses propres aberrations morales. Au moins, il les dissimule…). Tout à coup ont paru ces nouvelles notions promulguées par Sartre, bouleversant la jeunesse, avec les Beatnicks, la drogue, l’insolence et le parasitisme social.

 

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176 – Juin 2014 – Les Sobbotniks ces Russes respectant le Chabbath

Sartre dans Kountrass ?

Comme toujours, j’ai grand plaisir à recevoir et à lire votre journal. J’estime qu’il est unique dans le domaine francophone, voire même mondial, en ce qu’il ose présenter en toute franchise le point de vue juif authentique, selon la Tora, sur les questions qui interpellent notre génération, et que tant de courants d’idées erronés ont rendues confuses. Vous m’avez toutefois étonné, voire choqué, par un élément rapporté dans votre dernier dossier, concernant la Sinath ‘hinam. Vous mentionnez le nom de J. P. Sartre avec révérence, citant sa doctrine selon laquelle il faut « briser son propre enfer personnel » en se délivrant des normes sociales, qui rendent les hommes esclaves de la société. Permettez-moi de vous dire quelques mots de l’impression que j’ai eue de Sartre dans ma jeunesse, en après-guerre. Tout à coup, tout jeune bien pensant parlait de l' »existentialisme ». Tout est devenu relatif, chacun avait sa propre vérité, on n’avait plus besoin de se conduire selon les conformités de la société. La tenue et la conduite de ces jeunes en ont de suite été influencées… Moi, qui avais été éduqué dans les écoles publiques belges, j’avais appris à estimer la probité, la décence, le respect d’autrui, la politesse et les belles manières.

Victor Hugo, Balzac, la conduite exemplaire d’un Louis Pasteur envers sa mère avaient donné des valeurs de conduite humaine honorable (peut-être la conduite morale de ces deux premiers n’était-elle pas exemplaire, mais l’hypocrisie de ‘Essaw veut qu’il tente de paraître honorable aux yeux du monde tout en dissimulant ses propres aberrations morales. Au moins, il les dissimule…). Tout à coup ont paru ces nouvelles notions promulguées par Sartre, bouleversant la jeunesse, avec les Beatnicks, la drogue, l’insolence et le parasitisme social.

Efraïm Ben Yakir

 

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