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213 – Avril 2018 – Comment résoudre l’équation Tora et Dérekh Erets ?

Kountrass 213 couverture magazine juif

De Pessa’h à Chavou’oth

Parmi les différentes offrandes présentées pendant la fête de Pessa’h, il y avait celle du ‘Omer qui était constituée d’orge. La fête suivante est celle de Chavou’oth où va être apportée une offrande à base de blé. L’orge forme la base d’aliments généralement destinés au monde animal ; la farine de blé est plus destinée à l’alimentation humaine. Suivant l’enseignement bien connu, il sera demandé à l’homme de passer d’une situation où l’animalité est au centre et accéder à l’univers de l’humain. Soit, c’est un beau programme et l’idée est passionnante, mais de quelle manière fait-on émerger l’humanité qui est en nous ? Comment faire pour réussir à nous distinguer de manière évidente du monde animal ? Un des points centraux va se situer à travers une démarche totalement inconnue dans le monde animal, que l’on appelle la ‘avodat hamidoth, que l’on traduit par la correction de nos traits de caractères.

De Pessa'h à Chavouot Kountrass

La période des quarante-neuf jours séparant Pessa’h de Chavou’oth va constituer une période propice pour effectuer un travail sur nous-même. Ce travail n’est pas une obligation au sens classique du terme mais bien plus l’expression de cette liberté qui nous anime et qui nous donne cette possibilité de nous transformer en profondeur. Les maîtres de la ‘Hassidouth font remarquer que la valeur numérique de 49 correspond aux termes de « lev tov » (bon coeur) et à celui de « Kel ‘hai » (D’ vivant). « Lev tov », un bon coeur, c’est la qualité par excellence qui suivant l’enseignement de la Michna des Pirké Avoth intègre toutes les qualités que l’être humain doit posséder : empathie, ouverture, gentillesse…

 

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212 – Mars 2018 – Tora ou armée !

Photo du magazine juif Kountrass 212

La Perse – version 2019

La Perse, la Perse, cela peut nous rappeler quelque chose… Nous avons célébré Pourim, et toute cette affaire, ce qui est bien clairement lié à la Perse. De nos jours, ce pays s’appelle l’Iran. Et ce pays se conduit d’une manière très bizarre : son propre peuple souffre d’une manière claire de privations et de limitations de tous genres, ce qui n’empêche absolument pas ses dirigeants d’investir non point dans l’aménagement des conditions locales, mais dans le projet hautement stupide de creusement de tunnels dans le territoire de la Bande de Gaza, direction Israël, pour attaquer ce dernier pays. Projet stupide, parce qu’il ne faisait aucun doute (ce n’était qu’une question de temps), qu’Israël parviendrait à contrer ce genre de projets. Cela semble être le cas, ainsi que la destruction de quatre tunnels ces derniers mois le prouve. Ou encore l’intervention massive de l’Iran en Syrie : après avoir mené une lutte acharnée dans ce pays, non sans avoir des arrière-pensées évidentes d’y installer des bases militaires lui permettant d’être aux premières loges pour continuer la lutte contre… Israël. Ces jours-ci, du reste, il se peut que cette phase soit arrivée à son éclosion, avec l’envoi d’un drone, abattu par Israël, puis l’envoi d’une fusée ayant permis de jeter au sol un F16 israélien. La grande gloire. Il faut dire qu’en riposte, Israël s’en est pris à coeur joie à de nombreux sites militaires iraniens en Syrie. Sans oublier l’importante oeuvre de l’Iran au Liban, où le Hezbollah lui sert de fer de lance, là aussi pour diriger ce pays et pour continuer la lutte contre Israël. On peut se demander : mais quel intérêt l’Iran a-t-il d’oeuvrer avec un tel acharnement contre Israël ? Que lui avons-nous fait ? Pourquoi cette lutte est-elle de loin plus importante que celle du développement social et économique du peuple iranien ?

 

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211 – Janvier 2018 – En souvenir du rav Steinmann zatsal

« Tu seras tributaire de ton frère. Pourtant, après avoir plié sous le joug, ton cou s’en affranchira » (Beréchith/Genèse 27,40).

‘Essav, nous l’avons vu dans l’une des parachioth passées, est extrême- ment déçu du fait que son frère, Ya’akov, lui ait volé les bénédictions que Yits’hak voulait lui accorder, lui, son fils préféré, ‘Essav. Déçu ?! Il veut tuer son frère, et cette haine ne diminuera pas avec le temps, puisque 40 ans plus tard, il aura encore tous les ressentiments qu’il éprouva à l’égard de Ya’akov et se dirigera vers lui, entouré de 400 guerriers…

Son père, Yits’hak, lui livre toutefois un message, qui ne cessera d’être vérifié tout au long de notre exil : « Tu seras tributaire de ton frère. Pourtant, après avoir plié sous le joug, ton cou s’en affranchira ». Quel en est la teneur ? Nos Sages expliquent (Pesikta zoutarta ad loc) : « Si tu vois que ton frère Ya’akov se débarrasse du joug de la Tora, tu pourras le dominer ». Notre ancêtre Yits’hak établit là une sorte de contrat moral entre les deux groupes, à portée abyssale pour l’avenir du peuple juif : le rôle de Ya’akov dans le monde est de porter le joug de la Tora, d’accomplir les mitsvoth et d’étudier cet héritage qui lui a été accordé au mont Sinaï. Alors, effectivement, il tiendra le haut du pavé – ce qui a été le cas à certaines périodes historiques, dont sous la royauté du roi Che- lomo, ou à d’autres (rares) occasions. Quand, en revanche, il a quitté la droite voie, l’ennemi s’en est pris à lui à chaque reprise. Les prophéties ne cessent de rapporter de tels épisodes, marquant l’histoire du peuple juif de manière inlassable : des périodes de relâchement, suivies par des attaques de nos enne- mis, une reprise en main, souvent grâce à un juge ou à une personne qui sait parler au peuple juif et le ramener dans le droit chemin, ce qui sert à éliminer la menace qui pesait contre nous. C’est le message de la Meguilath Esther, mais on pourra aussi le mettre en évidence tout au long des livres des Prophètes.

Il est du reste intéressant de savoir que nos Sages ont émis un reproche à l’égard de notre ancêtre Yits’hak dans ce domaine, dans leur interprétation du verset d’Isaïe (63,16), « C’est pourtant Toi Qui es notre père, car Abraham ne sait rien de nous, Israël [Ya’akov] ne nous connaît point. Toi, ô Eternel, Tu es notre père, notre sauveur de tout temps : tel est Ton Nom ». Il manque un nom dans cette liste : celui de Yits’hak ! C’est un point intriguant. Nos Sages en concluent : cette éviction provisoire provient du fait que le verset reproche à Yits’hak d’avoir permis (par l’établissement de ce fameux contrat moral) aux descendants d’Essav de décréter des pogroms et des poursuites contre le peuple juif…

 

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210 – Décembre 2017 – Les Tossafistes à Acco !

« Tu seras tributaire de ton frère. Pourtant, après avoir plié sous le joug, ton cou s’en affranchira » (Beréchith/Genèse 27,40).

‘Peut-on imaginer déclaration plus moderne et plus actuelle que celleci ? Les forces du mal ont reçu une puissance inimaginable, dès le début de la Création. Là, en ces temps tellement reculés, ce message est livré à Caïn par l’Eternel Lui-Même, après l’assassinat d’Abel. Mais par la suite, et jusqu’à ce jour, cette oeuvre continue à se perpétuer avec puissance et ces forces influencent les hommes pour les précipiter dans les abîmes du mal absolu. Rien de neuf sous le soleil. Ces temps-ci, le monde entier est soudain témoin de deux grands axes d’action de ces forces. L’une se situe dans le domaine financier : aux côtés du pauvre contribuable, qui peine à payer ses impôts, les grandes fortunes du monde s’organisent pour échapper à cette imposition, via des bureaux spécialisés dont la vocation est de les aider à trouver refuge dans la plus grande discrétion dans divers « paradis fiscaux ». De la sorte, ce ne sont que les imbéciles heureux qui participent à l’effort national, chacun dans son pays ; les grandes fortunes savent comment s’y prendre pour s’épargner une telle peine… Le vol est manifeste, l’oppression du pauvre évidente. L’autre est tout aussi affligeante : il s’avère tout d’un coup, que nombreuses sont les personnalités connues qui profitent de leur prestige pour ne pas se gêner de se conduire mal avec leur entourage, dans le domaine intime que l’on sait. Des femmes, des hommes commencent à parler, et des témoignages en provenance du monde entier viennent noircir des personnalités importantes, dont certaines ont même dû démissionner du fait des accusations qui leur sont portées. Pour ces gens haut placés, « l’autre » n’est qu’un objet duquel on n’hésite pas à abuser.

 

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209 – Novembre 2017 – Les Tossafistes

Une arme redoutable: la Kedoucha

L‘un des points qui a attiré notre attention dans les prières de ces grands jours est celui du surprenant développement accordé à la « Kedoucha », à cette partie de la prière qui est consacrée à décrire la sainteté de l’Eter- nel.

Pourquoi est-ce précisément cette partie de la prière qui reçoit là une telle augmentation de volume ?

Nous prions durant ces jours importants pour que la Présence divine ait plus d’impact dans le monde, et qu’elle se dévoile dans toute sa splendeur.

Quel est finalement l’angle par lequel cette illumination peut prendre forme ? Dans quel domaine peut-elle le plus frapper le monde ? De quoi va provenir cette crainte que toute âme va ressentir face à l’Eternel ?

Les Sages qui ont rédigé le texte de la prière étaient les « Gens de la Grande Assemblée » ; ce forum comprenait encore plusieurs prophètes, s’étant tenu dans les premières années du Second Temple, quand le flux divin parvenait encore à l’homme de manière directe. S’ils ont placé la demande qui doit être la nôtre durant ces saints jours dans cette partie de la prière, dans cette troisième bénédiction, c’est qu’ils ont perçu que c’est par ce biais que cette intrusion de la Présence divine que nous nous devons d’appeler, peut se faire, avec le plus d’éclat et de force, et frapper le mieux les esprits.

Tentons d’approfondir un peu cette idée : c’est vrai que l’Eternel est Tout-Puis- sant, et, du reste, cette année, aux alentours des Grandes Fêtes, l’humanité tout entière a eu l’occasion de constater que la nature, qui est entièrement soumise à la volonté divine, surpasse totalement l’homme et ses impres- sions de puissance. C’est tout de même remarquable : la terre a tremblé au Mexique, mais surtout, des cyclones d’une intensité exceptionnelle ont ravagé divers pays, et en particulier les Etats Unis, mettant à mal le sentiment de surpuissance dont ce pays est doué ! Même Trump a exprimé l’idée que tout dépendait de la Main de D’.

Cette leçon va coûter du reste 1.5% du PNB (produit national brut) américain…

 

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207 – Juillet 2017 –  » Quand l’âme est libérée… »

 Un vrai ‘ilouï

Le rav eliyahou Kletskin (1852- 1932) était un ‘ilouï. Que représente cette définition ?

Né dans une famille ‘habad dans la région de Kovna, il se présenta chez le Maraham Schiff, en Hongrie, pour être accepté dans sa Yechiva. Il n’avait pas encore l’âge de la bar-mitsva, et le ravétait fort mal à l’aise face à ce jeunot qu’il soupçonnait d’être parfaitement ignare, vu son apparence et son âge. Il lui demanda de parler du Tsohar qui éclairait l’arche de Noé, et ne s’attendait pas au résultat qu’il allait entendre : le candidat rapporta les deux explications de Rachi (une pierre précieuse ou une fenêtre), puis il se lança dans tout un pilpoul passant d’une Guemara à l’autre et laissant le rav stupéfait des capacités de ce jeune enfant – qui fut bien enten- du accepté à la Yechiva.

 

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206 – Juin 2017 – Le Pilpoul

Les Orthodoxes dans le système

Une nouvelle page semble s’ouvrir sur la manière dont le monde orthodoxe est présenté dans les média israéliens: longtemps, les moindres défauts de cette communauté étaient relevés et jetés en pleine figure. Cela change actuellement, et le fait mérite d’être relevé, même si nous ne sommes pas certains que leur opinion ait autant changé qu’ils veulent nous le faire croire.

Prenons par exemple le spectacle de Justin Bieber (pour qui ferait partie des heureux qui ne connaissent pas ce personnage, c’est
un jeune chanteur pop canadien qui attire des foules de fans déli- rants) auquel a assisté une jeune orthodoxe (les media soulignent avec insistance son appartenance religieuse) se trouvant au der- nier mois de sa grossesse. L’émotion, et peut-être aussi la pres- sion de la foule, l’a amenée à un accouchement précipité. Mais, la pauvre, elle a eu une fille si elle avait eu un garçon, dit-elle, elle l’aurait nommé Justin… La honte ! Que l’on nous permettre de croire que cette jeune femme ne fait pas tout à fait partie de
la communauté orthodoxe. Un autre exemple : la polémique sur (la position des orthodoxes face à Yom hazikaron, ou Yom ha’atsmaouth. Les média (y compris les sites dits religieux, sans oublier divers organes francophones se présentant comme émanant de la communauté orthodoxe) font tout pour convaincre le public que ces jours de mémoire et de célébration prennent, de plus en plus, une place dans le monde orthodoxe.

Il est vrai que de nombreux rabbanim ont profité du jour de congé obligatoire en question pour organiser des journées d’étude de la Tora non-stop, et c’est remarquable : puisque les gens ne vont pas au travail, autant les inviter à l’étude ! Est-ce que cela signifie quelque chose d’autre ?

 

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205 – Mai 2017 – L’âme, c’est quoi ?

2333 années d’attente…

La situation en Europe, et en France tout particulièrement, nous interpelle : la lecture d’un ouvrage récent de M. Bensoussan, dont nous faisons par ailleurs la critique, ne fait que de préciser le sentiment que toute personne normale peut avoir, celui d’un échec de l’establishment politique face à un islam de plus en plus renvahissant et de plus en plus violent. Et les élections qui ont cours actuellement ne semblent vraiment pas devoir amener une amélioration…

Notre sujet n’est bien entendu pas le politique. Nous pensons qu’il y a lieu d’ajouter une dimension spirituelle à ce phénomène – sans négliger le fait que, au niveau le plus bas de l’échelle sociale, nombre de jeunes musulmans refusent d’accepter la culture française et tout ce qu’elle représente, plongeant dans un magma de voyoutisme et de brigandage des plus vils. Mais justement : pourquoi ?

Rabbénou ‘Hananel (rapporté par rabbénou Be’hayé), écrit en effet sur Beréchith (17,20) : « Quant à Yichmaël, Je t’ai exaucé : oui, Je l’ai béni ; Je le ferai fructifier et multiplier à l’infini ; il engendra douze princes, et Je le ferai devenir une grande nation » « Nous constatons, écrit ce grand Maitre, que cette bénédiction a pris 2333 années pour s’accomplir » – en voici le décompte : Avraham est né en l’an 2047 de la Création (selon le Séfer ha doroth), alors que la foi musulmane (qui va propulser les descendants d’Yichmaël sur la scène interna- tionale) telle que nous la connaissons de nos jours a commencé avec Mo’hamed en l’an 4374, auxquels il y a lieu d’ajouter 10 ans, le temps que ce dernier s’enfuit de la Mecque.

« Cette attente n’était pas due à leurs fautes, et, malgré cela, ils ont pris leur mal en patience. Après toutes ces années, le pouvoir leur a été accordé ».

 

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204 – Avril 2017 – Moché Rabbénou

Pourquoi rester honnête?

Parfois, la vie politique peut nous conduire à des conclu- sions morales précieuses. Il n’est pas mauvais d’en prendre conscience, et de l’inscrire sur son propre calepin, afin de ne pas commettre, dans son itinéraire personnel, les mêmes erreurs.

La mode de nos jours, est de salir les hommes politiques par le biais de scandales divers et originaux, afin de les affaiblir, et ainsi d’obtenir les résultats attendus. C’est ce qui se passe actuellement en France ; c’est la dynamique lancée aux Etats-Unis d’Amérique contre le Président, pourtant élu légitimement ; et c’est ce que nous vivons en Erets Israël depuis quelques mois avec le Premier Ministre Netanyahou : une opposition sourde s’est organisée contre lui, afin de le faire tomber, ce que ses détracteurs ne sont pas parvenus à réaliser par la voie d’élections en bonne et due forme. Dans ce but, divers dossiers sont présentés à la foule dans les media (qui sont tous situés du même côté de la basse-cour politique), puis passent au mode pénal quand des enquêtes sont lancées, puis, parfois, des procès sont intentés (l’exemple le plus flagrant a été celui des « soupçons » planant sur le Professeur Fried- mann, alors fraichement nommé ministre de la Justice, ce qui l’a amené à démissionner, puis à constater que le procès d’intention était parfaitement vide de contenu  mais il avait déjà démissionné… Son vrai crime : avoir voulu s’en prendre à la toute-puissance de la cour suprême locale…).

A un moment précis, nous nous sommes dits : stop, voilà, la limite est dépassée, et c’est la fin de cette campagne. Quand était-ce ? Quand l’un des scandales présentés avait pour origine une discus- sion entre Nouni Mosès, le directeur du quotidien Yedi’oth A’ha- ronoth, et Netanyahou, quand Mosès proposait une amélioration significative des comptes-rendus concernant le Premier Ministre, moyennant une diminution de la place du seul et unique journal soutenant Netanyahou : Israël haYom et qui portait atteinte à la suprématie de Yedi’oth A’haronoth.

En quoi était-ce une nouvelle tache sur le front de Netanyahou ? N’avait-il pas raison d’écouter ce que lui proposait Mosès – et de le Ifaire enregistrer ? C’est qu’il a plaidé, et à juste titre.

 

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203 – Mars 2017 – Dons d’organes ?

Il ne se Trump pas tellement…

Il est tout de même intéressant de voir comment le monde d’aujourd’hui fonctionne. Trump a décidé de suivre la logique : le grand problème du monde moderne est le ter- rorisme musulman. C’est un fait. Du reste, son pays est d’ailleurs bien placé pour le savoir,

l’attentat des Tours Jumelles du World Trade Center, avec ses 3000 morts, ayant eu lieu sur (son territoire. Il est vrai que celui de l’Ambassade américaine en Lybie s’est déroulé ailleurs qu’aux Etats-Unis même, mais il a concerné la nation américaine dans sa chair profonde, jetant un ambassadeur dans sa tombe. Il est tout de même chose rare qu’un représentant diplomatique d’un pays fasse l’objet d’attentats et d’actes de violence d’un tel niveau mais ce n’est pas tout : les menaces fusent de toutes parts contre l’Amérique et contre ses citoyens.

Trump n’a pas besoin d’être un très grand stratège pour en conclure qu’il faut contrer la rsource du mal, à savoir l’ensemble des groupes islamistes, avec Daesh à sa tête. D’ailleurs, l’armée américaine a visiblement déjà reçu des ordres en ce sens.

Trump poursuit également ses mesures dans la même logique, et a décrété une interdic- tion de séjour à des musulmans originaires de certains pays réputés anti-américains. Et en effet, pourquoi ouvrir les portes, même de manière provisoire, à des gens dont le régime menace directement la sécurité et les principes généreux des Etats-Unis ?

Mais c’est là que Trump se heurte à une résistance fantastique : des manifestations sont organisées partout, et les tribunaux contestent sa décision la considérant comme non accep- table sur le plan législatif. Même Obama a vivement réagi ainsi que le dirigeant de l’ONU, le porte-parole de l’Union européenne, le Ministre français des Affaires Etrangères et la mi- nistre de la Justice aux Etats Unis, qui a payé son audace de son poste : limogeage immédiat, avant même son remplacement par un homme de Trump…

On se croirait en Israël, où la Cour suprême est exactement capable de prendre des décisions
du même ordre, quitte à supprimer les moyens de défense élémentaires nécessaires pour assurer la sécurité des citoyens du pays. Et pour cela, elle pourra interdire certaines conduites sécuritaires dures, entraver la construction de murs de sécurité, admettre la propriété de gens (sur des terrains alors qu’ils n’ont pas le moindre document le prouvant, etc.

Il faut donc se poser la question : comment comprendre ce courant commun présent dans deux systèmes a priori totalement indépendants – les tribunaux américains, et ceux d’Israël ?

Du reste, sur un autre plan encore, les choses se passent de la même manière : tant aux Etats Unis qu’en Israël, les gens préposés à diriger leurs pays (le président Trump et le Premier ministre Netanyahou) font l’objet d’une poursuite insensée de la part de l’establishment, par la voie des médias. Messieurs, les règles du jeu que vous avez forcément acceptées veulent que là, Trump soit devenu président, et ici, Netanyahou soit un dirigeant légitime, encore plus que son homologue américain ! Car si Trump a eu droit à 40% des voix, Netanyahou est accepté par une grande majorité d’Israéliens, et on ne voit pas comment il serait possible de l’évincer par voie électorale ! Vous ne pouvez que vous plier, ce que vous refusez…

 

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