RavK - page 9

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110 – Novembre 2005 – Les Guilgoulim

EDITORIAL

Ce nouveau numéro du magazine est consacré en grande partie à un sujet hors du commun : celui des Guilgoulim, soit la réincarnation. Le fait est que, de nos jours, où le matérialisme a atteint un niveau sans précédent, le monde manifeste une tendance renouvelée à se tourner vers des aspirations spirituelles. Si, pour le sujet qui nous concerne, voici quelques années encore, nul n’était prêt à croire au principe des guilgoulim et au retour des âmes dans d’autres corps — sans parler de la notion même d’âme ! — de nos jours, le « News Age » aidant, de nombreuses notions spiritualistes reviennent à la mode. C’est pourquoi, il nous a semblé bon d’ouvrir ce dossier, et de faire le point sur ce que les sources de la Tora révèlent à ce propos. Le lecteur verra que c’est en fait la Qabbala qui a le plus clairement explicité ces notions, et montré qu’il s’agit d’un élément intrinsèque à la compréhension de la Tora. Il est vrai, il faut le remarquer, que l’on ne trouvera pas de preuves directes et sans équivoque de l’existence de ce phénomène dans les sources bibliques elles-mêmes, ce qui laisse sans doute à chacun son libre arbitre dans ce domaine. Cela entre dans le cadre de la rétribution qui est donnée à l’homme en fonction de ses choix et de sa conduite personnelle.

 

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114 – Juillet 2006 – Le Temple et les Sacrifices

EDITORIAL

Le présent numéro du magazine parait à la période d’été durant laquelle le peuple juif marque plus solennellement le deuil du Temple. Il nous a semblé particulièrement opportun d’orienter nos pensées et notre réflexion sur la grande et redoutable Maison (selon l’expression de la prière des fêtes de pèlerinage) que l’Eternel nous a demandée de Lui construire.
Le premier point que nous aborderons vise à expliquer précisément la fonction centrale du Temple dans notre vie juive. S’il représente évidemment l’endroit où sont apportés les sacrifices, nous verrons que cette seule définition est nettement insuffisante.
La seconde étude sera consacrée aux sacrifices eux-mêmes : l’esprit moderne répugne quelque peu à l’idée de sacrifier des bêtes, et nous tenterons toutefois d’appréhender la signification de cette mitswa.
Nous ne resterons pas dans une vision passéiste du Temple ; nous évoquerons en effet certains avis semblant autoriser l’offrande de sacrifices de nos jours, à l’endroit où se tenait le Temple. C’est un sujet que nous avons déjà abordé par le passé (Kountrass magazine n° 5), mais il nous a semblé important de revenir sur ce sujet.

 

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115 – Septembre 2006 – Les juifs au maroc

EDITORIAL

Voici enfin publié le fameux dossier programmé depuis si longtemps sur le judaïsme du Maroc. Sujet vaste et passionnant qui intéressera au premier chef une bonne partie de nos lecteurs, et qui, nous l’espérons, plaira aux autres toutautant. Somme toute, c’est de l’une des plus importantes communautés juives de Galouth [NDLR : exil du peuple juif hors de la Terre d’Israël] dont il est question, remarquable de longévité et de transmission de la tradition juive de génération en génération, malgré les nombreuses et lourdes difficultés que l’environnement local lui a imposées. Ce premier volet de notre dossier est entièrement consacré à l’histoire de la communauté juive en ce pays. Nous avons distingué trois périodes marquantes : la première, peu connue, datant de l’époque du Premier Temple et qui aurait vu l’arrivée de Juifs dans cette partie de l’Afrique de l’Ouest, et leur rencontre avec les Berbères autochtones. La question de l’origine des Berbères interpelle les historiens, et laisse perplexes leurs descendants eux-mêmes. Nous avons tenté d’éclairer le sujet au vu de nos sources bibliques et talmudiques, ainsi que le font du reste une partie des historiens. La période de l’Histoire concernant Rome doit être mentionnée spécifiquement, même si on ne sait en fait pas grand-chose à son égard. En revanche, la période « moderne », à partir de l’arrivée des Musulmans, est beaucoup plus documentée, et nous avons tenté d’en tracer les grandes lignes (bien que les successions incessantes d’une dynastie à l’autre ne soient pas faciles à saisir pour qui n’est pas versé dans l’Histoire du Maroc). Nous avons émaillé nos propos historiques de diverses anecdotes décrivant les mésaventures des Juifs sous les divers sultans qui ont dominé le Maroc. Dans un prochain numéro, nous tâcherons de décrire plus en détail les grandes villes juives du Maroc, leur particularité et leurs maîtres, ainsi que les grandes dynasties rabbiniques du Maroc.

 

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116 – Novembre 2006 – Le sens de ‘Hanoucca

EDITORIAL

Nous avons choisi de consacrer le présent magazine à la fête de Hanoucca, bien qu’il paraisse au mois de …Hechwan ! En effet, le rythme de parution du magazine fait qu’il vous parvient en général en plein milieu de la fête des Lumières, voire même plus tard selon les aléas d’impression et de diffusion. Aussi avons-nous préféré publier le dossier un peu en avance…
Deux articles sont consacrés à l’histoire des Hachmonaim. Le premier décrit le contexte dans lequel cette révolte s’est tenue, et rappelle le déroulement précis des événements. Le second présente un ensemble de textes et de témoignages illustrant le courage et le dévouement de ces Juifs. Les autres textes du dossier sont dus à la plume de grands rabbanim. Le premier nous vient du rabbi de Slonim, le rav Chalom Noa’h Bersovski zatsal, et décrit la portée de cette fête dans la vie de chaque Juif, et du peuple juif dans son ensemble, à travers toutes les générations. De son côté, rav S. R. Hirsch nous invite à réfléchir à la différence entre l’exil grec et celui que nous subissons encore de nos jours sous la domination d’Edom. A la grande surprise du lecteur — qui égalera certainement celle que nous avons eue en découvrant ce texte, le rav Hirsch affirme qu’Israël et sa Tora pouvaient d’une certaine façon composer avec la culture grecque, mais en aucune manière avec la catastrophe que Rome incarne sur le plan spirituel… Le dernier article de la thématique s’interroge sur la place de la philosophie face à la prophétie, celle-ci s’étant définitivement tue à l’époque charnière des Hachmonaïm.

 

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117 – Décembre 2006 – Les bannissements des Juifs de France (1306-1392)

EDITORIAL

L’année 2006 court vers sa fin, et nous avons encore un certain devoir envers elle : ne marque-t-elle pas les 700 ans après l’expulsion des Juifs de France de l’an 1306 ? Mais, comme le disent nos Sages, il vaut mieux retarder la commémoration de catastrophes (ceci est dit quand il est possible d’avancer la date d’un jeûne ou de le retarder, quand il tombe le Chabbath), plutôt que l’avancer. Attrapons donc la présente année civile en ses derniers jours, pour présenter ce chapitre devant nos lecteurs.
C’est bien d’une véritable catastrophe qu’il s’agit, laquelle a frappé le judaïsme français de l’époque de plein fouet, entraînant l’expulsion soudaine de plus de 100.000 Juifs vers les divers pays limitrophes. Malheureusement, ce ne fut pas le seul bannissement dont a souffert notre communauté durant le XIVe siècle : les Juifs purent revenir à petites gouttes dans le pays après 1306, mais subirent à nouveau des expulsions, avant d’être définitivement interdits de séjour sur le territoire français en 1394 – jusqu’à la Révolution, ou quelques temps auparavant. Nous voudrions donc en un premier temps raconter l’histoire des ces bannissements. La France ne fut pas seulement vidée des membres vivants de la communauté juive : depuis lors, même les immeubles ou les cimetières de nos ancêtres ont été totalement anéantis ! Il nous a même été difficile de trouver des représentations de Juifs français de l’époque, ce qui n’est pas le cas pour ceux d’Espagne, d’Italie ou d’Allemagne.

 

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120 – Juin 2007 – Le dernier siècle avant la destruction du Second Temple

EDITORIAL :

Le présent numéro parait quelques mois avant la prochaine année de Chemita, et nous sommes allés sur le terrain pour nous intéresser aux préparatifs de la Chemita qui s’y organisent déjà. On ne saurait imaginer une année si complexe pour l’agriculture selon la Tora et pour la consommation de la population religieuse sans ces préalables indispensables.
La période de l’année dans laquelle parait le présent numéro a également influencé nos choix éditoriaux : ce mois-ci, cela sera le jeûne du 17 Tamouz, puis trois longues semaines plus tard, cela sera le jour de jeûne et de deuil de Tichat Beav.. C’est la période de souvenir de la destruction des Temples de Jérusalem. et de la concrétisation matérielle de la haine tenace que nous vouent les peuples. tant à nous qu’au Créateur du monde. Les lieux de résidence de la Gloire du Seigneur sur la terre sont détruits, et Son peuple est envoyé en exil partout dans le monde. Nous vous proposons de découvrir l’exposé de l’une des grandes personnalités du peuple juif, le Netsiv. Roch Yéchina de la première et plus grande Yéchina du monde moderne (Volozhyn) sur les causes de l’antisémitisme. Pour ce grand maitre. le peuple juif a été créé pour être différent des autres peuples du monde à partir du moment où il abandonne son statut particulier, les nations du monde se chargent de lui rappeler sa véritable nature. Or dans l’étude de la période du Second Temple, que nous avons également versée au présent numéro également, nous sommes forcés de constater la véracité du principe établi par le Netsiv : c’est exactement de cette manière que se sont déroulés les événements à cette période !

 

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121 – Aout 2007 – Chez les Rothschild…

EDITORIAL

Le présent numéro propose au lecteur un sujet quelque peu différent de ceux traités habituellement. Nous nous sommes intéressés à l’histoire de l’une des plus familles juives les plus célèbres de l’époque moderne : les Rothschild. C’est la triste nouvelle du décès récent de deux membres de cette illustre famille qui a fait germer cette idée de sujet. Mais nous ne nous sommes pas cantonnés à la biographie officielle de cette illustre famille. Nous avons voulu aborder la question de cette remarquable « fortune » qui bénit les Rothschild, génération après génération, même si la réponse dépasse notre entendement humain – somme toute, qui peut comprendre les voies de la Providence ? Le journal qui est le nôtre ne pouvait passer sous silence le portrait du fondateur de cette dynastie, un Juif orthodoxe né dans le ghetto de Frankfort et qui, malgré sa richesse croissante, continuera d’y vivre jusqu’à la fin de sa vie. Deux autres membres de cette famille ont attiré notre attention, en raison de leur forte attache à la pratique religieuse et à la communauté juive. C’est le cas de Wilhelm Karl Rothschild – dénommé « Willie » ou rabbi Chim’on dans le cadre de la communauté de stricte observance du rav Shimshon Refaël Hirsch zatsal de Frankfort. Son respect de la Halakha et ses connaissances en Tora étaient exceptionnels, ainsi que nous le verrons dans le chapitre qui lui est consacré. Nous avons aussi consacré un chapitre à Edmond – Biniyamin – Rothschild, le « donateur que l’on sait », dont les largesses et la prodigalité ont sauvé les jeunes implantations juives de Terre sainte au XIXe siècle et permis le développement de ce qui formera le nouveau Yichouv du pays. Jamais personne privée ne se sera tant investie dans ce projet, pourtant tellement désavoué dans l’Europe des décisionnaires et des notables juifs de l’époque, y compris au sein de la propre famille du baron.

 

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122 – Octobre 2007 – Le Talith

EDITORIAL

Dans le présent numéro, le 122e de notre magazine, nous avons voulu nous pencher sur l’une des mitswoth les plus fréquentes de la Tora, celle des tsitsioth, qui consiste à fixer des fils spécifiques aux quatre coins de nos vêtements quand nous portons ce type d’habits. Si nos vêtements ne comportent pas quatre coins, il est recommandé de chercher à s’en revêtir, afin d’accomplir cette mitswa. Quel est le sens de cette obligation ? Le rav Hirsch nous expliquera le sens symbolique qui sous-tend cette mitswa.
Le Machia’h n’est pas loin, de l’avis de tous ! C’est pour nous l’occasion d’aborder à nouveau ce sujet, en clarifiant mieux certains aspects que nous n’avons pas suffisamment expliqués lorsque nous avons abordé le thème de la venue du Machia’h et de la guerre de Gog et de Magog dans nos précédents dossiers. Ces deux événements ne seront pas anodins et limités dans leurs effets. Ils font partie du plan d’ensemble du monde que l’Eternel a prévu dès la Création, et permettront à l’humanité de réaliser son tiqoun, c’est-à-dire d’accomplir et de parachever son Histoire. Nous ne pouvons qu’espérer que ces événements surviennent le plus tôt possible, de nos jours et de notre vivant, tout en sachant qu’ils nous mettront devant des changements bouleversants, et qu’ils augureront une période totalement différente de la nôtre : le monde redeviendra celui d’Adam harichon avant la faute!
Mais pour l’instant, nous avons besoin de la pitié et de l’aide de la Providence divine ! Quel meilleur lieu de prière pouvons-nous trouver que la tombe de notre ancêtre Ra’hel, dont le Yahrzeit tombe le 11 ‘hechwan ? Nous avons donc consacré quelques lignes à l’histoire de ce site si important pour notre peuple, là où « mamé » Ra’hel repose, priant pour ses enfants.

 

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123 – Décembre 2007 – Le Diqdouq : le texte et sa structure

EDITORIAL

Le diqdouq dans la Tora : tel est le sujet du présent dossier de Kountrass. Qu’est-ce que le diqdouq ? Il est difficile de se contenter de traduire ce mot par « grammaire ». En effet, toutes les connaissances qui concernent l’enveloppe des mots du Texte de la Tora concernent cette matière. La juste prononciation des voyelles en est l’une d’entre elles le ton (montant ou descendant, milera’ ou mile’ïl) en est une autre, la cantillation une autre encore. Seuls les spécialistes ou les amateurs intéressés se sentent concernés par ces domaines du diqdouq – et ils ne sont pas très nombreux. Le lecteur constatera, à la lecture de ces quelques pages, qu’en fait tout fidèle se devrait de connaître les règles de la bonne lecture de la Tora et des prières, pour peu qu’il veuille accomplir d’une manière exacte les obligations que la Tora, ou celles que nos Sages nous ont imposé. Pour alléger la lecture du présent dossier aux personnes qui auraient souffert, en leur temps, des leçons de grammaire à l’école… nous avons publié – en annexe – une liste bibliographique des auteurs et un exposé des grandes règles de grammaire. Pour ces derniers, nous avons introduit dans le présent numéro bien d’autres articles.
Ils pourront découvrir le récit fort intéressant des miracles qui eurent lieu, durant diverses années de la Chemita, au mochav de Qommemiyouth, à la lisière du Négev. Cette agglomération agricole est l’une des premières à avoir voulu respecter intégralement les lois de la Chemita, sous la direction de leur rav de l’époque, le rav Biniyamin Mendelsohn zatsal. Ce rav – que son fils remplace à présent – était l’incarnation même de la Chemita en Erets Israël. Il a énormément œuvré en faveur du respect de cette mitswa, tant dans son propre fief qu’auprès de nombreux autres agriculteurs, apportant, en ces années difficiles, un esprit de dévouement et de courage inimaginable. Le fait demeure que les habitants de Qommemiyouth ont eu droit à des miracles surprenants que les Grands de l’époque ont demandé de faire connaître au public. Nous le faisons ici, à destination du public francophone.

 

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124 – Février 2008 – Les débuts de la ‘Hassidouth

EDITORIAL :

Traiter des débuts de la Hassidouth s’est avèré – au fur et à mesure de La rédaction du présent dossier – comme un sujet présentant des difficultés non négligeables !Tout d’abord, établir une biographie reconnue du Safi,’ Chem Tov est tout un art. Nous avons fini par demander à un des auteurs contemporains les plus autorisés à ce sujet, le rav Mordekhaï Gerlits, de nous prêsenter ses conclusions à ce propos. L’aura de sainteté et de grandeur qui entoure rabbi Israël Ba’at Chem Tov explique peut-être le fait que ni ses contemporains, ni les générations suivantes ne sont parvenus à nous livrer une biographie digne de confiance de cette haute personnalité du judaïsme la légende et la réalité se mêlant souvent avec intensité, seule une personne impliquée dans la *Hassidouth et s’y intéressant toute sa vie durant, nous a semblé capable d’arriver à des conclusions valables – les-quelles devraient voir le jour dans un proche avenir en deux lourds volumes…
Nous avons fait appel à un autre auteur important en la personne de rav Ya’akov Lipchits – qui a été, au milieu du XIX’ siècle, le secrétaire de rav Yits’haq El’hanan Spector de Kovna (Kaunas) – pour nous présenter l’innovation que la ‘Hassidouth a apportée au peuple juif dans son ensemble. Dans un autre article, nous nous sommes efforcés de faire le point sur quelques différences existantes entre les deux grands courants de la communauté juive achkenaze, les ‘Hassidim et les « Mitnagdim »

 

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