EDITORIAL :
Le numéro que voici traite d’un thème historique : les réactions du judaïsme orthodoxe face au développement de la Réforme, et le rôle de premier plan qu’a joué à cette époque le rav Moché Sofer, plus connu sous le nom de liatham Sofer, d’après le titre de son principal ouvrage. Un autre article, faisant suite à la parution d’une sorte de manifeste du mouvement massorti de France, prouvera combien le débat d’alors est resté actuel.
Voici quelques mois déjà un évènement a fortement troublé les esprits tant en Erets Israël que dans le monde : un jeune Juif, se présentant comme religieux, a commis un meurtre sur la place publique. Notre précédent numéro n’ayant paru que quelques jours après l’affaire, nous n’avions pas à ce moment assez de temps ni, d’une certaine manière, de recul, pour exposer les réactions du judaïsme orthodoxe face à cette tragédie aux lourdes conséquences.
C‘est ce que nous voulons à présent réparer : nous publions dans le numéro la prise de position du rav Weinbach, roch yechivath Or Saméa’h, exprimée avant même l’enterrement de Yits’haq Rabin et qui nous a semblée particulièrement représentative. Le rav Chelomo Wolbe ainsi que le député, le rav Chelomo Lorentz, ont eux aussi montré quelles étaient les réactions du monde orthodoxe devant cet acte. L’article sur la définition du rodef jette quelque lumière sur une notion trop galvaudée ces temps-ci. Un dernier texte se rapporte, Indirectement, à ce même événement, sous le titre du… ‘hessed de Avraham.
Par ailleurs, une innovation dans le domaine de la «formation professionnelle continue» des kollelman en Israël ne manquera certainement pas d’attirer l’attention de plus d’un lecteur !
Bonne lecture !
Rav H. Kahn
ou