103 – Septembre 2004 – La Tefila

EDITORIAL :

Le sujet choisi, est celui de la Tefila. L’essentiel du travail qui est attendu de nous par notre Créateur, lors de ces fêtes, n’est-il pas d’épancher notre coeur dans la prière, et de réveiller notre conscience afin de reconnaître quelle est la Source de toutes les bénédictions, tout en aspirant du plus profond de nos êtres à ce que la Royauté divine sorte de l’obscurité dans laquelle Elle Se confine volontairement pour Se déclarer et régner de nos jours enfin sur le monde entier. Oui, mais la difficulté n’est pas des moindres de parvenir dans notre génération à retrouver la voie de la prière : notre période est marquée par un matérialisme bien prenant. Ce qui intéresse et interpelle la majorité des hommes ne dépasse pas les limites du matériel et des plaisirs, quand en revanche, la notion même de divinité active dans le monde décrétant la vie, et le contraire, que D. nous en préserve, n’est pas du tout ressentie. De même que l’homme d’aujourd’hui a des difficultés à admettre, voire même à entrevoir, que toutes les données de sa vie de tous les jours dépendent en vérité des décisions prises par D. durant ces jours de jugement. Prier – c’est être placé face au mur. Comment concevoir de prier, si telle est l’atmosphère dont nous sommes imprégnés ?

 

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Un article tiré du Monde de la prière du rav Elie Munk zatsal vient compléter ce tableau, en montrant comment s’articule la prière elle-même. Comme on le sait, il existe divers rituels de la prière : nous avons fait un tour d’horizon rapide de ce sujet (nous renvoyons le lecteur au numéro 22 du magazine consacré voici quelques années au sujet « Séfarades et Achkenazes »). Il aurait été dommage de quitter ce sujet sans avoir jeté un coup d’oeil sur la manière dont la `Hassidouth considère la prière, car ce mouvement a, plus que les autres, fortement insisté sur cette dimension. Un article à proprement dit historique, inspiré entièrement de l’oeuvre historique magistrale qu’est le Doroth Richonim du rav Yits’haq Eiziq haLévy Rabinovitch, vient enfin montrer que la prière ne date pas de la fin du Second Temple comme certains historiens le pensent, mais remonte à la nuit des temps, au début de l’histoire du peuple juif.

Rav H. Kahn

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