Aller voir un roi…
Nos Sages (Berakhoth 58a) nous ont indiqué une conduite qui ne peut que surprendre :
«Il est toujours bon d’accourir pour aller voir un roi d’Israël ; mais pas seulement, car
on agira de même envers un roi non-juif : si on en a le mérite, on parviendra à percevoir la différence entre un roi juif et un roi des nations».
En quoi est-ce tellement important d’arriver à ressentir une telle différence ?
De nos jours, ce nous semble, ce n’est pas que du côté du monarque que les choses sont
divergentes, mais aussi dans le camp du peuple qui, actuellement, décide de la nomination de
la personne qui va le diriger.
Une observation de la différence entre ces deux mondes peut nous servir en tout cas à cela : à prendre conscience de la force et de la beauté de la Tora, et de l’influence exceptionnelle qu’elle peut avoir sur les gens et sur leur éducation, pour mettre de côté les «bienfaits» de la civilisation moderne (que nul ne conteste) et suivre le conseil de ce Grand de la Tora qui disait : «Moi, je n’apprends à mon fils que la Tora !» (Kidouchin 82b). Quant à la conduite à suivre pour les prochaines élections (sauf si le Machia’h vient d’ici là), bien entendu, il faudra choisir entre les candidats, même s’ils sont à des années-lumière de nos critères, et écouter ce que nos dirigeants nous indiquent de faire, mais à nous, au moins, d’avoir un pincement au cœur face à toute cette petitesse humaine !
Rav H. Kahn
ou
