EDITORIAL :
Le décès de rav Schakh zatsalnous a conduits à différer la publication des documents écrits en souvenir de rav Guerchon Cahen zatsal, décédé l’été dernier. Il est évident que le rappel des mérites de celui qui fut le dirigeant de l’ensemble du judaïsme contemporain ne pouvait qu’avoir la priorité. C’est ce qui a été décidé en accord avec la famille de rav Guerchon. Il n’empêche que, pour le judaïsme français, rav Guerchon zatsal était aussi un phare de toute première importance, et d’une certaine manière, il était urgent que nous accordions à cette personnalité le respect qui lui est dû ! N’a-t-il pas été, cinquante ans durant, le pilier de la Yechiva d’Aix-les-Bains ? De ce fait, il a permis la formation de toute une génération de jeunes Juifs de France et d’ailleurs, qui composent aujourd’hui la colonne vertébrale de notre communauté. Mais le lecteur découvrira dans les quelques trop courtes pages que nous lui consacrons ici l’impressionnante personnalité de rav Guerchon Cahen, un véritable tsaddiq, à la conduite mémorable.
Le hasard des choses nous a amenés à découvrir un texte de `Haya Herzberg, présentant le remarquable témoignage de Charon Na’hchoni : ce jeune israélien d’origine marocaine était fort éloigné de la foi avant un accident qui lui a valu d’être considéré comme mort clinique durant 17 minutes. Or, durant ce laps de temps, il a vécu une expérience qui va totalement le transformer— pour toute sa vie ! Ce genre d’expériences, bien connues sous la catégorie de » vies après la mort » bouleversent elles aussi les données que la culture moderne nous impose. Ce texte s’inscrit donc d’une certaine manière dans la lignée des deux articles précédents…
Un dernier texte diffusé dans le présent numéro est dû à l’une des grandes personnalités du monde de l’étude juive, le rav El’hanan Wasserman qui était considéré comme le disciple le plus éminent du ‘Hafets ‘Hayim. Dans le texte que nous proposons ici à nos lecteurs, ce ravfait le point d’une manière très originale sur les questions de foi que peut poser notre religion. Encore un pan de notre tradition qui se porte à faux face à la culture moderne.
Rav H. Kahn
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