EDITORIAL :
Nous nous acquittons dans le présent numéro de notre magazine d’un devoir envers une personnalité rabbinique éminente, décédée il y a quelques mois, rabbi Mordekhaï Miller zatsal. Nombreuses sont, en effet, les femmes originaires des pays francophones qui ont fréquenté le Séminaire de Gateshead, et qui ont profité des enseignements qui y ont été donnés — par rabbi Miller en particulier. Nous nous sentions donc tenus de consacrer un tel dossier à ce rav, auquel est tant redevable notre communauté. Nous n’aurions pas pu fermer ce dossier sans y faire paraître un extrait de cours du rav Miller, le tout formant donc un ensemble quelque peu long, mais que nous pensons être d’intérêt public.
Mais l’actualité a également ses impératifs : voici que l’épidémie de la » vache folle » trouble les esprits des populations humaines. Il nous a donc semblé important de faire le point à ce propos, et nous avons demandé à l’une de nos fidèles lectrices, Mme Soyeux, qui est vétérinaire auprès du Ministère français de l’Agriculture et de la Pêche, de rédiger un article sur l’aspect technique de la question — et nous la remercions ici. Nous avons été amenés à réfléchir sur le fond de ce problème, arrivant finalement à l’hypothèse que cette crise, qui s’ajoute à bien d’autres, pourrait bien être un symptôme spécifique à cette fin de temps que nous vivons.
Parlons également de » petits miracles « . Un ouvrage a paru il y a quelque temps aux Etats-Unis sous ce titre. Rapidement devenu un best-seller dans son pays, il a eu les honneurs de l’imprimerie sous d’autres horizons culturels également, tant en langue française qu’en hébreu, et il a atteint un niveau de vente très important. Est-ce à dire que l’on peut à nouveau parler des miracles quotidiens sur la place publique ?
Rav H. Kahn
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