« Rends-nous nos juges comme autrefois et nos conseillers comme dans le temps. Délivre-nous de l’affliction et de la tristesse ».
« Rends-nous nos juges comme autrefois et nos conseillers comme dans le temps. Délivre-nous de l’affliction et de la tristesse », demandons-nous au Maitre du monde dans la Chemoné ‘Essré, la prière quotidienne. La proximité de ces deux idées, celle de la prière en faveur du retour des juges d’antan, et celle dans laquelle nous demandons d’être libérés de la souffrance dans laquelle nous sommes plongés n’a peut-être jamais été aussi remarquable : il est difficile d’imaginer une période dans laquelle le rapport entre ces
deux éléments est plus flagrant !
Car, en plein tumulte provoqué par les effets du corona, la crise politique israélienne est peut-être arrivée à son dénouement, mais elle nous a permis de constater que, justement, nous avons un besoin énorme : que l’Eternel nous redonne les juges droits et indépendants, justes et dignes, comme nous en avions dans le temps
Nul doute que ce sont des soucis peu importants par rapport à ceux provoqués par l’épidémie
dont le monde entier souffre de nos jours, et en particulier la communauté juive, et plus encore
sa partie orthodoxe. Il n’empêche que de manière assez surprenante c’est le sujet qui a surgit
dans la même période, comme un abcès arrivé à maturité dans un corps atteint par une maladie
plus généralisée.
Nous avons une bénédiction réservée dans la Chemoné ‘Essré à la protection que nous demandons à l’Eternel dans le domaine de la bonne santé, que nous exprimerons ici avec intensité,
pour tous les malades du peuple juif, et une autre concernant le bon fonctionnement de l’appareil
judiciaire, que nous espérons également voir rétabli sous peu, dans le cadre – qui fait l’objet lui aussi
d’une bénédiction – du rétablissement général de la Royauté divine sur terre !
Rav H. Kahn
ou