130 – Février 2009 – La Mila

Editorial

Le présent numéro du magazine est consacré, pour sa plus grande part, à l’une des mitswoth les plus fondamentales du judaïsme : la Mila. Accomplie à l’âge de huit jours chez les enfants nés juifs, cette mitswa correspond à l’entrée dans le monde de la Tora pour les garçons, marquant dans leur chair l’Alliance que l’Eternel a conclu avec Avraham et sa descendance. Nous avons donc tenu à nous interroger sur la signification de cette mitswa, à l’aide des textes de la Michna, puis en passant en revue les avis de nos grands Maîtres. Mais il n’était pas possible d’éviter de se questionner sur la position négationniste des auteurs grecs et latins à cet égard, relayée par la suite par des écrivains spécialisés dans leur opposition au judaïsme tel Voltaire : pour eux, la Mila est une habitude que les Hébreux auraient apprise de l’Egypte ! Notre analyse nous prouvera que rien n’est neuf sous le soleil, et que dès l’Antiquité, quand il est possible de refuser au judaïsme ses valeurs et ses expériences historiques et prophétiques – la Mila ne repose pas moins que sur une Alliance que le Créateur du monde a scellée avec Avraham notre ancêtre –, les Nations le feront. Nos Sages n’ont-ils pas dit que, dès le jour où le peuple juif a reçu la Tora, une grande haine contre notre peuple s’est répandue parmi les Nations ?

 

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Ce chapitre n’en apporte qu’une preuve supplémentaire. Nous nous pencherons sur les traditions concernant l’accomplissement de cette mitswa, et nous irons rencontrer un mohel pour lui demander comment on apprend à l’accomplir. Cette mitswa, du reste, connaît un regain extraordinaire actuellement, quand, du fait de leur séparation de la vie juive durant près de 70 ans, d’innombrables Juifs russes veulent réintégrer l’Alliance d’Avraham et se faire circoncire. Plusieurs organismes se sont attelés à cette œuvre, tant en Erets Israël qu’à l’étranger. Mais qu’on n’aille pas imaginer que ce problème ne concerne que cette région du monde : la France n’est pas épargnée, et de fort loin ! L’expérience du rav Kadoch, comme nous le verrons dans les pages qui suivent, lui a prouvé que nombre de Juifs dans nos communautés, et à plus forte raison parmi ceux qui émergent de mariages mixtes, ne sont pas circoncis. Et, dans ce domaine-là également, il y a beaucoup à faire.
Une histoire vécue, concernant un Brith dans la fameuse famille Yadler-Goldberg, l’une des plus anciennes de Jérusalem, viendra agrémenter la lecture du présent dossier.

Rav H. Kahn

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