30 – Septembre 1991 – ‘Hessed et Tsedaka
EDITORIAL : umône, charité, altruisme, sont des concepts dont l’évocation même suffit à nous gêner : tirés d’un lexique qui a fait… En lire plus
Au seuil de cette nouvelle année, c’est avec joie que notre équipe vous présente, en même temps que les premiers fruits de son travail, ses plus sincères et chaleureuses berakhoth. Pourquoi ce « Kountrass »? Le contenu de ce premier numéro pourra vous donner un début de réponse, pour cette fois entièrement consacré au thème de la Chemitta. Notre prochain numéro, qui proposera un dossier spécial sur ‘Hanoucca, comprendra les rubriques suivantes
EDITORIAL : umône, charité, altruisme, sont des concepts dont l’évocation même suffit à nous gêner : tirés d’un lexique qui a fait… En lire plus
EDITORIAL : e lecteur découvrira dans le présent numéro comment toutceci a commencé, et, làaussi, commentc’estsous la direction d’un homme, le rav… En lire plus
EDITORIAL : ous suspendons provisoirement la publication de notre série d’articles sur la Kabbala. La troisième partie du dossier paraîtra dans le… En lire plus
« Tu seras tributaire de ton frère. Pourtant, après avoir plié sous le joug, ton cou s’en affranchira » (Beréchith/Genèse 27,40). eut-on imaginer déclaration… En lire plus
« QUELQUE CHOSE SE DEGRADE AU NIVEAU DU POUVOIR! Ce qui nous semble important de souligner dans les elections americaines, c’est justement le manque de conclusion claire qui en ressort : tout se passe comme si le systeme politique actuel etait arrive a sa fin, et ne permet plus a la plus importante democratie du monde, les Etats Unis d’Amerique, d’arriver a fonctionner de maniere claire, ordonnee et logique. Cela a-t-il jamais ete le cas ? II est plus que probable du reste que ce sentiment va rester present par la suite, les uns comme les autres pensant que l’autre parti a usurpe le pouvoir, et al lez savoir vers quel les manifestations virulentes et terrifiantes une telle impression va encore nous conduire.
C’est surprenant : cela ne va pas mieux en Erets Israel ! Le systeme democratique, ici egalement, ne parvient plus a mettre en place un gouvernement accepte par tous, et meme si au bout de trois tours d’election sans resultat clair les deux groupes principaux ont decide de s’unir pour la bonne cause, le resultat s’est avere etre desastreux ! Revenir aux urnes ?Cela va-t-il servir a quelque chose? Les critiques que Ion entend en France face au president Macron laissent egalement l’impression d’un echec du meme ordre quant a la validite du pouvoir, qui ne parvient plus a controler la communaute musulmane de ce pays, laquelle semble pouvoir rapidement dominer la scene politique egalement, en tout cas par le bas, en s’emparant de plus de plus de quartiers qu’elle ferme et rend inaccessibles aux autres… Que se passe-t-il ? Peut-etre faut-il se tourner vers nos sources, afin de comprendre effectivement la nature de cette degradation qui ne peut que frapper tout observateur. Nous avons toute une Michna, plus que connue, qui decrit la periode de la venue du Machia’h (fin du traite Sota) : elle parle de l’augmentation de l’insolence, des prix qui ne cessent de monter, du pouvoir qui se transforme en quelque chose de pervers, de l’intelligence des sages qui perd de son interet, de l’ecoeurement du public face a des gens craignant de fauter, de la disparition de la verite, du fait que les jeunes se moquent des vieux et que ceux-ci soient obliges de ceder la place devant les nouveaux, entre autres phenomenes prouvant une degradation des structures de la societe. La Michna termine cette description en une phrase definitive : « Sur qui pouvons-nous encore faire reposer notre espoir ?Sur notre Pere Qui est aux cieux ». Ceci est reellement la seule base qui reste solide de nos jours, quand, en plus, une importante partie des composantes de notre apparente securite s’est effondree avec l’arrivee du virus.
EDITORIAL : « ‘ÉTERNEL PRENDRA PARTI POUR SON PEUPLE… » (DEVARIM/DEUTERONOME 32/36) Les versets parlent. C’est là toute leur force, grâce aux
« Tu seras tributaire de ton frère. Pourtant, après avoir plié sous le joug, ton cou s’en affranchira » (Beréchith/Genèse 27,40). eut-on
« L‘ÉTERNEL PRENDRA PARTI POUR SON PEUPLE… » (DEVARIM/DEUTERONOME 32/36)
Les versets parlent. C’est là toute leur force, grâce aux prophéties éternelles qu’ils contiennent : ils étendent leur portée à toutes les générations et leur sens pour chaque Juif, à tout moment. Mais que dire ? Parfois c’est plus flagrant que d’habitude. C’est ce qu’il nous a semblé cette année, quand nous avons lu ces versets du cantique de Haazinou, dont on sait qu’ils ont été rédigés spécifiquement pour la dernière génération – la nôtre sans doute : « Oui, l’Éternel prendra parti pour Son peuple, pour Ses serviteurs II redeviendra propice, lorsqu’Il les verra à bout de forces, sans appui et sans ressources ». Nous pensions toujours qu’il était question d’ennemis et de guerres, qui nous laissent dans un tel état. Mais qui nous le dit-il ? Et si l’on lisait ces versets en les appliquant à un moment d’épidémie, quand le corona frappe partout ? Ou encore, quand la haine interne entre les diverses composantes du peuple juif bat son plein ? Continuons sur cette lancée : « Alors II dira : « Où sont leurs dieux, ces rocs tutélaires, objets de leur confiance ; qui consomment la graisse de leurs victimes, s’abreuvent du vin de leurs libations ? » Ce n’est pas forcément des cultes païens proprement dit qu’il peut être question dans ce verset : peut-être est-ce de nos dieux à nous qu’il est question, la sécurité que nous apportent les scientifiques et les médecins, le commerce et la finance, auxquels nous accordons notre totale confiance ? Et auxquels nous sacrifions nos enfants, à les diriger vers l’unique voie de la connaissance et de l’étude universitaire, et de la conception matérialiste qu’elles drainent, avec les risques spirituels dans lesquels elles entrainent nos rejetons…
EDITORIAL : « UELQUE CHOSE SE DEGRADE AU NIVEAU DU POUVOIR!
EDITORIAL : n Juif respectable nous a fait part de sa réflexion : voici plus d’un siècle qu’on a découvert
EDITORIAL : oici deux ans que le rav Chalom Messas zatsal est décédé : il fut l’un des plus importants
S‘il faut définir l’année qui vient de se terminer, la seule direction qui semble s’imposer est celle de nous avoir fait tourner la tête ! Depuis la fin de l’année civile passée, avec quelques preuves que cela s’est déclaré même assez tôt dans l’hiver 2019, le virus dont nous souffrons depuis lors s’est installé, et ne cesse de frapper le monde. On a pu faire remarquer déjà que, contrairement aux épidémies qui avaient atteint le monde précédemment et qui restaient, en général, dans un contexte local, peut-être sur un continent entier, il est exceptionnel que cette fois-ci, il s’agit d’une pandémie, qui s’étend sur le monde entier, n’épargnant aucun pays (sauf… l’Antarctique, pour l’instant, mais même là-bas, l’été finit par arriver…) ! Et si au départ Israël semblait s’en tirer encore relativement bien, tout s’est effondré depuis lors, tant les chiffres du développement de la pandémie, d’une part, et que la bonne réputation que s’était faite Israël et ses dirigeants dans le monde : la quantité de personnes atteintes est énorme, l’augmentation quotidienne très importante, et les capacités du régime local de maitriser l’extension et les effets de l’épidémie semblent être nulles…
EDITORIAL : e dix-huitième numéro de Kountrass vient en fin d’année, et se présente un peu comme tel : on
ÉDITORIAL e numéro de Kountrass paraît pendant cette douloureuse période pour le peuple juif : la destruction des deux Temples,
EDITORIAL : e présent numéro de Kountrass propose au lecteur la suite du dossier « La Yechiva ». Nous couvrons ici la
Un Juif respectable nous a fait part de sa réflexion : voici plus d’un siècle qu’on a découvert l’existence de quelque chose de très petit : les microbes. Il y a 100 ans, on a compris qu’il y avait quelque chose d’encore plus minuscule : les virus. Et voici quelques mois, on a trouvé quelque chose d’encore plus infime : l’homme…
II faut reconnaître que ce virus furtif nous a fait comprendre, et il continue à le faire, à quel point l’humanité tout entière – contrairement à ce qu’elle pensait – est désarmée, faible et manque de répondant, face à cette créature que l’on ne peut même pas voir à l’oeil nu, ni même à travers un microscope standard. Les fiers dirigeants d’Etat baissent la tête. Les scientifiques sont pris de désespoir (même s’ils ne le reconnaissent pas ouvertement). Les médecins avouent ne pas comprendre d’où vient ce virus et vers quoi il se dirige, et combien de temps il va encore encombrer notre vie sur terre, qu’il a bouleversée totalement. Tous ceux qui se penchent sur son dossier reconnaissent le faire sans plan ni compréhension, permettant de laisser fonctionner certains domaines de l’activité, en entravant d’autres, puis ouvrant à nouveau une partie des entreprises, et ainsi de suite. Une partie non négligeable des décisions ont été prises sans que les « responsables » ne soient convaincus de leur validité. Les hommes de la présente génération pensaient qu’ils étaient plus forts et plus savants que ceux des générations précédentes, qu’ils considéraient comme « primitifs ». La preuve : ils ne parvenaient pas à communiquer les uns avec les autres à la vitesse de la lumière, ils n’étaient pas arrivés ni sur la Lune ni sur Mars, et ils ne savaient pas guérir des maladies comme nous le faisons, en allant acheter un simple cachet à la pharmacie… Alors le corona a pénétré notre vie et a tout bousculé !
EDITORIAL : « ‘ÉTERNEL PRENDRA PARTI POUR SON PEUPLE… » (DEVARIM/DEUTERONOME 32/36) Les versets parlent. C’est là toute leur force, grâce aux
EDITORIAL : oici deux ans que le rav Chalom Messas zatsal est décédé : il fut l’un des plus importants
EDITORIAL : e présent numéro est placé sous le signe de la diversité et en même temps de la continuité,
EDITORIAL : ous présentons à nos lecteurs le troisième et dernier volet de notre dossier « Kabbala » dans ce numéro 45
EDITORIAL : e présent numéro est consacré au rav Ya’aqov Philippe Kohn zatsal. La disparition de l’un des piliers du
EDITORIAL : e n’est pas sans émotion que nous avons le plaisir de présenter à nos lecteurs le ntième numéro
L‘actualité force à la réflexion ! Le monde arabe est en ébullition. La colère gronde même dans les régimes qui semblaient les plus stables. C’est le cas au Liban, au Yémen, en Arabie saoudite, en Iran, en Syrie… En Egypte, ce vent de révolte a entraîné le renversement du pouvoir en place, et en Lybie il l’a en tout cas ébranlé, non sans engendrer des réactions dans le monde occidental, ce qui pourrait avoir d’importantes conséquences. Et que dire du tremblement de terre au Japon ? Ce séisme a été classé quatrième parmi ceux qui ont ébranlé le monde depuis que l’on utilise des sismographes. Des centrales nucléaires ont été endommagées, et risquent de dégager d’importants nuages radioactifs dans leur périphérie. Au Japon, les responsables politiques parlent de la catastrophe la plus importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale dans leur pays. Le Japon a du reste bougé de deux mètres, et l’axe de la Terre a été décalé de 10 cm… Les données humaines sont en mouvement, et la nature y va du sien également.
Nous aimerions bien comprendre ce qui se passe. Mais en sommes-nous capables ? Y a-t-il parmi nous un prophète pour nous dire : voici ce que D. veut ! Personne. Et pourtant, on ne peut imaginer que la Providence divine montre un tel courroux sans raison !
EDITORIAL : e présent numéro est placé sous le signe de la diversité et en même temps de la continuité,
EDITORIAL ne année chargée d’événements, qui se sont succédés de façon vertigineuse, parvient à son terme. Le ‘Hafets ‘Hayim, rabbi
EDITORIAL ‘actualité est marquée par la rencontre historique de Madrid. Ce développement, malgré toutes les interrogations qu’il suscite, ne peut
V oici deux ans que le rav Chalom Messas zatsal est décédé : il fut l’un des plus importants rabbanim au Maroc au cours du XXe siècle, et a été appelé à remplir la fonction de grand rabbin séfarade de Jérusalem pendant une vingtaine d’années. Notis avions préparé un dossier à l’occasion de la première année de son décès, mais diverses raisons ont fait que nous n’ayons pas pu le faire paraître. Avec sa parution dans le présent numéro, préparé avec l’aide de sa famille, que nous remercions ici, nous voici donc quittes de cette dette morale tant à l’égard de cette haute personnalité de la communauté juive de langue française, que de son honorable famille. N’oublions pas ce que disait le grand rabbin de France, rav Yossef Sitruk, en évoquant le rav Messas Il s’agit là du plus important décisionnaire de langue française de l’époque moderne ! » Le lecteur découvrira dans ce nouveau numéro du magazine la biographie du rav, ainsi qu’un article présentant divers traits remarquables de sa si noble personnalité. Le rav Messas s’est énormément investi dans la parution de manuscrits des rabbanim marocains qui l’ont précédé, et un article fait le point de cet aspect considérable de son oeuvre. Bien entendu, pour la plupart d’entre nous qui n’avons pas eu le mérite d’entendre le rav prendre la parole en public, quelques extraits de son oeuvre permettront de prendre connaissance de ses remarquables capacités de « darchan ».
EDITORIAL : « ‘ÉTERNEL PRENDRA PARTI POUR SON PEUPLE… » (DEVARIM/DEUTERONOME 32/36) Les versets parlent. C’est là toute leur force, grâce aux
EDITORIAL : n Juif respectable nous a fait part de sa réflexion : voici plus d’un siècle qu’on a découvert
EDITORIAL : e présent numéro est placé sous le signe de la diversité et en même temps de la continuité,
Le présent numéro est placé sous le signe de la diversité et en même temps de la continuité, puisque le quatrième volet du dossier «Yechiva» paraît ici. Cette fois-ci, c’est la riche période de la Renaissance qui fait l’objet de notre étude. Nous parlerons de diverses communautés juives de par le monde à cette époque : en Autriche et en Italie, en Erets Israël et à Salonique. Par contre, nous avons délibérément laissé de côté (outre Amsterdam — par manque de place), la Pologne et la Lituanie, qui nécessitent une étude en soi -que nous aborderons, si D. veut, dans le prochain numéro.
Ce numéro comporte par ailleurs une variété d’autres sujets, de quoi satisfaire les goûts de tous les lecteurs. Pêle-mêle, citons un article consacré à une communauté en plein développement, dans le sud de la France, ainsi qu’à un sympathique organisme à Villeurbanne ; un autre discutant de la cacherouth et de ses difficultés ainsi qu’un texte dévoilant de surprenantes nouvelles d’un mouvement de techouva amorcé en erets Israël depuis quelques temps dans une partie impressionnante de la population juive.
EDITORIAL : « ‘ÉTERNEL PRENDRA PARTI POUR SON PEUPLE… » (DEVARIM/DEUTERONOME 32/36) Les versets parlent. C’est là toute leur force, grâce aux
EDITORIAL : n Juif respectable nous a fait part de sa réflexion : voici plus d’un siècle qu’on a découvert
EDITORIAL : ‘actualité force à la réflexion ! Le monde arabe est en ébullition. La colère gronde même dans les
Le Beth Din : aux yeux du public, cette institution est essentiellement chargée de la surveillance de la nourriture, et accessoirement de quelques problèmes de conversions ou de divorces ; en aucun cas on ne lui accorde la vocation de diriger les communautés, encore moins de régler les contentieux entre Juifs. Que fait-on alors lorsqu’un différend oppose deux Juifs ? Hélas, on s’adres-se trop souvent au tribunal civil bien qu’il s’agisse d’une démarche absolu-ment interdite. Cet état de fait est décrié par de nombreuses autorités rabbiniques ; le Jewish Observer américain, l’organe de l’Agoudath Israël, a. récemment mis la question sur le tapis dans le monde juif anglo-saxon, et il est évident qu’une information sérieuse s’imposait pour la France également. C’est le projet du présent numéro de Kountrass. L’intrusion de la Halakha et du Beth Din dans la vie publique nous amène à nous interroger sur les grandes options qui ont été prises en Erets Israël, lorsque l’Etat a été créé : ce ne sont ni la Halakha ni les Baté Dinim qui ont été investis des pouvoirs législatifs et juridiques. Un entretien avec le Pr. Rakower, conseiller auprès du ministre de la Justice israélien, nous fera entrevoir des horizons nouveaux : nous découvrirons que ce haut fonction-naire tente par la porte arrière d’introduire le message toranique dans le droit israélien.
EDITORIAL : n Juif respectable nous a fait part de sa réflexion : voici plus d’un siècle qu’on a découvert
EDITORIAL : vous tous, notre plus cordial Chalom! Nous sommes heureux de vous présenter ce deuxième numéro du « Kountrass », avec
Bné braq : istoire et actualité d’une ville de Tora en Erets Israël… Lorsque nous entreprîmes il y a plusieurs
Ce numéro de Kountrass présente un dossier souvent ignoré par les ouvrages d’histoire juive. Et pourtant, on aurait pu s’attendre à ce que le sort tragique des cantonistes, ces dizaines de milliers d’enfants juifs de Russie et de Pologne, arrachés au siècle dernier à leurs familles, leurs communautés et leur foi par les sbires du tsar pour un service de vingt-cinq ans dans l’armée russe, laisse un souvenir plus fi-dèle dans les annales d’Israël. Nous avons donc tenu à pré-senter des témoignages sur cette époque qui laissa des cica-trices profondes.
Mais l’histoire est souvent faite d’ombre et de mystère. Qu’en est-il par exemple du fameux golem façonné par le Maharal de Prague ? Une tradition largement répandue attri-bue une telle création au grand rabbi Loew de Prague. Les sources écrites sont cependant fort tardives, et ont fait l’objet de réserves sérieuses…
Et puisque nous parlons histoire… Peut-on transformer un simple cours d’histoire générale en une vivante leçon de foi dans la providence divine ? Un jeune enseignant américain nous montre comment répondre par l’affirmative à cette question qui intéressera certainement les enseignants juifs.
Rav H. Kahn
EDITORIAL : « ‘ÉTERNEL PRENDRA PARTI POUR SON PEUPLE… » (DEVARIM/DEUTERONOME 32/36) Les versets parlent. C’est là toute leur force, grâce aux
EDITORIAL : n Juif respectable nous a fait part de sa réflexion : voici plus d’un siècle qu’on a découvert
EDITORIAL : oici deux ans que le rav Chalom Messas zatsal est décédé : il fut l’un des plus importants
L‘actualité prend une place inhabituelle dans le présent numéro. En effet, les graves événements qui ont dernièrement défrayé la chronique en Erets Israël nous a amenés à consacrer une longue étude aux sépultures et à l’après-vie dans la pensée juive et la Hafakhe. C’est la « Guerre des Tombes à Jérusalem ».
Après cela, le lecteur fera un bond en retour dans le temps pour découvrir un projet de construction du troisième Temple datant d’une quinzaine de siècles et qui fut l’initiative de l’Empereur romain Julien l’Apostat.
Remontons encore quelques millénaires jusqu’à l’événement fondateur de notre histoire : la Sortie d’Egypte, d’actualité puisque la fête de l’essa’h approche, sera l’occasion de présenter une analyse de textes décrivant l’état spirituel du peuple juif durant son exil en Egypte.
EDITORIAL : « ‘ÉTERNEL PRENDRA PARTI POUR SON PEUPLE… » (DEVARIM/DEUTERONOME 32/36) Les versets parlent. C’est là toute leur force, grâce aux
EDITORIAL : n Juif respectable nous a fait part de sa réflexion : voici plus d’un siècle qu’on a découvert
EDITORIAL : oici deux ans que le rav Chalom Messas zatsal est décédé : il fut l’un des plus importants
A vous tous, notre plus cordial Chalom!
Nous sommes heureux de vous présenter ce deuxième numéro du « Kountrass », avec nos plus sincères remerciements à tous ceux, amis, connaissances et proches, qui ont bien voulu nous communiquer leur intérêt, ainsi que leurs remarques et critiques. Notre reconnaissance va de même à tous ceux qui, sans toujours nous connaître, ont d’emblée saisi l’esprit de notre travail et cherché à nous soutenir en souscrivant à un abonnement. Contraints de retarder la parution de ce second « Kountrass » au mois de janvier, nous en avons modifié le contenu, initialement centré sur la fête de ‘Hannouca: d’autres sujets, dont certains d’actualité, sont donc venus y trouver leur place comme vous le constaterez. Le troisième Kountrass paraîtra nuy2 en avril-mars, aux alentours des fêtes de Pourim et Pessa’h. Dans le but de parvenir, dès cet été, à une publication mensuelle. En bref, permettez-nous de vous adresser cet appel: si notre travail vous a intéressé, soutenez le en souscrivant à un abonnement pour vous-mêmes, vos proches, vos amis, ou votre communauté.
Rav H. Kahn
EDITORIAL : e Beth Din : aux yeux du public, cette institution est essentiellement chargée de la surveillance de la
Bné braq : istoire et actualité d’une ville de Tora en Erets Israël… Lorsque nous entreprîmes il y a plusieurs
EDITORIAL : e dix-huitième numéro de Kountrass vient en fin d’année, et se présente un peu comme tel : on
Histoire et actualité d’une ville de Tora en Erets Israël… Lorsque nous entreprîmes il y a plusieurs mois la constitution de ce dossier, nous étions loin d’imaginer que la coïncidence fortuite de sa publication avec les élections israéliennes, et leurs résultats si inattendus, allaient donner un intérêt supplémentaire à ce sujet. Le succès électoral des différentes listes religieuses, ainsi que le jeu subtil des coalitions gouvernementales israéliennes, ont attiré l’attention du grand public sur cette ville d’ordinaire ignorée, sinon dénigrée : n’y a t-il pas là, entend-on souvent dire, un immense ghetto, forteresse orthodoxe coupée de la vie du pays, perpétuant envers et contre tout l’identité exilique… ?
EDITORIAL : e Beth Din : aux yeux du public, cette institution est essentiellement chargée de la surveillance de la
EDITORIAL : vous tous, notre plus cordial Chalom! Nous sommes heureux de vous présenter ce deuxième numéro du « Kountrass », avec
EDITORIAL ‘Europe orientale a de nouveau attiré notre attention tandis que sur le plan politique un dégel certain se fait
Il est difficile d’expliquer à qui ne l’a pas éprouvé le charme particulier de Yerouchalayim. Une chose est sûre en tout cas : à chaque génération, des figures originales donnent à son paysage humain une intensité et une beauté que l’on pourrait difficilement trouver ailleurs. L’infirmière Selma Mayer, disparue il y a quelques années après avoir été une pionnière de la nouvelle Yerouchalayim et joué un rôle central dans le grand hôpital Cha’arei Tsèdeq, était assuré-ment l’une de ces belles figures hyérosolomitaines. La biographie présentée ici nous fera revivre la ville où elle s’installa au début du siècle, bien différente de celle que nous connaissons…
Un «dossier khazar» fera le point sur ce peuple dont l’histoire a enflammé bien des imaginations : convertis au judaïsme, les Khazars établirent un puissant royaume, à l’époque de Charlemagne, avant de disparaître sous les coups des Mongols et des Russes. Peut-on vraiment soutenir, comme d’aucuns l’ont fait, qu’ils ont fourni aux communautés juives de l’Europe orientale leurs principaux contingents ?
EDITORIAL : e nouveau numéro est placé sous le signe du Mazal Il présente une analyse de la position de
Editorial oici donc le printemps… Après l’hiver – durant lequel la nature s’est laissé abattre par le froid et la
A quelques semaines des élections… l est peut-être important de parler… élections ! Ceci, pour nos frères qui vivent en
L‘été est là, temps des vacances pour beaucoup, temps qui invite si aisément à la joie insouciante. Mais le calendrier juif nous rappelle que l’été est aussi le temps où nombre d’épreuves tragiques frappèrent notre peuple au cours de son histoire trimillénaire : le jeûne du 17 tamouz, puis celui de tich’a beav et les trois semaines qui séparent ces deux dates, nous obligent à réfléchir sur les destinées du peuple d’Israël, le sens et le but de son existence même. Pouvait-il y avoir meilleure opportunité pour aborder enfin ! nous diront certain le lourd et poignant sujet de la choa ?
Enfin, le dossier Kabbala ! n entreprenant cette étude, nous nous sommes trouvés d’emblée confrontés à une difficulté de taille:
EDITORIAL : n grand deuil nous frappait au moment de la mise sous presse du précédent numéro – avec la
EDITORIAL : e présent numéro de Kountrass reprend le dossier « La Yechiva » abandonné dans la précédente parution : nous avons
Ce dix-huitième numéro de Kountrass vient en fin d’année, et se présente un peu comme tel : on y trouvera la suite de notre volumineux dossier sur la choc, dont la première partie, au témoignage de nombreux lecteurs, a suscité le plus grand intérêt. On pourra y lire également une longue lettre de réaction à l’article du Dr Y. Breuer sur l’émancipation, publié dans notre dossier sur les Juifs et la Révolution française (n° 16).
Les fêtes de tichri sont pour nous l’occasion de présenter par ailleurs une étude sur les principes et l’historique du calendrier juif. Un texte du rav Yerou’ham Levovitz viendra, en complément, analyser la dimension du temps manifestée dans les grandes fêtes juives.
Cette année marque aussi le dixième anniversaire de la disparition du rav Binyamin Ringer z.I., de Nice. Nous avons tenu à lui rendre hommage à cette occasion, en présentant la transcription d’un de ses cours, accompagnée d’une biographie.
L’actualité est là aussi, avec une interview du rav Méïr Porouch, représentant de l’Agoudath Israël à la mairie de Yerouchalayim.
EDITORIAL : ‘il faut définir l’année qui vient de se terminer, la seule direction qui semble s’imposer est celle de
EDITORIAL : oici deux ans que le rav Chalom Messas zatsal est décédé : il fut l’un des plus importants
EDITORIAL : vous tous, notre plus cordial Chalom! Nous sommes heureux de vous présenter ce deuxième numéro du « Kountrass », avec
L‘Europe orientale a de nouveau attiré notre attention tandis que sur le plan politique un dégel certain se fait sentir, le judaïsme lui aussi s’y réveille, et c’est d’un net bourgeonnement chez les Juifs hongrois que notre collaborateur Efrayim Israël et ses enfants nous font part.
L’initiative du grand rabbin Joseph Sitruk d’organiser un yom halimoud, une journée de l’étude, le 12 novembre 1989, nous a inspiré le thème du dossier de ce numéro : si le limoud, l’étude juive traditionnelle, est en expansion en France, en même temps que son lieu naturel qu’est la yechiva, il y a fallu bien du travail et des efforts sinon des combats — pour qu’ils se gagnent une place dans l’espace juif français. C’est là, comme vous le verrez, une bien longue histoire, qui prend ses racines avec quelques personnalités d’envergure dans les années qui précédèrent la seconde guerre mondiale ; elle recevra un suplément d’âme après la guerre, quand alors son envol actuel lui sera donné
Bné braq : istoire et actualité d’une ville de Tora en Erets Israël… Lorsque nous entreprîmes il y a plusieurs
EDITORIAL ‘actualité est marquée par la rencontre historique de Madrid. Ce développement, malgré toutes les interrogations qu’il suscite, ne peut
EDITORIAL : e présent numéro de Kountrass propose au lecteur la suite du dossier « La Yechiva ». Nous couvrons ici la
Une année chargée d’événements, qui se sont succédés de façon vertigineuse, parvient à son terme. Le ‘Hafets ‘Hayim, rabbi Israël Méïr HaKohen de Radin, disait déjà au début de ce siècle que les événements de l’époque pré-messianique où nous sommes entrés allaient se produire de façon de plus en plus accélérée, au point qu’en un bref laps de temps se dérouleraient des bouleversements qui nécessitaient autrefois des générations entières. De fait, en l’espace d’une année seulement, le monde où nous vivons n’est plus celui que nous connaissions auparavant. La ‘aliya russe se déroule sous nos yeux de façon de plus en plus massive et impressionnante : un million de Juifs russes sont à nos portes et, quoi qu’il advienne, les choses ne pourront plus être dans ce pays ce qu’elles étaient. Le «rideau de fer» a été abattu et des nations, naguère hostiles au point de faire trembler le monde devant leur bras-de-fer, affichent désormais une «entente cordiale» inimaginable il y a encore peu de temps.
EDITORIAL : ‘actualité force à la réflexion ! Le monde arabe est en ébullition. La colère gronde même dans les
EDITORIAL : e présent numéro est placé sous le signe de la diversité et en même temps de la continuité,
EDITORIAL ‘actualité est marquée par la rencontre historique de Madrid. Ce développement, malgré toutes les interrogations qu’il suscite, ne peut
C e numéro de Kountrass paraît pendant cette douloureuse période pour le peuple juif : la destruction des deux Temples, la prise de Yerouchalayim, les exils… Cette histoire nous est connue, fort tristement connue. Mais sait-on combien d’encre a coulé pour en fixer la chronologie ? Depuis des siècles, les historiens prennent position à l’encontre de nos Sages. La cause : 160 ans que, d’après eux, la chronologie juive aurait ignorés, et qu’ils insèrent bien évidemment dans tout bon manuel d’histoire… Ce qui ne facilite pas la tâche du Juif traditionaliste, tiraillé entre les deux avis, ni non plus celle de l’enseignant de qodech qui se voit obligé de faire un choix ! Or, justement, l’article d’un passionné de l’histoire du second Temple, le Dr ‘Hayim ‘Héfets, vient d’être publié et il apporte à ce problème une réponse dont l’impact nous semble considérable. Nous présentons ici sa thèse, en la faisant précéder d’un exposé général sur les différentes approches faites jusque là.
EDITORIAL : « ‘ÉTERNEL PRENDRA PARTI POUR SON PEUPLE… » (DEVARIM/DEUTERONOME 32/36) Les versets parlent. C’est là toute leur force, grâce aux
EDITORIAL : ‘il faut définir l’année qui vient de se terminer, la seule direction qui semble s’imposer est celle de
EDITORIAL : n Juif respectable nous a fait part de sa réflexion : voici plus d’un siècle qu’on a découvert
Aumône, charité, altruisme, sont des concepts dont l’évocation même suffit à nous gêner : tirés d’un lexique qui a fait son temps, empreints de consonances suaves venant d’un monde où la cruauté régne en dépit des belles paroles, ces termes n’en font pas moins appel à des mitswoth de la Tora, dont l’universalité et l’éternité n’ont pas terni avec les années.
Nos Sages ne nous ont-ils pas enseigné que parmi les définitions du judaïsme s’inscrit plus particulièrement «l’aide à autrui» ?
Il suffit, pour être convaincu de l’importance du ‘hessed dans la Tora, de faire le décompte des obligations toraniques concernant les rapports entre les hommes.
Il est également loisible de constater à quel point l’attention aux autres a gardé d’importance à travers le temps dans le peuple juif, en étudiant les structures sociales qui, tout au long de l’exil, ont été mises en place pour soulager autrui aux heures difficiles, et en connaissant le profond souci des grands du peuple juif pour la veuve et l’orphelin, voire le prisonnier que tous ont oublié, souci manifesté tant par leur conduite personnelle que par leurs oeuvres.
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EDITORIAL : e Beth Din : aux yeux du public, cette institution est essentiellement chargée de la surveillance de la
Bné braq : istoire et actualité d’une ville de Tora en Erets Israël… Lorsque nous entreprîmes il y a plusieurs
L‘actualité est marquée par la rencontre historique de Madrid. Ce développement, malgré toutes les interrogations qu’il suscite, ne peut qu’être accueilli avec espoir. Depuis les premières années du Yichouv, du retour des Juifs sur la terre d’Israël, les autorités rabbiniques ont toujours préféré le dialogue à l’affrontement, dans la mesure du possible. Cependant, au-delà des efforts humains pour tenter d’amener une vie paisible dans la région, il semble judicieux de rappeler, comme l’a fait récemment le Grand Rabbin de France, en invitant le public à prier pour un développement positifde ces ren-contres, cet enseignement de nos Sages : tant que la voix de la prière et de l’étude résonne chez Yaaqov, les mains de ‘Essaw restent tranquilles… L’actualité a retenu notre attention sous d’autres formes également.
EDITORIAL : « ‘ÉTERNEL PRENDRA PARTI POUR SON PEUPLE… » (DEVARIM/DEUTERONOME 32/36) Les versets parlent. C’est là toute leur force, grâce aux
EDITORIAL : n Juif respectable nous a fait part de sa réflexion : voici plus d’un siècle qu’on a découvert
EDITORIAL : ‘actualité force à la réflexion ! Le monde arabe est en ébullition. La colère gronde même dans les
Le présent numéro, dont la parution coïncide avec le début de l’année civile 1992, est consacré en grande partie à l’expulsion des juifs d’Espagne qui eut lieu voici 500 ans. Cet événement frappa le monde juif dans sa chair vive : la plupart des Juifs d’Europe vivaient à l’époque dans la péninsule ibérique, écrit Don Yts’haq Abarbanel, et ils y jouissaient d’une vie matérielle et intellectuelle marquée par la quiétude et l’opulence. Quelques chiffres permettront de mieux saisir l’immensité de la catastrophe : 250 000 Juifs prirent le chemin de l’exil, 30 000 furent torturés ou brûlés; des 150 000 qui quittèrent le judaïsme, 50 000 se convertirent officiellement au christianisme. Près de 90 000 se refugièrent au Portugal voisin, mais ils n’y trouvèrent qu’un bref répit, puisque cinq ans plus tard ils en étaient expulsés également. Le dossier que nous présentons comporte des données historiques, une étude relatant la conduite des Juifs lors des persécutions et les tentations de l’apostasie, des témoignages sur la vie juive des Marranes, et aussi, bien entendu, un compte-rendu détaillé des avertissements et des réflexions des autorités juives avant et après le désastre. A travers l’éventail de tous ces facteurs historiques, religieux et halakhiques, une question lancinante, incontournable, s’est posée à nous : «Pourquoi n’ont-ils pas prévu, pourquoi n’ont-ils pas réagi ?»
EDITORIAL e numéro de Kountrass présente un dossier souvent ignoré par les ouvrages d’histoire juive. Et pourtant, on aurait pu
EDITORIAL : e dix-huitième numéro de Kountrass vient en fin d’année, et se présente un peu comme tel : on
EDITORIAL : umône, charité, altruisme, sont des concepts dont l’évocation même suffit à nous gêner : tirés d’un lexique qui
L‘année que nous vivons s’avère décidément fertile en surprises et en évolutions. Des pourparlers de paix sont engagées entre les divers pays de notre région, déchirée par plus d’un demi-siècle de guerres et de conflits sanglants, et même s’ils se déroulent lentement, ils laissent au moins espé-rer des changements fondamentaux dans l’attitude des peuples. Cette terre d’Israël, desséchée par plusieurs années sans pluies, vient de connaître un hiver qui bat tous les records en précipitations et en chutes de neige. Les progrès de la science modifient peu à peu notre connaissance de l’univers : ils sont attentivement suivis par des scientifiques juifs reli-gieux. Parmi eux, des grands savants et des chercheurs connus qui écrivent et publient beaucoup dans ce domaine, surtout en anglais ou en hébreu. En français, hélas, c’est plutôt le désert et le présent numéro de Kountrass tente de remédier à cette situation : le lecteur y trouvera plusieurs articles, enquêtes et interviews faisant le point sur les théories actuelles confron-tées aux croyances religieuses.
EDITORIAL : e Beth Din : aux yeux du public, cette institution est essentiellement chargée de la surveillance de la
Bné braq : istoire et actualité d’une ville de Tora en Erets Israël… Lorsque nous entreprîmes il y a plusieurs
ÉDITORIAL e numéro de Kountrass paraît pendant cette douloureuse période pour le peuple juif : la destruction des deux Temples,
EDITORIAL
Ce numéro de Kountrass est consacré en grande partie à un dossier spécial sur le judaïsme tunisien.
Il s’agit d’une entreprise d’envergure sans doute inédite en langue française, à la fois par l’ampleur du sujet et par la somme des divers domaines abordés. La rédaction de ce numéro a représenté pour nous une sorte de défi : au-delà des éléments folkloriques et des légendes colorées, il a fallu consulter les sources, comprendre les faits, analyser les traditions, afin de brosser un tableau fidèle et équilibré. Stimulée par nos amis et lecteurs d’origine tunisienne, l’équipe de Kountrass a fait de son mieux pour répondre à leur attente et présenter une synthèse de nos recherches dans ce domaine historique et culturel. Que soient remerciés ici ceux qui ont bien voulu nous seconder dans notre travail, en particulier M. Yves Ganem, l’écrivain rav Efraïm Haddad, M. Marcel Koskas, M. Roland Fellous, sans oublier les rabbanim Meïr et Tséma’h Mazouz, de la yechivath Kissé Rahamim, Bené Braq.
EDITORIAL : vous tous, notre plus cordial Chalom! Nous sommes heureux de vous présenter ce deuxième numéro du « Kountrass », avec
EDITORIAL ‘année que nous vivons s’avère décidément fertile en surprises et en évolutions. Des pourparlers de paix sont engagées entre
EDITORIAL : aire du tourisme en Erets Israël — c’est le programme que s’assignent beaucoup de nos correligionaires lorsqu’ils habitent
Nous n’irons pas jusqu’à attribuer à l’ambiance des vacances le choix d’un article qui traite de la Sortie d’Egypte et de ce fameux départ (mais pas en vacances !) des Enfants d’Israël… Vaste sujet qui nous permettra de faire — très sérieusement — le point des diverses thèses sur l’itinéraire précis de nos ancêtres, les Hébreux ; recherche qui nous mènera jusqu’à la grande pyramide, dévoilant, peut-être, son secret.
A ce propos, notons en passant que si Kountrass est parfois amené à aborder certains sujets de recherche inédits, certaines enquêtes originales, dans des domaines qui n’ont jamais été explorés, ni en français, ni même en hébreu, la plupart du temps nos investigations nous amènent à des conclusions claires et acceptées par tous. Cependant, il arrive que l’auteur de l’article parvienne à des conclusions originales et plus personnelles, plus controversées peut-être, comme dans l’enquête sur la Traversée de la Mer Rouge dans le présent numéro. Nous laisserons nos lecteurs en être seuls juges.
EDITORIAL : « ‘ÉTERNEL PRENDRA PARTI POUR SON PEUPLE… » (DEVARIM/DEUTERONOME 32/36) Les versets parlent. C’est là toute leur force, grâce aux
EDITORIAL : n Juif respectable nous a fait part de sa réflexion : voici plus d’un siècle qu’on a découvert
EDITORIAL : oici deux ans que le rav Chalom Messas zatsal est décédé : il fut l’un des plus importants
En entreprenant cette étude, nous nous sommes trouvés d’emblée confrontés à une difficulté de taille: sans poser la question de l’existence d’une éventuelle mystique ou contemplation kabbalistique, même au premier niveau de lecture, il est impossible de décrire l’impact que peut avoir sur une personne l’étude nos textes sacrés, quand elle est menée dans les règles de l’art, dans les conditions adéquates et après le cursus normal, à savoir les quelques dix ou vingt années d’étude du niglé, des textes classiques, Guemara, etc.
L’expérience personnelle, existentielle, ne peut être transmise. Elle doit être vécue. C’est dire le dilemme devant lequel nous nous sommes trouvés, en ouvrant ce dossier Kabbala : nous savions dès l’abord qu’il s’agissait d’un domaine qui par défini-tion n’était pas abordable par le biais de l’écriture ! Mais c’est justement ce fait qui nous a, paradoxale-ment, amenés à aborder ce domaine : tant d’ouvra-ges de vulgarisation ont paru, tant de thèses ont été consacrées à cette partie fondamentale de la con-naissance juive, qui n’ont pas su ou pas voulu respecter l’esprit de la Kabbala et de nos maîtres eux-mêmes, qu’il nous a paru urgent et essentiel d’en parler, aussi imparfaitement soit-il. Nous avons tenté d’en tracer le pourtour précis, en particulier en questionnant un kabbaliste authentique qui a accepté de répondre à nos interrogations ; nous avons repris un texte de l’une des hautes personna-lités contemporaines, le rav ‘Hayim Friedlànder, qui a beaucoup oeuvré lui-même pour faire paraître des ouvrages du Ram’hal ; nous avons encore appris les principes fondamentaux de l’objet de la Kabbala avec un article de rav Hemmendinger ; nous avons aussi réfléchi aux relations entre la « Philosophie et la Kabbala », et avons enfin tenté de comprendre cet « au-delà de l’esprit » qui semble poindre au bout du chemin. Ces diverses études donnent des définitions qui pourront paraître au lecteur quelque peu contradicoire, mais en fait ne font que présenter des points de vue différents sur une même mais complexe réalité.
Editorial : ‘été est là, temps des vacances pour beaucoup, temps qui invite si aisément à la joie insouciante. Mais
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EDITORIAL : ous suspendons provisoirement la publication de notre série d’articles sur la Kabbala. La troisième partie du dossier paraîtra
Ce numéro de Kountrass est consacré en partie à la suite de notre dossier « Kabbala ». Pour la présente livraison, nous avons abordé trois aspects différents de ce sujet sérieux, que l’on pourrait regrouper sous le titre général de « la Kabbala et ses incidences ». La Kabbala, en effet, n’est pas une philosophie. Elle est une lecture du monde, dictée à Moché au mont Sinaï, puis transmise de génération en génération d’un sage à l’autre. Il n’y a donc pas lieu de s’étonner de l’influence directe de la Kabbala, en tant qu’élément intrinsèque de la Tora, sur la Halakha, la loi juive. La recherche moderne des dernières décennies a engendré des thèses surprenantes concernant les sources de la Kabbala et son développement historique, supposant à cette dernière des sources étrangères
EDITORIAL : « ‘ÉTERNEL PRENDRA PARTI POUR SON PEUPLE… » (DEVARIM/DEUTERONOME 32/36) Les versets parlent. C’est là toute leur force, grâce aux
EDITORIAL : n Juif respectable nous a fait part de sa réflexion : voici plus d’un siècle qu’on a découvert
EDITORIAL : oici deux ans que le rav Chalom Messas zatsal est décédé : il fut l’un des plus importants
Nous suspendons provisoirement la publication de notre série d’articles sur la Kabbala. La troisième partie du dossier paraîtra dans le prochain numéro, si D. veut. Nous avons en effet préféré nous accorder un répit de quelques mois pour préparer ce troisième volet, afin qu’il soit plus complet et mieux étayé. Du reste, nous pensons que nos lecteurs ne seront pas fâchés de souffler un peu, car la lecture des articles sur la Kabbala semble les avoir fort émus, à en juger par le courrier reçu à la rédaction après les deux numéros consacrés à ce sujet. Rendez-vous donc au numéro 45.
La présente parution n’en est pas moins riche et variée. En tête, figure l’histoire passionnante des pionniers de la colonie agricole d’Ekron, qui durent braver le baron de Rothschild en personne au début du siècle afin de respecter la Chemita comme ils l’entendaient. Nous n’oublions pas de rendre également hommage aux courageux agriculteurs contemporains qui renoncent à tout travail agricole cette année pour observer au pied de la lettre le repos de la terre : les lecteurs feront ainsi connaissance avec un groupe d’agriculteurs francophones, vivant à Talmé Eliyahou, dans le sud. Le crépuscule d’Edom et la lutte de Gog et de Magog occupent également notre esprit, en ces temps pas forcément eschatologiques, mais sans aucun doute marqués par des bouleversements Importants ; il est donc parfaitement justifié de consulter nos sources classiques pour essayer d’y comprendre quelque chose, en particulier quand devant nos yeux se déroulent des événements plus que sérieux en Erets lsraél, tandis que la Russie semble prendre des options que l’on pensait définitivement révolues… A propos de la situation au Moyen Orient, nous nous sommes entretenus avec le rav Moché Gafni, de Dégue! haTora : il livre, dans une interview exclusive, la position des dirigeants du monde orthodoxe face aux velléités de paix qui s’ouvrent dans notre région. Enfin, nous nous tournons vers la société et ses problèmes éternels et vers ceux qui se dévouent dans l’ombre pour soulager les maux de leurs prochains : nous présentons à nos lecteurs cet extraordinaire organisme qu’est ‘Ezer MiTsion à Benei Braq. Nous sommes persuadés que ce large éventail de sujets ne décevra pas nos lecteurs…
Rav H. Kahn
EDITORIAL : vous tous, notre plus cordial Chalom! Nous sommes heureux de vous présenter ce deuxième numéro du « Kountrass », avec
EDITORIAL : e dix-huitième numéro de Kountrass vient en fin d’année, et se présente un peu comme tel : on
EDITORIAL : umône, charité, altruisme, sont des concepts dont l’évocation même suffit à nous gêner : tirés d’un lexique qui
Nous présentons à nos lecteurs le troisième et dernier volet de notre dossier « Kabbala » dans ce numéro 45 de Kountrass. Nous souhaitons traiter en fin de parcours deux facettes que nous n’avons pas abordées dans les parutions précédentes et qui nous semblaient encore manquer pour compléter notre tour d’horizon, étant bien entendu que nous n’avons pas la prétention d’avoir tout dit sur un sujet aussi vaste. En premier lieu, nous nous sommes penchés sur la personnalité même du kabbaliste, thème brûlant s’il en fut et sur les tentations et les dangers inhérents à cette « vocation » ; nous sommes notamment allés interviewer l’un des importants kabbalistes de notre génération, le ‘hakham Ya’agov Hillel, qui a fait pour nous une entorse à la règle de discrétion qu’il s’impose en général. En second lieu, nous avons étudié l’historique de la Kabbala : est-ce bien vrai que jusqu’à ce fameux sage espagnol, rabbi Moché de Léon, l’on ignorait tout de cette connaissance ? Est-il tellement évident que le Rambam, qui a vécu 100 ans avant ce sage, n’avait pas accès aux sources kabbalistiques ? Que s’est-il réellement passé à Avila, d’où émergea soudain un nouveau « best-seller », le Zohar ? Et pourquoi a-t-on parla suite donné l’autorisation d’imprimer ces textes, alors qu’ils avaient été conservés dans le secret avec tant d’acharnement ?
EDITORIAL : oici deux ans que le rav Chalom Messas zatsal est décédé : il fut l’un des plus importants
Enfin, le dossier Kabbala ! n entreprenant cette étude, nous nous sommes trouvés d’emblée confrontés à une difficulté de taille:
Voici 750 ans, un très important événement troublait la quiétude du Judaïsme français : le «brûlement» du Talmud en place de Grève, qui fut l’épilogue d’une importante disputation entre rabbi Ye’hiel de Paris, l’une des hautes autorités de l’époque, et un renégat juif, Donin de La Rochelle, devant la reine de France, Blanche de Castille et l’épiscopat français. Ces événements marquent la fin d’une période et d’une école, celle des tossafistes français, et le départ d’une autre histoire, celle des quelques centaines de talmudistes français qui se rendent alors en Erets Israël pour fuir les Croisades, et les autres difficultés que l’Europe leur réservait, formant l’une des pre-mières ‘alyioth de l’ère moderne, dont les traces se perdent bien vite dans les brumes de l’histoire. Ces faits vont également marquer un autre plan de l’Histoire : celui de l’antisémitisme moderne, qui reçoit à cette occa-sion un document décisif, utilisé par la suite, des siècles durant, celui de la traduction en latin de certains textes talmudiques percutants ou délicats, que Donin aura plaisir à dévoiler à une Eglise qui ignorait tout de ce que représentait le Talmud pour les Juifs, et des thèses qui s’y trouvaient.
EDITORIAL : e Beth Din : aux yeux du public, cette institution est essentiellement chargée de la surveillance de la
Bné braq : istoire et actualité d’une ville de Tora en Erets Israël… Lorsque nous entreprîmes il y a plusieurs
ÉDITORIAL e numéro de Kountrass paraît pendant cette douloureuse période pour le peuple juif : la destruction des deux Temples,