wiener

101 – Mai 2004 – Tora et médecine

EDITORIAL

Il est évident que la médecine a fait dans les temps modernes des progrès fantastiques, qui ont permis à l’humanité d’avancer à pas de géant dans la compréhension des divers systèmes qui régissent le corps humain et de parvenir ainsi à élaborer des soins pour enrayer les maladies qui surviennent. Il serait aberrant de ne pas en prendre conscience ou de ne pas le reconnaître. Le judaïsme orthodoxe vit avec son temps, connaît parfaitement ce domaine et profite entièrement des avantages que cette évolution de la science a pu mettre à la portée des hommes. Du reste, de grands médecins juifs de par le temps, dont la plupart étaient à la fois de grands rabbanim ou des Juifs orthodoxes totalement engagés dans la Tora, étaient fort célèbres pour leur pratique de la médecine. Il suffit de citer le nom du Rambam, rabbi Moché Mamonide, pour illustrer cette réalité, mais il y en a eu beaucoup d’autres dans l’histoire. Le sujet que nous voudrions aborder dans le présent dossier est celui des divergences qui peuvent exister entre la Tora et la Médecine. De fait, la médecine moderne repose naturellement sur certaines conceptions premières qui vont à l’encontre de celles que la Tora enseigne, et il nous a paru important d’apporter quelques éléments de réflexion concernant ces sujets.

 

Logo de Kountrass

 

En lire plus

203 – Mars 2017 – Dons d’organes ?

Il ne se Trump pas tellement…

Il est tout de même intéressant de voir comment le monde d’aujourd’hui fonctionne. Trump a décidé de suivre la logique : le grand problème du monde moderne est le ter- rorisme musulman. C’est un fait. Du reste, son pays est d’ailleurs bien placé pour le savoir,

l’attentat des Tours Jumelles du World Trade Center, avec ses 3000 morts, ayant eu lieu sur (son territoire. Il est vrai que celui de l’Ambassade américaine en Lybie s’est déroulé ailleurs qu’aux Etats-Unis même, mais il a concerné la nation américaine dans sa chair profonde, jetant un ambassadeur dans sa tombe. Il est tout de même chose rare qu’un représentant diplomatique d’un pays fasse l’objet d’attentats et d’actes de violence d’un tel niveau mais ce n’est pas tout : les menaces fusent de toutes parts contre l’Amérique et contre ses citoyens.

Trump n’a pas besoin d’être un très grand stratège pour en conclure qu’il faut contrer la rsource du mal, à savoir l’ensemble des groupes islamistes, avec Daesh à sa tête. D’ailleurs, l’armée américaine a visiblement déjà reçu des ordres en ce sens.

Trump poursuit également ses mesures dans la même logique, et a décrété une interdic- tion de séjour à des musulmans originaires de certains pays réputés anti-américains. Et en effet, pourquoi ouvrir les portes, même de manière provisoire, à des gens dont le régime menace directement la sécurité et les principes généreux des Etats-Unis ?

Mais c’est là que Trump se heurte à une résistance fantastique : des manifestations sont organisées partout, et les tribunaux contestent sa décision la considérant comme non accep- table sur le plan législatif. Même Obama a vivement réagi ainsi que le dirigeant de l’ONU, le porte-parole de l’Union européenne, le Ministre français des Affaires Etrangères et la mi- nistre de la Justice aux Etats Unis, qui a payé son audace de son poste : limogeage immédiat, avant même son remplacement par un homme de Trump…

On se croirait en Israël, où la Cour suprême est exactement capable de prendre des décisions
du même ordre, quitte à supprimer les moyens de défense élémentaires nécessaires pour assurer la sécurité des citoyens du pays. Et pour cela, elle pourra interdire certaines conduites sécuritaires dures, entraver la construction de murs de sécurité, admettre la propriété de gens (sur des terrains alors qu’ils n’ont pas le moindre document le prouvant, etc.

Il faut donc se poser la question : comment comprendre ce courant commun présent dans deux systèmes a priori totalement indépendants – les tribunaux américains, et ceux d’Israël ?

Du reste, sur un autre plan encore, les choses se passent de la même manière : tant aux Etats Unis qu’en Israël, les gens préposés à diriger leurs pays (le président Trump et le Premier ministre Netanyahou) font l’objet d’une poursuite insensée de la part de l’establishment, par la voie des médias. Messieurs, les règles du jeu que vous avez forcément acceptées veulent que là, Trump soit devenu président, et ici, Netanyahou soit un dirigeant légitime, encore plus que son homologue américain ! Car si Trump a eu droit à 40% des voix, Netanyahou est accepté par une grande majorité d’Israéliens, et on ne voit pas comment il serait possible de l’évincer par voie électorale ! Vous ne pouvez que vous plier, ce que vous refusez…

 

Logo de Kountrass

 

En lire plus

Vers le Haut