westheim

49 – Novembre 1994 – l’affaire Dreyfus. Rabbi aharon Westheim zatsal

EDITORIAL :

Nous abordons plusieurs themes tout a fait differents en esperant que cette diversite plaira aux lecteurs et constituera une heureuse variation por rapport au dossier monographique, parfois un peu ardu… Rav UJestheim z. ts. I. est decede, alors que noire precedent numero etait sous presse. Quelques pages rendent hommage a ce pionnier de l’etude de la Tora en France a l’epoque moderne. A l’occasion du centenaire de la condemnation de Dreyfus, trois articles sant consacres a des facettes moins connues de l’Affaire. Dans l’un, I’auteur presente la position des rabbanim de l’epoque et leur comportement, l’outre brosse un tableau de la communaute juive au temps de l’Affaire : on verra d’ailleurs qu’elle n’etait pas aussi eloignee du judaisme qu’on ne le pence en general. La curieuse volonte des Juibs de faire carriere dons l’armee fait l’objet d’une troisieme etude dons ce domaine. Le Grand rabbin de France a accorde a Hountrossune interview exclusive, dans laquelle nous tentons ensemble de comprendre les tenants et les aboutissants des recents bouleversements au sein de la communaute juive francoise. Un article d’Humeurs » souleve un sujet important pour nombre de Juifs autour de nous : l’etude de la Tora ou prix d’une assistance de la societe.

 

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9 – Mars 1988 – Napoléon et les juifs. Amalek ou la liberté dans les chaînes

Couverture Kountrass 9

Napoléon en Italie

Kountrass, dans ce neuvième numéro, présente un dossier Napoléon et les Juifs. A différentes étapes de sa vie, Napoléon Bonaparte s’est en effet trouvé confronté à la question juive, qu’il tentera selon les circonstances de résoudre de diverses manières. Les Juifs, en retour, que ce soit en Italie, en Erèts Israël, en France ou en Europe orientale, accueilleront Bonaparte de façon contradictoire, allant du plus lyrique enthousiasme ( cf. la chronique d’Ancône présentée plus loin), d’une attente impatiente de l’avènement messianique ( les Rabbis ‘hassidiques) jusqu’à la plus ferme opposition ( le Rabbi de Ladi ). C’est ce dilemme que nous avons tenté d’exprimer sur la page de couverture: d’un côté le Sanhédrin de Paris, cherchant dans ses réponses aux questions de /’Empereur à assurer l’accès du Juif à la citoyenneté française. De l’autre Rabbi Chneiour Zalman de Ladi, s’opposant dès le départ et avec la plus grande virulence à l’entreprise napoléonienne. La direction du Sanhédrin, assurée par Rabbi David Sintzheim, la plus éminente autorité rabbinique française de l’époque, fera certainement problème: il semble qu’il ait voulu, en donnant sa caution à cette assemblée, sauver ce qui pouvait l’être et préserver /es Juifs de France de nouvelles mesures arbitraires. Et puis l’appel aux Juifs à venir reconquérir Erèts Israël … un projet certes avorté, mais qui ne va désormais cesser de réapparaître sous différentes formes tout au long du dix-neuvième siècle …
Israël et la Thora ne font qu’un, rappelait le Rau Y. Hutner, en notant une conséquence importante: de même qu’on ne peut étudier quelque passage de la Thora écrite ou orale sans /es lumières du commentaire de Rachi, de même ne peut­on aborder quelque période de l’histoire d’Israël sans se référer aux enseignements qu’ont pu en tirer /es grands Maîtres du judaïsme. C’est là ce que nous avons tenté dans ce dossier: en rappelant le contexte historique, rendre compte des réactions et analyses des Rachi de l’époque.

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