strasbourg

235 – Octobre 2020 – Les pionniers de la Tora de France

EDITORIAL :

S‘il faut définir l’année qui vient de se terminer, la seule direction qui semble s’imposer est celle de nous avoir fait tourner la tête ! Depuis la fin de l’année civile passée, avec quelques preuves que cela s’est déclaré même assez tôt dans l’hiver 2019, le virus dont nous souffrons depuis lors s’est installé, et ne cesse de frapper le monde. On a pu faire remarquer déjà que, contrairement aux épidémies qui avaient atteint le monde précédemment et qui restaient, en général, dans un contexte local, peut-être sur un continent entier, il est exceptionnel que cette fois-ci, il s’agit d’une pandémie, qui s’étend sur le monde entier, n’épargnant aucun pays (sauf… l’Antarctique, pour l’instant, mais même là-bas, l’été finit par arriver…) ! Et si au départ Israël semblait s’en tirer encore relativement bien, tout s’est effondré depuis lors, tant les chiffres du développement de la pandémie, d’une part, et que la bonne réputation que s’était faite Israël et ses dirigeants dans le monde : la quantité de personnes atteintes est énorme, l’augmentation quotidienne très importante, et les capacités du régime local de maitriser l’extension et les effets de l’épidémie semblent être nulles…

 

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40 – Mai 1993 – Hommage a Rav Hajkin zatsal. la Tora et la pédagogie moderne.

Le numéro quarante de Kountrass para1t quelques jours après la disparition du rav ‘Hayim Yits’haq Chajkin ? »:îT, qui fut à partir du lendemain de la Seconde Guerre mondiale le roch yechiva d’Aix-les-Bains. Nous publions ici quelques pages retraçant l’oeuvre remarquable de bâtisseur que cette grande personnalité tor.anique a accomplie durant les quarante et quelques années qu’il vécut en France.
C’est Moscou qui attiré notre attention en ces périodes qui troublent la Russie : notre envoyé spécial s’y est rendu avant Pessa’h pour prendre connaissance de la situation du judaïsme russe actuel ; il en est revenu avec d’intéressantes descriptions d’un judaïsme qui est en train d’émerger du silence dans lequel il a été enseveli par 70 ans de communisme. Nous visiterons avec lui la Yechiva la plus dynamique de Moscou aujourd’hui et ferons connaissance avec quelques-uns de ces jeunes qui ont quitté au prix de grands sacrifices leur famille et leur société pour se lancer dans une voie si éloignée de la mentalité russe, celle de la religion ! Cette enquête nous mènera égale­ment dans la Grande synagogue de Moscou, où Kountrass recueillera une interview exclusive du rav de toute la Russie, le jeune et enthousiaste rav Pin’has Goldschmidt.
D’autres articles prennent place dans ce numéro, tel celui sur la « Tora et la pédago­gie moderne », dû à la plume d’un des grands éducateurs contemporains décédé voici quelques années, rav ‘Hayim Friedlander ? »:îT, tandis que certains de nos lecteurs, de leur côté, nous ont fourni, par leurs intéressantes questions, matière à plusieurs expo­sés dont nous espérons que chacun profitera.

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173 – Mars 2014 – Qui est ‘amaleq ?

Le numéro 173 de Kountrass.

Nous voici donc déjà en Adar chéni, avant Pourim, à la fin de l’hiver. La fin de l’hiver ? Mais qu’en est-il de l’hiver et des pluies en Terre sainte ?
Sauf une tempête de neige très rude, bloquant Jérusalem et ses alentours durant plusieurs jours et apportant la moitié des précipitations de l’année, le reste du temps, les pluies ont terriblement manqué.
Même quand les météorologues prévoyaient des jours de pluies, le résultat était décevant : quelques gouttes, et c’était tout ! Ceci, en veille d’année de Chemita, quand les pluies ont une importance double ! Mais ce ne sont malheureusement pas les seules mauvaises nouvelles dans le pays… Nous avons été bouleversés par plusieurs graves accidents ayant eu lieu à cette même période, des incidents sortant de l’ordinaire. Là, à Guilo, c’est une famille tout entière qui a été réduite à néant (Avraham Tofen, son épouse et leur fils unique), à la suite d’une explosion de gaz ; ailleurs, cela a été un empoisonnement dû à l’utilisation d’un insecticide provoquant la mort de deux petites filles, et mettant en danger les jours des deux autres fils de la famille Gross, en faveur desquels le peuple juif tout entier a prié ! Aujourd’hui, ils sont hors de danger, après une dizaine de jours durant lesquels ils étaient inconscients et vivaient sous assistance cardiaque et respiratoire.
Politiquement, la situation n’est guère plus réjouissante. L’expérience nous a prouvé que ce qui se passe en Terre sainte n’est pas tellement compréhensible pour les gens vivant à l’étranger. La politique locale et ses actuelles lourdeurs échappent totalement à la sensibilité des Juifs de la gola – au point que nous finissons par éviter plus ou moins d’en parler dans nos colonnes ! –, mais il n’empêche que jamais, au grand jamais, l’establishment politique n’aura oeuvré en Israël de manière aussi virulente contre l’application de la Tora dans le peuple juif, luttant contre tout ce qui a été admis durant les 60 dernières années dans le domaine du status-quo religieux, et faisant tout pour contrer l’ardeur de ceux qui se dévouent pour étudier la Sagesse que l’Eternel a accordée à Son peuple. Pour le public respectueux de la Tora, qui voit les atteintes portées à la pratique juive dans le pays, c’est une période difficile. Tout le monde peut constater que l’image d’Israël s’est très fortement dégradée dans le monde : les Nations ont décidé, sous l’influence d’Obama, d’accorder leur « chance » aux Iraniens, et de lever le joug des sanctions portées contre eux. Le président des Etats-Unis a même délégué son ministre des Affaires Etrangères, John Kerry, pour forcer la main aux Israéliens et aux Palestiniens et les amener à des accords de paix – à laquelle pourtant nul ne croit – qui mettront en danger les Juifs vivant en Terre sainte, et plus encore ceux qui s’obstineront à vouloir résider dans les territoires sous domination entièrement palestinienne.

 

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172 – Février 2014 – Aller chez les médecin ? jusqu’où et comment se soigner d’après la Tora

La morale de l’Histoire

*Sur la base d’un éditorial du Yated Nééman du 6 téveth
Je suis, moi, tout à la paix, et quand je la proclame, eux ne méditent que guerre » (Tehilim/ Psaumes 120,7). Nous savons bien, entre nous, qu’Israël ne veut que la paix. Qu’est-ce que ce pays aurait à gagner à se trouver constamment en état de guerre, à être menacé sans cesse par des ennemis, qui vivent sur son territoire ou sur ceux qui l’entourent, et qui ne parlent que de détruire Israël ?

Mais cette compréhension première, évidente et logique, est actuellement battue en brèche par les Nations. Israël est bloqué : comment exiger de l’Iran de cesser sa course vers l’arme nucléaire, quand le président de ce pays a changé de ton, et parle de paix ?
L’Occident adore ça. Et lorsque c’est Israël qui est accusé d’entretenir la guerre, l’Occident applaudit. Israël, qui a pourtant déjà démontré par le passé qu’il était prêt à des concessions pour arriver à la paix – comme cela a été le cas face aux Palestiniens, en particulier – se retrouve accusé, dans le monde entier, d’être un opposant chronique à la paix… Il faut savoir que telle est la conduite classique des gens qui cherchent la belligérance ! Parler de paix et chercher la guerre. Le monde se laisse avoir par des belles paroles et ferme les yeux devant les actes.
Le Malbim, sur le verset cité en introduction, écrit : « Bien que je sois en paix avec eux, et quand je parle – avec eux, en paix – eux visent la guerre.
Je parle sincèrement de la sorte, mais eux, parlant de paix, préparent une embuscade, dans leur haine gratuite – en cela, leur conduite est pire que celle de Méckhekh et des habitants des tentes de Kédar [peuples cités deux versets plus haut], parce que leur haine est déclarée, et qu’avec eux, je sais comment me protéger de leurs attaques. »

 

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