ribith

165 – Mai 2013 – La vie apres la vie

Un vieux débat, une nouvelle attaque.

Le monde orthodoxe a été repoussé du consensus politique, et va devoir se battre à partir des bancs de l’opposition pour tenter de faire respecter ses droits, son identité, sa place dans une société qui lui fait comprendre qu’elle ne veut plus composer avec lui. Mais le débat dépasse le simple cadre politique.
L’écho qu’a reçu la victoire de Yaïr Lapid dans le monde des média américains est en effet surprenant : grâce à sa réussite électorale, il a été désigné comme l’un des 100 hommes les plus influents de l’année par le Times (le journal qui parlait l’année dernière de « King Bibi »…) !
A quel titre ? Selon les journalistes de ce média, Lapid est parvenu à changer le discours interne à Israël, le faisant passer des problèmes de sécurité à ceux de la structure profonde de la société, au travers de la question de la place de la pratique juive dans le peuple juif.
C’est donc cet aspect de son succès qu’un journal américain de ce niveau relève.

 

En lire plus

27 – Mars 1991 – Le Ribbith

A l’approche de Pessah

Ce nouveau numéro de «Kountrass» paraît à l’approche de Pessa ‘h, fête et prémices de toute libération.
Nous venons de vivre une période en tout point étonnante, avec le sentiment largement partagé que la providence divine a manifesté une généreuse sollicitude à l’égard du peuple d’Israël. Au point qu’il est difficile de ne pas faire de rapprochement avec un autre épisode, justement lié au même endroit de la terre, où un autre Saddam s’était promis de détruire le peuple juif à tout jamais, et avait jeté le dé de sa destruction, pour le 13 adar. Et c’est le 14 au matin, en ce jour de la commémoration de la chute de Raman, que notre Saddam/ Raman a baissé les bras !
Devant ce qui ressemble à un allègement du hester panim, du «voilement de la face de D.», peut-on rester indifférent, ou étouffer les questions fondamentales suggérées par l’existence et l’histoire du peuple juif ? C’est le message que lançaient en tout cas (à Yad Eliyahou, en ce début du mois de nissan) de grands maîtres du peuple d’Israël : de même que la leçon de Pourim a été de reprendre d’un coeur entier l’Alliance du Mont Sinaï ( «ils ont accepté ce qu’ils avaient déjà reçu»), l’étude de la Tora tout autant que l’application desmitswoth, ne nous faut-il pas aujourd’hui faire preuve d’un sursaut moral et spirituel, nous reliant autant à Pourim qu’à cette sortie d’Egypte que nous nous apprêtons à célébrer? Car Pessa’h, plus que toute autre fête, nous invite à ouvrir le dialogue avec la jeune génération, le soir du Séder où toute la famille se rencontre, autour d’une même table, pour poser des questions et s’interroger ensemble : «En quoi cette nuit-ci est-elle différente des autres ?»

 

Logo de Kountrass

 

En lire plus

Vers le Haut