progrès

125 – Avril 2008 – Tora et Ecologie

EDITORIAL :

Le monde moderne se conduit de manière anarchique : il utilise jusqu’à épuisement les ressources de la Terre puis se tourne vers d’autres sources d’énergie, qui finissent par polluer encore plus l’atmosphère. Il provoque des changements sur l’ensemble de l’équilibre du globe, il intervient dans la nature des choses et finit par se poser des questions quant à l’avenir de la terre sur laquelle reposent ses pieds… On se demande : que pense la Tora de tout cela ? Le présent dossier vient montrer que le souci écologique est fortement présent dans nos sources, et, au contraire, on pourra en conclure qu’innombrables sont les lois et les traités consacrés à ce genre de sujet. Bien entendu, c’est tout d’abord au niveau individuel que la Tora donne ses instructions, exigeant de chacun d’entre nous de respecter les ressources que le Créateur a mis à notre disposition. Un chapitre sera consacré au “Bal tach’hit”, car la nature a une telle importance, que l’homme se doit d’en respecter le moindre détail et n’a pas le droit d’en gâcher la moindre parcelle. Il se doit de respecter les animaux et de ne pas abîmer les plantes. Certaines lois s’adressent également à la collectivité, et lui rappellent que le monde a été remis entre ses mains pour l’améliorer et le faire avancer, non point pour amener à sa destruction. Nous rappelons dans le présent dossier l’expression très forte du Midrach : “Vois la beauté et la qualité de Mes actes. Tout ce que J’ai créé, c’est pour toi que Je l’ai fait. Porte attention à ne pas abîmer ou détruire Mon monde, car si tu le fais, personne ne viendra après toi pour réparer les dégâts…” Le monde possède toutes les ressources dont il a besoin. L’homme peut y agir à sa guise, mais qu’il ne vienne pas se plaindre après cela, s’il détruit l’équilibre dont le Créateur l’a doté. Nul ne viendra après l’homme pour réparer les dégâts qu’il aura commis.

 

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112 – Mars 2006 – En souvenir du Rav Kadouri zatsal

Le décès du rav Yitsh’aq Kadouri

Le présent numéro du magazine paraît après le décès du rav Yitsh’aq Kadouri zatsal. Le plus ancien des Qabbalistes d’aujourd’hui, qui a vu trois siècles
(selon le décompte civil), grand connaisseur tant des textes classiques du « niglé » (la Guemara) que de ceux du « sod » (la Qabbala), jouissait d’une réputation hors du commun. Nous nous devions donc de lui consacrer plusieurs textes.
Nous avons ainsi tenté de décrire sa vie, depuis la Bagdad de l’âge d’or jusqu’au début de la Jérusalem moderne, avec la fondation de la Yechivath Porat Yossef. Comment faire parler un Qabbaliste de cette dimension ? Heureusement pour nous, d’autres s’en sont chargés, et une interview, datée de quelques quinze ans, a paru sur le site que la famille a fondé. Nous l’avons reproduite dans nos colonnes. On ne peut parler des Qabbalistes sans évoquer leurs « pouvoirs ». Nous avons donc dédié quelques lignes au thème de la Qabbala ma’assit et des Kamiy’oth.
Le dossier de notre précédent numéro, le « progrès », se voit compléter dans la présente édition par trois articles complémentaires !
Le premier est une véritable antithèse de celui paru dans le numéro précédent, et montre que, par le biais d’un texte du Zohar que le progrès a été voulu par la Providence divine, dans le cadre du grand projet de l’Histoire.
Ces considérations optimistes n’empêchent en rien le danger d’un progrès s’il est mal compris, ainsi que l’histoire moderne l’a amplement prouvé.

 

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