ozar hatorah

74 – Septembre 1999 – 50 ans au service du Judaisme francophone : Ozar haTorah

EDITORIAL :

La Seconde Guerre Mondiale a laissé le judaïsme européen brisé et meurtri. La majeure partie de ses enfants avait disparu dans la tourmente. Dans le même temps, l’effondrement spirituel dont souffraient les communautés d’Afrique du Nord et d’Asie mineure se poursuivait à pas de géant. Encore quelques années, et il ne res-terait plus rien des traditions juives autrefois florissantes de ces pays. Les synagogues se vidaient, les enfants quittaient la communauté. La Tora gisait dans un recoin abandonné du lieu de prières, et la poussière s’accumulait sur ses ouvrages. Quelques hommes se sont dressés, et ont sauvé la situation : un Juif polonais en Iran, un Juif libanais, ainsi qu’un autre, d’origine lituanienne dirigeant d’une Yechiva, aux Etats-Unis, un Juif hongrois au Maroc, et tous ces gens de bonne volonté ont lutté opiniâtrement, contre vents et marées, pour redonner vie à l’éducation juive dans le monde séfarade, d’abord en Perse, ensuite au Maroc, puis, par ricochet, en France. Ils ont créé des écoles, engagé des enseignants et des directeurs, et géré toutes les difficultés humaines que cela comportait. Pour pouvoir trouver les budgets de ces institutions, et y perpétuer ainsi l’enseignement du judaïsme, ils ont dû collecter des millions et des millions de dollars, le tout, sans que personne n’ait connaissance de leur dévouement et de leur grandeur.

 

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75 – Novembre 1999 – Les autistes parlent !

EDITORIAL :

Pour la présente parution, donc, nous avons choisi de rouvrir le dos-sier  » Autistes « , auquel nous avons déjà consacré un article (KouNTRAss n° 39), tant ce phénomène a reçu ces dernières années d’intéressants éclaircissements et a donné lieu à de nouvelles expériences.  » Etude de la Tora et travail  » – voilà un sujet explosif dont il suffit de murmurer le titre pour que se tendent les oreilles et qu’éclate le débat… Un texte du rav Kaufmann nous a semblé aborder la question d’une manière remarquable, et il nous a autorisés à publier son analyse en exclusivité dans nos colonnes. L’article intitulé  » Les services secrets de Bouqi  » nous fait pénétrer par un tout autre biais dans le monde de l’adolescence et de l’étude de la Tora, celui des jeunes qui éprouvent précisément quelques difficultés dans leur étude : qu’il aille travailler, dira-t-on justement. Eh bien non ! D’abord parce que ce jeune, à l’instar de tant d’autres, sait très bien combien peut procurer d’équilibre et de calme l’étude de la Tora, et aussi parce qu’aujourd’hui, contrairement à ce qui pouvait se pas-ser dans les générations précédentes, le monde des Yechivoth refuse la démission ! De grands efforts sont faits, dans de nombreux domaines et sous de nombreuses formes, pour aider les jeunes en difficulté ou en crise à se comprendre mieux ou à trouver qui pourra les aider à retrouver le plaisir dans l’étude.

 

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