mazal

106 – Fevrier 2005 – Le Mazal – L’astrologie vue par la Tora

EDITORIAL :

Le nouveau numéro est placé sous le signe du Mazal Il présente une analyse de la position de la Tora face à l’astrologie et tente de faire le tour de cette question. Depuis l’aube de l’humanité, l’homme a toujours pris intérêt à savoir quel sera son Mazal, quelles seront ses chances de réussite à l’avenir et, en résumé, sous quel astre se trouve-t-il placé. Mais s’agit-il d’une réalité, ou bien d’un leurre qui fait se perdre les individus dans des réflexions inutiles ?

 

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187 – Juillet 2015 – Les Sages de Provence

Kountrass numéro 187

Israël reste à la FIFA !

 

Le drame se finit bien : Israël n’est pas exclu de la FIFA, malgré la demande palestinienne. Nous voilà rassurés. Pour ceux de nos lecteurs qui ne sauraient pas ce qu’est la FIFA, c’est la Fédération internationale de football, une association mondiale fondée en 1904. Les Palestiniens ont amorcé une manoeuvre visant à exclure Israël de cet organisme, engendrant une sorte d’excommunication d’Israël de la communauté globale. Israël a déployé d’énormes efforts pour parvenir à contrer cette action, ce qui s’est finalement soldé par un retrait de la proposition palestinienne – laquelle semblait de toute façon ne pas avoir grande chance de succès. Il ne fait aucun doute que toute manoeuvre en provenance de nos ennemis les plus proches est toujours inquiétante, quand bien même se passerait-elle sur un terrain relativement tranquille, celui du football. Il en va d’un principe, celui du respect d’autrui, et, en effet, si cet organisme avait rejeté Israël de ses rangs, cela aurait prouvé quelque chose de très gênant pour un groupe censé s’occuper du sport, et uniquement de cela. Aucun de nos lecteurs n’a de doute, toutefois, quant à notre intérêt personnel pour des jeux sportifs professionnels : si l’on ne peut qu’encourager le sport à titre individuel, on ne peut, en revanche, que déplorer le temps perdu par les gens et l’attention portée à de tels loisirs lorsque le sport est pratiqué à un niveau professionnel. Et quand on voit notre peuple s’investir dans ce domaine avec tant d’enthousiasme, on ne peut que le regretter : est-ce la destinée du peuple juif que de s’investir dans la recherche du panem et circenses – du pain et des jeux de cirque, comme la plèbe romaine ?

 

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181 – Decembre 2014 – Le goral – se laisser guider par le sort

SURTOUT FAITES VITE !

Terrible réalité ! Lors de notre visite dans les locaux de Yad Ezra Ve – Shoulamit, nous fûmes témoins d’une scène surréaliste. Une femme entra en pleurs dans la petite salle de réfectoire où sont servis les repas chauds aux personnes démunies du quartier orthodoxe HaBoukharim de Jérusalem. «Pouvezvous donner quelque chose à manger à mes enfants? Je n’ai plus rien, moi-même je n’ai rien avalé depuis deux jours». Sans attendre une réponse, elle installa ses trois gamins à une table un peu éloignée de l’entrée, comme par pudeur. A ce stade la honte n’est plus de mise. La dignité humaine préserve la personne d’en arriver là. Par honte, un homme peut se priver de manger pendant trois jours. Surtout, ne pas demander. D’abord pour ne pas se sentir redevable; pour garder l’espoir d’être de ceux qui donnent et non de ceux qui reçoivent, ensuite parce que c’est gravé dans notre mentalité qu’Hachempourvoit aux besoins essentiels de chacun. A notre époque dans un pays développé comme Israël, il est inconcevable qu’une personne ne mange pas à sa faim. Pourtant, il arrive un moment où la honte devient incongrue. Quand il s’agit d’une question de vie ou de mort, quand les enfants ne peuvent plus se concentrer à l’école, n’ont plus la force de parler ou n’osent plus demander, par respect dû aux parents. Ils restent là muets, les yeux hagards. Alors les parents sortent de leur silence, font appel à nous, dans ces moments nous ne pouvons que dire: KEN! Une image horrible me vient en tête. Il est raconté dans le Talmud qu’au temps où les Romains encerclaient Jérusalem, les gens mangeaient leurs enfants. Que D.ieu préserve et fasse que l’on ne connaisse plus cela.

Chez Yad Ezra VéShoulamit, les volontaires repèrent les familles dans la nécessité. Nous avons nos “informateurs”. «Un tel n’est pas sorti de chez lui depuis trois jours». «L’épicier a refusé ce matin, un pain à une petite fille de huit ans parce que la note de la famille n’était plus payée depuis trois mois»… la liste est longue et grande est la peine. La petite fille a dû partir à l’école sans goûter, ses frères et soeurs aussi.

 

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