hatam sofer

56 – Janvier 1996 – Le ‘hatam Sofer contre la Réforme

EDITORIAL :

Le numéro que voici traite d’un thème historique : les réactions du judaïsme orthodoxe face au développement de la Réforme, et le rôle de premier plan qu’a joué à cette époque le rav Moché Sofer, plus connu sous le nom de liatham Sofer, d’après le titre de son principal ouvrage. Un autre article, faisant suite à la parution d’une sorte de manifeste du mouvement massorti de France, prouvera combien le débat d’alors est resté actuel.
Voici quelques mois déjà un évènement a fortement troublé les esprits tant en Erets Israël que dans le monde : un jeune Juif, se présentant comme religieux, a commis un meurtre sur la place publique. Notre précédent numéro n’ayant paru que quelques jours après l’affaire, nous n’avions pas à ce moment assez de temps ni, d’une certaine manière, de recul, pour exposer les réactions du judaïsme orthodoxe face à cette tragédie aux lourdes conséquences.

 

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129 – Décembre 2008 –  » As-tu vu le Saint, béni soit-il, en ces lieux, à tes côtés ? « 

EDITORIAL :

Le présent numéro aborde un sujet que nous aurions dû développer depuis longtemps, malgré la difficulté qu’il représente. En effet, depuis la Shoah, une question délicate se pose à l’ensemble du peuple juif : comment comprendre qu’une telle catastrophe ait pu nous frapper ? Des Juifs attachés à leurs sources savent répondre à cette question en rapportant nombre de versets de la Tora : certains d’entre eux parlent déjà d’une période de cet ordre, et l’histoire du peuple juif en a connu effectivement ; d’autres versets nous rappellent que, quelle que soit notre situation, la Main d’Hachem nous soutiendra, et en effet, même durant la Shoah, ce genre de Juifs a su se renforcer dans sa foi, malgré toutes leurs épreuves. Ce n’est donc pas à leur égard que nous avions besoin de rédiger un tel dossier – même s’il est toujours bon de renforcer sa croyance avec des arguments logiques ou convaincants – nous espérons du moins que nous sommes parvenus à en rapporter quelques uns dans le présent dossier. Mais c’est en effet plutôt à l’intention des personnes perturbées par la question de savoir comment conjuguer une foi totale dans la présence et l’action incessante de l’Eternel dans le monde et des périodes de haute détresse dans lesquelles notre peuple peut être plongé que nous avons voulu entreprendre le présent dossier.

 

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147 – Octobre 2011 – Monter à Jérusalem

EDITORIAL :

Quelque chose s’est passé, imprimant à nos sentiments une direction nouvelle, ou plutôt, nous ramenant à des périodes que nous pensions ne plus devoir connaître. Ne sommes-nous pas revenus à une ambiance rappelant le Moyen-Age, ou des périodes plus récentes, mais pas moins reluisantes ? Nous nous sommes déjà habitués à ce que notre peuple soit traité d’une autre manière que les autres nations. Les autres peuvent commettre les pires crimes – des vrais ceux-là – mais cela prendra des mois et des mois avant que le monde ne se lève sur ses pattes arrière et crie au scandale. C’est ce qui s’est passé face à la conduite innommable de la Syrie, par exemple. Et, effectivement, avec quelques citoyens abattus par jour, ayant pour seul crime d’avoir osé protester contre ce régime impitoyable, Assad mériterait d’être sévèrement critiqué. Pour Israël, en revanche, cherche-t-il à tenter de se défendre des attaques portées contre ses habitants ? Aussitôt, l’Etat hébreu est critiqué comme s’il avait commis le pire des délits. De plus, avec la conduite d’Erdogan, toutes les limites sont repoussées : nous avons à faire à un Premier ministre d’un pays aussi important que la Turquie qui se conduit, face à nous, comme l’aurait fait un despote médiéval, vexé dans son amour propre, et lançant à tout venant des menaces contre les Juifs, fût-ce contre les intérêts les plus évidents de son propre pays ! Ou encore : ce qui s’est passé en Egypte, où par miracle les occupants de l’ambassade israélienne ont été sauvés d’un lynchage qui aurait été épouvantable. La période contemporaine nous a habitués à survivre à des attaques terroristes, autant dans le pays qu’à l’étranger, que D. nous en protège ! Combien de morts ne devons-nous pas déplorer déjà à ce titre.

 

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27 – Mars 1991 – Le Ribbith

A l’approche de Pessah

Ce nouveau numéro de «Kountrass» paraît à l’approche de Pessa ‘h, fête et prémices de toute libération.
Nous venons de vivre une période en tout point étonnante, avec le sentiment largement partagé que la providence divine a manifesté une généreuse sollicitude à l’égard du peuple d’Israël. Au point qu’il est difficile de ne pas faire de rapprochement avec un autre épisode, justement lié au même endroit de la terre, où un autre Saddam s’était promis de détruire le peuple juif à tout jamais, et avait jeté le dé de sa destruction, pour le 13 adar. Et c’est le 14 au matin, en ce jour de la commémoration de la chute de Raman, que notre Saddam/ Raman a baissé les bras !
Devant ce qui ressemble à un allègement du hester panim, du «voilement de la face de D.», peut-on rester indifférent, ou étouffer les questions fondamentales suggérées par l’existence et l’histoire du peuple juif ? C’est le message que lançaient en tout cas (à Yad Eliyahou, en ce début du mois de nissan) de grands maîtres du peuple d’Israël : de même que la leçon de Pourim a été de reprendre d’un coeur entier l’Alliance du Mont Sinaï ( «ils ont accepté ce qu’ils avaient déjà reçu»), l’étude de la Tora tout autant que l’application desmitswoth, ne nous faut-il pas aujourd’hui faire preuve d’un sursaut moral et spirituel, nous reliant autant à Pourim qu’à cette sortie d’Egypte que nous nous apprêtons à célébrer? Car Pessa’h, plus que toute autre fête, nous invite à ouvrir le dialogue avec la jeune génération, le soir du Séder où toute la famille se rencontre, autour d’une même table, pour poser des questions et s’interroger ensemble : «En quoi cette nuit-ci est-elle différente des autres ?»

 

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