‘hanoucca

104 – Octobre 2004 – Les pas du Machia’h, par le rav El’hanan Wasserman zatsal

EDITORIAL :

Le présent numéro de l’année est placé sous le signe de la diversité. L’ancien dayan de Strasbourg, le rav Avraham David Horowitz est décédé voici près de deux mois, à Jérusalem, et nous avons tenu à lui consacrer quelques pages dans notre Magazine. Cela n’a pas été sans hésitation : en vérité, cette personnalité a quitté la France voici près de trente ans, et n’est plus tellement connu du jeune public ; de plus, ce rav, rescapé de la Choa, durant laquelle il a perdu toute sa famille, émanait des communautés ‘hassidiques les plus engagées, et cela n’était pas forcément fait pour que son souvenir soit conservé dans la communauté juive française actuelle. Mais c’est justement pour cette raison que nous avons décidé de lui consacrer les quelques pages que le lecteur pourra découvrir dans ce numéro.

 

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116 – Novembre 2006 – Le sens de ‘Hanoucca

EDITORIAL

Nous avons choisi de consacrer le présent magazine à la fête de Hanoucca, bien qu’il paraisse au mois de …Hechwan ! En effet, le rythme de parution du magazine fait qu’il vous parvient en général en plein milieu de la fête des Lumières, voire même plus tard selon les aléas d’impression et de diffusion. Aussi avons-nous préféré publier le dossier un peu en avance…
Deux articles sont consacrés à l’histoire des Hachmonaim. Le premier décrit le contexte dans lequel cette révolte s’est tenue, et rappelle le déroulement précis des événements. Le second présente un ensemble de textes et de témoignages illustrant le courage et le dévouement de ces Juifs. Les autres textes du dossier sont dus à la plume de grands rabbanim. Le premier nous vient du rabbi de Slonim, le rav Chalom Noa’h Bersovski zatsal, et décrit la portée de cette fête dans la vie de chaque Juif, et du peuple juif dans son ensemble, à travers toutes les générations. De son côté, rav S. R. Hirsch nous invite à réfléchir à la différence entre l’exil grec et celui que nous subissons encore de nos jours sous la domination d’Edom. A la grande surprise du lecteur — qui égalera certainement celle que nous avons eue en découvrant ce texte, le rav Hirsch affirme qu’Israël et sa Tora pouvaient d’une certaine façon composer avec la culture grecque, mais en aucune manière avec la catastrophe que Rome incarne sur le plan spirituel… Le dernier article de la thématique s’interroge sur la place de la philosophie face à la prophétie, celle-ci s’étant définitivement tue à l’époque charnière des Hachmonaïm.

 

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123 – Décembre 2007 – Le Diqdouq : le texte et sa structure

EDITORIAL

Le diqdouq dans la Tora : tel est le sujet du présent dossier de Kountrass. Qu’est-ce que le diqdouq ? Il est difficile de se contenter de traduire ce mot par « grammaire ». En effet, toutes les connaissances qui concernent l’enveloppe des mots du Texte de la Tora concernent cette matière. La juste prononciation des voyelles en est l’une d’entre elles le ton (montant ou descendant, milera’ ou mile’ïl) en est une autre, la cantillation une autre encore. Seuls les spécialistes ou les amateurs intéressés se sentent concernés par ces domaines du diqdouq – et ils ne sont pas très nombreux. Le lecteur constatera, à la lecture de ces quelques pages, qu’en fait tout fidèle se devrait de connaître les règles de la bonne lecture de la Tora et des prières, pour peu qu’il veuille accomplir d’une manière exacte les obligations que la Tora, ou celles que nos Sages nous ont imposé. Pour alléger la lecture du présent dossier aux personnes qui auraient souffert, en leur temps, des leçons de grammaire à l’école… nous avons publié – en annexe – une liste bibliographique des auteurs et un exposé des grandes règles de grammaire. Pour ces derniers, nous avons introduit dans le présent numéro bien d’autres articles.
Ils pourront découvrir le récit fort intéressant des miracles qui eurent lieu, durant diverses années de la Chemita, au mochav de Qommemiyouth, à la lisière du Négev. Cette agglomération agricole est l’une des premières à avoir voulu respecter intégralement les lois de la Chemita, sous la direction de leur rav de l’époque, le rav Biniyamin Mendelsohn zatsal. Ce rav – que son fils remplace à présent – était l’incarnation même de la Chemita en Erets Israël. Il a énormément œuvré en faveur du respect de cette mitswa, tant dans son propre fief qu’auprès de nombreux autres agriculteurs, apportant, en ces années difficiles, un esprit de dévouement et de courage inimaginable. Le fait demeure que les habitants de Qommemiyouth ont eu droit à des miracles surprenants que les Grands de l’époque ont demandé de faire connaître au public. Nous le faisons ici, à destination du public francophone.

 

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160 – Décembre 2012 – Rav David Sinzheim (1747-1812) Le guide spirituel des juifs

Obama 2 !

Ainsi donc, c’est Obama qui a été réélu à la tête de la présidence des Etats-Unis d’Amérique.
Pour les membres de notre peuple, en particulier ceux qui vivent aux Etats-Unis, mais en vérité, ceux du monde entier,la nouvelle n’est pas des plus agréables. Lors de son premier mandat, Obama, n’a pas été très favorable à Israël, et, comme Netanyahou a assez clairement annoncé sa préférence pour Romney, il y a fort à craindre que le second mandat d’Obama soit encore moins positif pour notre peuple que le premier…
Cette inquiétude est justifiée, mais c’est oublier notre propre conception de la vie, celle que la Tora nous apprend.
« Le coeur du roi est comme un ruisseau dans la main de l’Eternel ; Il le dirige vers où Il l’entend » (Michlé/Proverbes 21,1), dit le verset.
Rabbénou Yona, l’un des grands maîtres espagnols, apporte à ce verset une explication remarquable : « Parce que le public dépend du roi, et que l’Eternel lui a donné le droit de vie et de mort, le droit de faire le bien et de provoquer le mal, D’ surveille son coeur pour qu’il ne dévie pas, mais ne fasse que la volonté de l’Eternel, que Son Nom soit loué ! En conséquence, il faut que les coeurs se dirigent non pas vers le roi pour tenter de contrer sa colère, mais vers l’Eternel, Qui sonde les coeurs ;  il faut demander pitié à D’, se tourner vers Lui et lever ses yeux en Sa direction, car c’est Lui Qui tient le coeur des dirigeants en Sa main, et les dirige dans la direction qu’Il juge bonne, à l’image d’un homme qui fait couler le ruisseau là où il en a besoin. »

 

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111 – Janvier 2006 – Le progrès : réalité ou illusion ?

Dans le fond, à force d’utiliser tous les agréments de la période actuelle :

L’ordinateur, internet, le fax et le téléphone, sans parler de l’avion et des autres moyens de transport modernes, il nous fallait prendre une fois le temps de éfléchir à ce monde en constante accélération ! Personne d’entre nous ne doute du fait que la vie est devenue plus facile à présent : les moyens techniques les plus puissants sont à la portée de n’importe quelle personne, et même les enfants peuvent en profiter ; la médecine a fait des progrès gigantesques, et l’espoir de vie a doublé, voire triplé dans le monde ; le confort de vie est devenu remarquable, et il n’y a plus besoin, chers enfants, de descendre chaque matin à la cave pour en apporter des seaux de charbon, ou appeler le goy le Chabbath matin pour qu’il rallume le feu…
Tout ceci est incontestable, mais est-ce positif sous tous les angles ? C’est la question que nous avons voulu nous poser ici.
On découvrira dans l’article consacré à cette question que divers auteurs juifs voient avec inquiétude que la « foi » dans le progrès a pour conséquence même une déformation d’une vision équilibrée du monde, et peut facilement écarter les gens de la véritable foi, celle de la Tora.
Nous invitons aussi le lecteur à découvrir un texte du rav Dessler zatsal consacré à cette question. Il est tiré de l’édition française des éditions Gallia.

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25 – Novembre 1990 – Hommage au grand rabbin ‘hayim Ya’akov Rottenberg zatsal. Debdou, villes des Kohanim. Le procès du Kotel.

 Hommage au rav Rottenberg

Une part importante de ce «Kountrass» est dédiée, comme il se devait, à un hommage à la mémoire du rav Rottenberg z. ts. 1. : la disparition récente à Paris de cette personnalité hors du commun a laissé la communauté orthodoxe de la rue Pavée orpheline de son maître et dirigeant ; mais elle a aussi privé le judaïsme français tout entier d’une de ses principales figures.
Nous avions annoncé pour ce numéro un dossier consacré aux différents aspects du ribith, l’interdiction du prêt à intérêt dans la Tora. Ce dossier, impliquant d’importantes études dans le domaine des normes de la vie économique, mais aussi de l’éthique et de la philosophie juives, a pris au cours de son élaboration une ampleur insoupçonnée à l’origine. Nous avons donc décidé de le reporter à une date ultérieure, afin de présenter à nos lecteurs un ensemble d’articles mis au point au mieux de nos possibilités.

 

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7 – Novembre 1987 – Le rav C.Z. Klein de Colmar, une personnalité hors du commun

Le Rav Chlomo Zeév Klein

Une personnalité exceptionnelle, dans une époque-charnière
Le Rav Chlomo Zeév Klein est né à Bischeim, en 5574/1814, dans une modeste famille de pédicures d’origine lorraine : c’est dans ce faubourg de Strasbourg que les Juifs strasbourgeois s’étaient établis, alors qu’interdiction leur était faite d’habiter en ville.
Rabbi David Zinsheim et Cerf-Beer y fixèrent ainsi leur résidence. Chlomo Zeév reçut une éducation traditionnelle auprès du Rabbin du village (le Rabbin Zeligman Beer), puis se rendit en Allemagne, à Oürkheim an der Haardt, pour y compléter ses études sous la direction du Rabbin Marx.
Peu de détails nous sont parvenus sur cette époque de sa vie ; on sait pourtant qu’il passa son baccalauréat après une ou deux années de préparation, et qu’il acquit un bagage intellectuel des plus surprenants, tant par son étendue que par sa profondeur.

Un homme de culture

L’hébraïsant tout d’abord. A travers les nombreux écrits qu’il a laissés derrière lui, comme des haskamoth (préfaces) qu’il accepta derédigerpour des ouvrages publiés à son époque, apparaît un écrivain à la plume facile et élégante, possédant l’hébreu à la perfection, peut-être encore plus quP. le français : le fait vaut d’être souligné, puisqu’il s’agit d’un rabbin alsacien quasiment autodidacte.

 

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