exil

51 – Mars 1995 – Le beth din dans la Cité

EDITORIAL :

Le Beth Din : aux yeux du public, cette institution est essentiellement chargée de la surveillance de la nourriture, et accessoirement de quelques problèmes de conversions ou de divorces ; en aucun cas on ne lui accorde la vocation de diriger les communautés, encore moins de régler les contentieux entre Juifs. Que fait-on alors lorsqu’un différend oppose deux Juifs ? Hélas, on s’adres-se trop souvent au tribunal civil bien qu’il s’agisse d’une démarche absolu-ment interdite. Cet état de fait est décrié par de nombreuses autorités rabbiniques ; le Jewish Observer américain, l’organe de l’Agoudath Israël, a. récemment mis la question sur le tapis dans le monde juif anglo-saxon, et il est évident qu’une information sérieuse s’imposait pour la France également. C’est le projet du présent numéro de Kountrass. L’intrusion de la Halakha et du Beth Din dans la vie publique nous amène à nous interroger sur les grandes options qui ont été prises en Erets Israël, lorsque l’Etat a été créé : ce ne sont ni la Halakha ni les Baté Dinim qui ont été investis des pouvoirs législatifs et juridiques. Un entretien avec le Pr. Rakower, conseiller auprès du ministre de la Justice israélien, nous fera entrevoir des horizons nouveaux : nous découvrirons que ce haut fonction-naire tente par la porte arrière d’introduire le message toranique dans le droit israélien.

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83 – Mars 2001 – La vache folle

EDITORIAL :

Nous nous acquittons dans le présent numéro de notre magazine d’un devoir envers une personnalité rabbinique éminente, décédée il y a quelques mois, rabbi Mordekhaï Miller zatsal. Nombreuses sont, en effet, les femmes originaires des pays francophones qui ont fréquenté le Séminaire de Gateshead, et qui ont profité des enseignements qui y ont été donnés — par rabbi Miller en particulier. Nous nous sentions donc tenus de consacrer un tel dossier à ce rav, auquel est tant redevable notre communauté. Nous n’aurions pas pu fermer ce dossier sans y faire paraître un extrait de cours du rav Miller, le tout formant donc un ensemble quelque peu long, mais que nous pensons être d’intérêt public.

 

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92 – Novembre 2002 – Les expériences de mort imminente

EDITORIAL :

Le présent numéro est placé sous le signe de la diversité. Un premier dossier est consacré au sujet des  » expériences de mort imminente », les EMI, ainsi que nous nous étions promis de le faire depuis la parution, dans notre numéro 88, du témoignage de Charon sur ce qu’il a vécu suite à un terrible accident. C’est un article que nous avions publié sans avoir conscience de l’immense intérêt qu’il allait soulever. Pour les membres de notre communauté, ce genre de phénomènes était plus que surprenant. Nous avons donc lancé une enquête, et il s’est rapidement avéré que des millions de gens ont connu ce type d’expérience, et qu’une très grande littérature a déjà paru à son sujet. Il en est non seulement ressorti que d’innombrables personnes ont vécu de telles aventures, y compris des Juifs, bien entendu, mais encore que les sources bi-millénaires juives permettent pratiquement de comprendre l’ensemble de ces phénomènes.

 

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224 – Juillet 2019 – 70 Nations

Le théâtre politique

Peut-être qu’en tête d’un numéro un peu exceptionnel, tel que le présent,
consacré aux « 70 nations » et à leur identité selon la Tora, parler de la situation politique actuelle est indiqué ! En effet, le message que nous allons être amenés à exprimer, comme étant celui de la Tora, à ce que rav Dessler zatsal nous en apprend, est que ces nations sont différentes les unes des autres sur le plan de leur conduite profonde, de leur identité morale, finalement selon les variantes des forces du mal auxquelles chaque peuple adhère, et effectivement on ne pourra pas comparer les déviations que l’on risque de trouver dans un pays à celles que l’on va sans doute trouver dans l’autre. Elles ne sont pas toujours évidentes, elles peuvent être enfouies, mais elles peuvent se déclarer à un certain moment, et alors, gare à ceux qui se trouvent sur leur chemin – l’Allemagne humaniste et bonne peut nous en fournir un bel exemple, elle qui a sombré plus tard dans la pire des fanges humaines !

 

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226 – Octobre 2019 – Bâtisseurs de sanctuaires

L‘histoire est celle d’une jeune fille d’une petite communauté rurale, qui, au grand dam de sa famille et de son entourage, a quitté le giron familial et la foi de ses ancêtres, pour aller
vivre avec un quidam du village, bien entendu nonjuif ! La communauté était complètement bouleversée. Une délégation se rendit alors chez le rav, pour qu’il tente de la dissuader. C’est ce qu’il fit.
– « Ma fille, lui dit-il, que s’est-il passé ?
– Il faut me comprendre : quand mon père revenait de la shoule aux jours les plus saints de l’année,
il était plein d’inquiétude ! ‘On a prié, on s’est repenti, on a demandé pardon, et qui sait si cela a été
suffisant ?’ Alors que mon mari, avec quelle joie ne revient-il pas de son lieu de prière, et se rend avec
ses amis à la taverne pour boire un coup et exprimer sa satisfaction !
– Ah, je comprends. Mais il faut que tu prennes conscience de la différence entre lui et ton père :
lui est descendant de ‘Essav, ton père de Ya’akov. Ces deux-là, nos ancêtres, ont établi un pacte entre eux : Ya’akov va recevoir le monde futur, et ‘Essav le monde d’ici-bas. Les descendants de ‘Essav profitent
du monde à pleins bras, sans nul doute, dans la joie et dans le plaisir. Ceux de Ya’akov pensent au monde  futur : ce n’est qu’en se questionnant sur leur conduite à avoir dans cette antichambre qu’est le monde d’ici-bas, en vue du monde futur qui les attend, qu’ils peuvent espérer y arriver la tête haute, et à jouir des plaisirs réservés à ceux qui y ont droit ! Si Ya’akov profitait du calme ici-bas, ou si ‘Essav était dans une situation angoissée et nerveuse, cela serait contraire à leur essence et à leur mission sur terre ! »

 

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195 – Avril 2016 – La fête de Pessa’h Le temps de notre libération

Couverture Kountrass 195

Edito

Voilà la déclaration d’un ministre français en septembre 2001, à la suite des attentats des Tours jumelles.

Et alors ? 15 ans plus tard, qui a-t-il raison ? Lui, ou ceux qui se faufilent derrière toutes ces attaques et actes de guerre, un peu partout dans le monde ?

Le pire, pour nous, reste que nous nous trouvons sur le front, et qu’Is- raël tente de contrer vision fausse, sans que les Nations ne comprennent l’enjeu de sa lutte.

Quelque chose va peut-être changer « après Bruxelles ». Jusqu’à pré- sent, l’Europe pouvait encore se laisser balancer par des illusions. De fait, une grande part des attentats de ces dernières années étaient, selon l’une des hypothèses, perpétrés par des personnes isolées, illuminées soit, mais œuvrant de leur propre chef, et non par des réseaux organisés. Autrement dit, ces actes de terrorisme ne semblaient pas réellement dan- gereux, même s’ils ont pu faire mal, ponctuellement…

Le continent fait aujourd’hui face à une sorte d’intifada européenne, à l’image de celle que nous vivons en Erets Israël : ce sont des actes spo- radiques – mais personne ne peut se faire d’illusions : l’autorité palesti- nienne par la bouche d’Abou Mazen et la propagande dans les écoles et les médias ne fait que pousser à cela. Les Iraniens encouragent ce terro- risme, et dédommagent les familles dont les maisons sont détruites à la suite d’un attentat commis par leur proche, « neutralisé » après coup.

En Europe, donc, on sommeille, on rêve, tout va bien. Or les attentats de Bruxelles devraient entraîner un changement dans la conception des autorités : quelques jours après que la Belgique ait osé traquer l’un des commanditaires des attentats de Paris, et ait songé à le livrer à la France, la réaction s’est faite, sous forme d’attentats, l’un à l’aéroport, l’autre dans le métro. Il est probable que cet homme était au courant de ce pro- jet, s’il n’en était pas à l’origine. Mais il n’a pas daigner informer la police belge… On n’a pas affaire à une intifada de couteaux, sporadique et ponc- tuelle, mais bien à une guerre, à un conflit de civilisation. C’est la remise en cause de l’avenir de l’Europe humaniste et développée telle que nous la connaissons.

Pourtant, à Bruxelles, ni la « colonisation », ni le « découragement » ne peuvent être invoqués pour justifier et comprendre ces terribles actes de terrorisme. Devrait-on en conclure qu’il existe d’autres fondements der- rière cette cruauté arabe ?

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22 – Mai 1990 – Sefarades et Achkenazes

Sefarades et Achkenazes

La parution de ce nouveau numéro de «Kountrass», dont le dossier est consacré à l’origine des différences entre Sefarades et Achkenazes, représente pour notre équipe le terme d’un long labeur. Le sujet est en effet bien vaste, et nécessite de laborieuses recherches pour en cerner les différents domaines d’intérêt. Nous présentons donc ce dossier tout en sachant qu’en bien des points nous aurons été partiels, sinon partiaux. Au moins aurons-nous tenté de poser les questions prin­cipales : corriment comprendre le phénomène de deux grandes familles au sein du peuple juif? A quelles dates peut-on en faire remonter l’origine? Sur quels points y a-t-il, outre les différences de culture en fait subjectives et ici secondaires, véritablement divergence ? Comment l’unité du peuple d’Israël se maintient-elle conformément à la Halakha ?
Une étude sur Chavou ‘oth tentera de comprendre une vieille controverse avec les sadducéens puis à leur suite avec les chrétiens, concernant la date exacte de cette fête. On trouvera encore une Chronique du Livre un peu «branchée» et des nouvelles brèves qui complèteront ce numéro.
Notons qu’un important courrier des lecteurs nous est encore parvenu sur le thème de judaïsme et psychanalyse.

Nous avons donc préféré remettre au prochain numéro une suite -et, peut-être, une fin-à ce sujet soulevé dans l’un de nos derniers numéros. Nous ajouterons d’ailleurs à ce courrier des textes d’autorités rabbini­ques contemporaines.

 

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20 – Janvier 1990 – Sweet Galouth…Qu’il est doux l’exil. Les Juifs d’Ethiopie

Des difficultés techniques nous ont empêchés de présenter le dossier annoncé dans notre dernier numéro sur la femme dans le judaïsme. Nous espérons que nos lecteurs et lectrices ne nous en tiendrons pas rigueur et sauront s’armer de patience jusqu’à notre prochaine parution. C’est donc un dossier consacré aux Juifs éthio­piens que nous présentons ici. A l’heure où l’on parle principalement de la ‘alya de masse déjà en provenance d’URSS, une autre ‘alya risque en effet de rester dans l’ombre : celle de ces milliers de Beitha Israël demeurés en Ethiopie lors de l’interruption de l’ «Opération Moché» en 1984, endurant de durs sévices autant qu’une cruelle séparation des familles.

Yechivath Rachi Yeshiva Kountrass
Yechivath Rachi

Espérons que si les espoirs placés dans le renouvellement des relations diplomatiques avec l’Ethiopie ne sont pas déçus, les leçons des erreurs de la première ‘alya auront été tirées et que l’on n’assistera pas aux mêmes scènes désolantes d’alors …
Un article venu d’Amérique nous entretiendra par ailleurs d’un problème éducatif typique du puissant et confortable judaïsme <l’outre-Atlantique : sommes­nous vraiment en galouth, en exil … ?
Une interview du docteur Ely Merzbach, de l’Université de Bar-Ilan, nous permettra ensuite de faire le point, à la suite du dossier que nous avions publié il y a deux ans sur les «messages codés dans la Tora», sur les fondements scientifiques des recherches menées à ce sujet en Israël.

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