3 – Mars 1987 – A la recherche du ‘Hilazon perdu. Poids et mesure selon la Tora

Chers Amis, voici le troisième numéro de « Kountrass ». Ce « Carnet » veut former un lien,  et nous vous proposons de le concrétiser en vous abonnant. Tous les deux  mois pour l’instant, puis tous les mois sous peu, vous recevrez ainsi une  information ouverte, des sujets de réflexion et d’histoire juive pris aux  sources mêmes du vécu juif; les textes fondamentaux de nos plus grands penseurs, dans toute leur vigueur et leur pertinence, des rubriques claires et documentées vous seront présentés. Lisez le présent numéro, nous sommes certains que vous trouverez de quoi vous informer, prêtez-le à vos amis et connaissances, ils apprécieront certainement aussi. Vous êtes intéressés par notre proposition: abonnez-vous.

Nous voilà donc parvenus, avec ce troisième numéro, au stade de la ‘Hazaka. Vos réactions nombreuses, jamais indifférentes et toujours sympathiques, vos critiques judicieuses et vos remarques souvent justifiées et bénéfiques, ont confirmé ce que nous avions effectivement « présumé »: il est nécessaire
qu’existe, dans le monde juif francophone, une revue telle que « Kountrass ». Ensemble, avec l’aide de D’., nous transformerons si vous le voulez bien cette ‘Hazaka en un lien vivant, objectif et ouvert, exprimant la vitalité et la richesse de coeur et d’esprit de notre Judaïsme.
A vous tous, nos meilleurs voeux de ‘Hag Saméa’h !

A la recherche du ‘Hilazon perdu

La seiche identifié à Naples

Il y aurait beaucoup à dire sur les bouleversements opérés au sein du monde juif dans le courant du 19ème siècle. Le Gaon Elyahou de Vilna en Lithuanie, Rabbi Israël Ba’al Chem Tov dans le monde ‘hassidique d’Eu­rope Centrale, avaient éveillé au coeur de leurs élèves et disciples l’attrait de la montée vers Eretz Israël, la prépa­ration nécessaire en tous domaines pour les temps messianiques immi­nents. De l’Orient tout entier, de Boukhara et de Perse, du Yémen et d’Afrique du Nord, un nombre crois­sant d’immigrants se pressaient aux portes de Jérusalem. Au coeur de tous, l’espoir d’un renouveau glo­rieux, l’aspiration à un jaillissement de sources spirituelles nouvelles.
Le ‘Hafetz ‘Haïm, Rabbi Israël Méir HaCohen de Radin, publiant son Likoutei Halakhoth sur les lois relatives aux sacrifices, exhortait le peuple juif à reprendre l’étude de toutes les mitsvoth liées au Temple. Le Rav Tsvi Hirsch Kalischer, de son côté, demandait tout bonnement pourquoi l’on n’entreprenait pas déjà la reconstruction du Temple à Jéru­salem … Ici ou là, on s’attaquait à des questions jusqu’alors négligées: plans exacts du Temple, emplacement de l’autel, habits des prêtres, etc …
Étonnant tableau d’un peuple juif tombant ici dâns les rêts d’une assimilation trompeuse, épiant là avec passion  »les pas du Messie » …

Rabbi de Radztn: 1839-1891. 5/me Rabbi de la dynostie de Radzin-Izbitsé. Personnolité hors du commun, il publia son premier ouvrage à J J ans! Etablit à l’4ge de 29 ans, en rassemblant des textes de toute la littérature talmudique sur le su/et, une wrte de guemara sur le traité
Taharoth qui en était dépourvu. Cf. artick sur la ‘Hassidouth de Radzin.

R. Kahn

Le « Radziner »

C’est dans ce contexte qu’il y a 100 ans exactement le Rabbi de Radzin, R. Guerchon ‘Hanokh, fils de R. Ya’akov d’lzbitsé, * éminente personnalité ‘hassidique, se lança à la recherche du ‘Hilazon: le sang de cette énigmatique créature marine, qu’il ne nous a plus été possible d’identifier depuis de longs siècles, fournissait autrefois le Tekhé/èth, la teinture bleutée nécessaire à la confec­tion des Tsitsith, des habits des prêtres, et des tentures du Temple.
Il publia tout d’abord en 5647/ 1887 un livre du nom de Sefounei Temounei ‘Ho/, d’après un verset de Devarim/Deutéronome (33, 18) par­lant de créatures cachées, enfouies dans le sable: le ‘Hilazon, selon l’interprétation de nos Sages.
Nous le trouvons un an plus tard poursuivant ses recherches au Musée des Sciences Naturelles de Naples, dont il revint avec ce rapport qui fit sensation:
« Le Musée est situé dans de vastes bâtiments de pierre, dont les fonda­tions plongent en pleine mer. A l’intérieur se trouvent des salles en verre transparent où l’eau de mer peut pénétrer. Dans chacune de ces salles, les animaux marins peuvent être observés in vivo: j’y ai vu le ‘Hilazon vivant!. ..  » Suit une descrip­tion … de la seiche (Sepia Officinalis),

10.00 € - Ce numéro Kountrass livré chez vous

 

 

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