22 – Mai 1990 – Sefarades et Achkenazes

Sefarades et Achkenazes

La parution de ce nouveau numéro de «Kountrass», dont le dossier est consacré à l’origine des différences entre Sefarades et Achkenazes, représente pour notre équipe le terme d’un long labeur. Le sujet est en effet bien vaste, et nécessite de laborieuses recherches pour en cerner les différents domaines d’intérêt. Nous présentons donc ce dossier tout en sachant qu’en bien des points nous aurons été partiels, sinon partiaux. Au moins aurons-nous tenté de poser les questions prin­cipales : corriment comprendre le phénomène de deux grandes familles au sein du peuple juif? A quelles dates peut-on en faire remonter l’origine? Sur quels points y a-t-il, outre les différences de culture en fait subjectives et ici secondaires, véritablement divergence ? Comment l’unité du peuple d’Israël se maintient-elle conformément à la Halakha ?
Une étude sur Chavou ‘oth tentera de comprendre une vieille controverse avec les sadducéens puis à leur suite avec les chrétiens, concernant la date exacte de cette fête. On trouvera encore une Chronique du Livre un peu «branchée» et des nouvelles brèves qui complèteront ce numéro.
Notons qu’un important courrier des lecteurs nous est encore parvenu sur le thème de judaïsme et psychanalyse.

Nous avons donc préféré remettre au prochain numéro une suite -et, peut-être, une fin-à ce sujet soulevé dans l’un de nos derniers numéros. Nous ajouterons d’ailleurs à ce courrier des textes d’autorités rabbini­ques contemporaines.

 

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La petite ville de Carpentras et sa vieille communauté juive auront eu malheu­reusement les honneurs des «manchettes» dans le monde entier. Carpentras, l’une des seules villes de France où des Juifs vivaient sans discontinuer depuis l’époque romaine, où ont vécu ou séjourné d’importantes personnalités de l’époque des commentateurs médiévaux, ces «’hakhmei Provincia» dont les noms sont connus dans tout le monde juif; Carpentras, sa belle synagogue et son miqwé, qui laissent aux visiteurs un charme d »ancienneté peu courant dans les lieux juifs de France ; et puis son antique cimetière où fut encore enterré, en 1942, le rabbin Jérôme Lévy, d’Obernai, élève du rav Hildesheimer de Berlin … Devant l’horreur du méfait, une interrogation nous poursuit: notre.monde connaît, malheureusement, bien des haines, souvent meurtrières, ce pain hélas quotidien des Juifs ! Pourquoi, en terre chrétienne surtout, s’attaque-t-on donc aux cimetières juifs ? Lâcheté envers ceux qui n’ont nulle résistance à opposer, même par la parole ou le regard? Ou aussi, peut-être, affirmation face au peuple del’ Alliance d’une incroyance fondamentale dans la résurrection des morts, la notion d’un monde créé, d’un unique genre humain appelé, un jour, à rendre compte devant son Créateur d’une vocation toujours à assumer ?

Rav H. Kahn

OU

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