Quand les Juifs ne font pas kidouch…
Peut-être, avec la grâce de D’, sommes-nous sortis de la période qui vient de s’écouler et arrivons-nous à un moment de calme ? L’Iran baisserait-il la tête, le ‘Hezbollah aussi, le ‘Hamas se calmerait-il ? L’avenir nous le dira. D’un côté, nous ne dirons jamais assez combien nous devons remercier l’Eternel pour le bien qu’Il fait envers le peuple juif : n’est-ce pas stupéfiant que les deux dirigeants les plus importants du monde soient, à présent, deux hommes qui éprouvent à notre égard une amitié et une sympathie d’un niveau que nous n’avons jamais connu ? Trump, dont la fille est convertie au judaïsme et dont le père a participé à la fondation d’une synagogue dans l’un des ensembles immobiliers qu’il possédait, ne cesse de soutenir le peuple juif envers et contre tous, prenant des risques énormes pour déplacer l’ambassade de son pays à Jérusalem et refusant de contresigner des accords inacceptables mis en place par son prédécesseur, Obama. Il est vrai qu’il fait cela car il pense que c’est ce que les USA doivent faire, sans tenir spécifiquement compte des intérêts d’Israël, ne serait-ce que pour rendre à son pays l’importance et la puissance d’avant, mais il n’empêche qu’il fait profiter Israël de cela. Poutine, pour sa part, malgré son ingérence dans le territoire syrien, accepte tout de la part d’Israël, qui peut intervenir sans limite contre les bastions iraniens qui se sont installés dans le pays. Il se peut que la Russie ait également intérêt à évincer l’Iran de la place et que ce soit un autre pays qui fasse le travail, mais il n’empêche que le dirigeant russe semble bien accepter tout de la part d’Israël – acceptant même la présence d’un dirigeant étranger lors de la fête pour les 70 ans de la victoire russe contre l’Allemagne nazie, à savoir Netanyahou…
D’un autre côté, l’antipathie et l’opposition à Israël atteint un summum rarement vu : nul doute au monde que les manifestants gazouites étaient des terroristes, souvent armés, ainsi que des gens du ‘Hamas l’ont eux-mêmes reconnu ; les témoignages sont là pour raconter aussi que les enfants envoyés en direction de la frontière de Gaza l’étaientcontre leur gré, ou alors trompés, car on leur racontait que les soldats israéliens prenaient la fuite… Et pourtant, comme d’habitude, les critiques et les condamnations fusent de toute part, du monde entier ! Le sultan turc actuel a rappelé son ambassadeur, et renvoyé celui d’Israël de son pays, non sans veiller à lui faire honte à la frontière (il se souvient peut-être de la conduite d’Israël envers son ambassadeur voici quelques années, le faisant s’assoir sur une chaise basse), et provoque une crise inquiétante sur le plan diplomatique. L’ambassadrice d’Israël en Belgique a été convoquée elle aussi par le ministre des Affaires Étrangères – elle a du reste repoussé les reproches qu’il lui faisait. Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni et a exigé une enquête « objective » sur les événements qui se sont déroulés à la frontière d’Israël ! Somme toute, un déferlement de dizaine de milliers de gazaouis excités dans l’un ou l’autre des villages situés à proximité de la frontière, cela aurait donné quoi ? On préfère ne pas y penser. L’armée en tout cas a fait ce qu’elle devait faire : assurer la protection des habitants du pays, et s’il faut employer des armes à feu, il faut le faire. Cette situation est tout de même intrigante : face à des dirigeants tellement favorables à notre peuple, une telle haine viscérale, sans limite ?
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