8 – Janvier 1988 – La Prophétie – Jérusalem, à qui ?

Alexandre Aisenshtal

Alexandre Aisenshtal est un jeune peintre israélien, originaire d’URSS. Né à Léningrad dans une famille classique de l’intelligentsia russe ( son père est un avocat connu de Moscou), il a reçu une formation artistique dans ce pays, avant qu’une démarche de retour à la tradition juive ne l’amène, il y a quelques années, jusqu’en Erèts Israël. Une inspiration profonde et originale, une technique intéressante, où l’aquarelle est soutenue par le dessin à l’encre, donnent à son œuvre une atmosphère particulière, et en font l’un des espoirs de la jeune peinture israélienne. Il a accepté d’illustrer notre dossier sur la prophétie, avec ce dessin ci-dessus, et celui qui figure en introduction à l’article sur les préparatifs à la prophétie.

 

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Ce huitième numéro du Kountrass vous présente un dossier spécial sur la prophétie. Le sujet pourra sembler étonnant, ou désuet. Notre équipe s’est d’ailleurs interrogée à l’origine sur l’opportunité d’un tel exposé: nous véhiculons malgré nous tant de vieilles images d’Epinal, partie intégrante de notre patrimoine culturel!
Mais au fura et à mesure que nos recherches avançaient, les éléments sont venus prendre place, un peu comme les membres des ressuscités d’Ezéchiel, dont vous trouverez plus bas une saisissante illustration (originaire de Dura Europos, sur /’Euphrate, troisième siècle de l’ère actuelle). Nous espérons donc que nous aurons réussi à rendre compte de cette réalité historique, et de son message toujours pertinent.
L’actualité s’est elle aussi imposée à nous: dans les rues de Jérusalem on crie « C habbess ! Chabbess ! » Pourquoi cette lutte, du côté du judaïsme orthodoxe ? Une mise au point devenait nécessaire, pour en éclaircir les tenants et aboutissants.
Le Rau Klappich, de Marseille, nous a signalé une lettre intéressante du Rau Dessler sur la Choa, et nous l’en remercions. Ce texte peut offrir une amorce de réponse à une question souvent entendue: quelle fut la position des Rabbanim en cette époque de » voilement ».
Tou-BiChevat fera l’objet d’un exposé de Halakha: quel est le sens de ce  » nouvel an des arbres » ?
Enfin un petit mot sur notre travail: le Kountrass a fait peau neuve cette fois, avec un papier de meilleur qualité et, sans doute, une meilleure impression. Nous espérons que nos lecteurs seront sensibles à l’amélioration que nous essayons d’apporter à notre « tenue ». Pour l’instant, nous n’avons pas encore réussi à tenir notre engagement, déclaré dès le premier numéro, de passer à une formule mensuelle. Nous espérons cependant, si D. veut, que nous trouverons sous peu la possibilité d’une parution mensuelle. Les abonnements, rappelons-le, couvrent douze numéros, quel que soit le rythme de parution.
Bonne lecture !

Rav H. Kahn

OU

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