Edito
Voilà la déclaration d’un ministre français en septembre 2001, à la suite des attentats des Tours jumelles.
Et alors ? 15 ans plus tard, qui a-t-il raison ? Lui, ou ceux qui se faufilent derrière toutes ces attaques et actes de guerre, un peu partout dans le monde ?
Le pire, pour nous, reste que nous nous trouvons sur le front, et qu’Is- raël tente de contrer vision fausse, sans que les Nations ne comprennent l’enjeu de sa lutte.
Quelque chose va peut-être changer « après Bruxelles ». Jusqu’à pré- sent, l’Europe pouvait encore se laisser balancer par des illusions. De fait, une grande part des attentats de ces dernières années étaient, selon l’une des hypothèses, perpétrés par des personnes isolées, illuminées soit, mais œuvrant de leur propre chef, et non par des réseaux organisés. Autrement dit, ces actes de terrorisme ne semblaient pas réellement dan- gereux, même s’ils ont pu faire mal, ponctuellement…
Le continent fait aujourd’hui face à une sorte d’intifada européenne, à l’image de celle que nous vivons en Erets Israël : ce sont des actes spo- radiques – mais personne ne peut se faire d’illusions : l’autorité palesti- nienne par la bouche d’Abou Mazen et la propagande dans les écoles et les médias ne fait que pousser à cela. Les Iraniens encouragent ce terro- risme, et dédommagent les familles dont les maisons sont détruites à la suite d’un attentat commis par leur proche, « neutralisé » après coup.
En Europe, donc, on sommeille, on rêve, tout va bien. Or les attentats de Bruxelles devraient entraîner un changement dans la conception des autorités : quelques jours après que la Belgique ait osé traquer l’un des commanditaires des attentats de Paris, et ait songé à le livrer à la France, la réaction s’est faite, sous forme d’attentats, l’un à l’aéroport, l’autre dans le métro. Il est probable que cet homme était au courant de ce pro- jet, s’il n’en était pas à l’origine. Mais il n’a pas daigner informer la police belge… On n’a pas affaire à une intifada de couteaux, sporadique et ponc- tuelle, mais bien à une guerre, à un conflit de civilisation. C’est la remise en cause de l’avenir de l’Europe humaniste et développée telle que nous la connaissons.
Pourtant, à Bruxelles, ni la « colonisation », ni le « découragement » ne peuvent être invoqués pour justifier et comprendre ces terribles actes de terrorisme. Devrait-on en conclure qu’il existe d’autres fondements der- rière cette cruauté arabe ?
Etait-ce la raison pour laquelle la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, n’a pu retenir ses larmes lors d’une conférence de presse consécutive aux attentats de Bruxelles ? On ne le saura jamais, mais on peut se l’imaginer : une représentation humaniste et généreuse de l’Europe a été bafouée, foulée du pied, trahie… Le terme « bisou- nours » est passé dans le langage courant pour désigner un individu aux idées exagérément naïves ou candides. De même, l’expression « pays des bisounours », utilisée de manière péjorative, désigne toute situation caractérisée par une exagération de bons sentiments. En sommes-nous là en Europe, avec un réveil pénible ?
Il est l’heure de nous rappeler que cette évolution s’inscrit parfaitement dans ce que nous savons sur l’avenir du monde : un dernier conflit entre Edom (l’Occident) et la Perse (l’islam). Souhaitons que cette actualité ar- rive rapidement à sa réelle concrétisation, avec la délivrance programmée pour le mois de Nissan…
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