2333 années d’attente…
La situation en Europe, et en France tout particulièrement, nous interpelle : la lecture d’un ouvrage récent de M. Bensoussan, dont nous faisons par ailleurs la critique, ne fait que de préciser le sentiment que toute personne normale peut avoir, celui d’un échec de l’establishment politique face à un islam de plus en plus renvahissant et de plus en plus violent. Et les élections qui ont cours actuellement ne semblent vraiment pas devoir amener une amélioration…
Notre sujet n’est bien entendu pas le politique. Nous pensons qu’il y a lieu d’ajouter une dimension spirituelle à ce phénomène – sans négliger le fait que, au niveau le plus bas de l’échelle sociale, nombre de jeunes musulmans refusent d’accepter la culture française et tout ce qu’elle représente, plongeant dans un magma de voyoutisme et de brigandage des plus vils. Mais justement : pourquoi ?
Rabbénou ‘Hananel (rapporté par rabbénou Be’hayé), écrit en effet sur Beréchith (17,20) : « Quant à Yichmaël, Je t’ai exaucé : oui, Je l’ai béni ; Je le ferai fructifier et multiplier à l’infini ; il engendra douze princes, et Je le ferai devenir une grande nation » « Nous constatons, écrit ce grand Maitre, que cette bénédiction a pris 2333 années pour s’accomplir » – en voici le décompte : Avraham est né en l’an 2047 de la Création (selon le Séfer ha doroth), alors que la foi musulmane (qui va propulser les descendants d’Yichmaël sur la scène interna- tionale) telle que nous la connaissons de nos jours a commencé avec Mo’hamed en l’an 4374, auxquels il y a lieu d’ajouter 10 ans, le temps que ce dernier s’enfuit de la Mecque.
« Cette attente n’était pas due à leurs fautes, et, malgré cela, ils ont pris leur mal en patience. Après toutes ces années, le pouvoir leur a été accordé ».
Il apparait là que les descendants de Yichmaël sont doués d’une capacité remarquable de patience : ils savent que leur jour viendra, et ils ont su l’attendre. Et quand visiblement les temps sont venus pour eux, ils savent reprendre l’histoire à partir de Charles Martel et de sa victoire, qui a entravé l’expansion des Musulmans à Poitiers en 732. A présent, ils la font changer de direction : la reconquête est lancée. N’est-ce pas ce que nous sommes en train de vivre ? Et alors, gare à nous si nous devons vivre à nouveau sous le joug de Yichmaël, à titre de dhimmis…
C’est pourtant bien ce qui semble se dessiner, en particulier en France.
Et nous ? Ainsi conclut cet auteur : « Nous qui avons perdu le pou- voir par nos grandes fautes… à plus forte raison devons-nous faire confiance en Sa promesse et ne pas nous décourager… » Tout cet exil et ces souffrances pourront très certainement amener le pardon de nos grandes fautes et nous permettre d’obtenir enfin la venue du Machia’h.
Prenons cet encouragement en notre sein, et acceptons en effet que la promesse de l’Eternel envers Son peuple, de nous libérer du joug des nations et de nous faire revenir, tous, sur la Terre promise,n’est pas non loin de se concrétiser !
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