Wolbe

33 – Mars 1992 – Tora et Science. La bénédiction des Kohanim

EDITORIAL

L‘année que nous vivons s’avère décidément fertile en surprises et en évolutions. Des pourparlers de paix sont engagées entre les divers pays de notre région, déchirée par plus d’un demi-siècle de guerres et de conflits sanglants, et même s’ils se déroulent lentement, ils laissent au moins espé-rer des changements fondamentaux dans l’attitude des peuples. Cette terre d’Israël, desséchée par plusieurs années sans pluies, vient de connaître un hiver qui bat tous les records en précipitations et en chutes de neige. Les progrès de la science modifient peu à peu notre connaissance de l’univers : ils sont attentivement suivis par des scientifiques juifs reli-gieux. Parmi eux, des grands savants et des chercheurs connus qui écrivent et publient beaucoup dans ce domaine, surtout en anglais ou en hébreu. En français, hélas, c’est plutôt le désert et le présent numéro de Kountrass tente de remédier à cette situation : le lecteur y trouvera plusieurs articles, enquêtes et interviews faisant le point sur les théories actuelles confron-tées aux croyances religieuses.

 

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56 – Janvier 1996 – Le ‘hatam Sofer contre la Réforme

EDITORIAL :

Le numéro que voici traite d’un thème historique : les réactions du judaïsme orthodoxe face au développement de la Réforme, et le rôle de premier plan qu’a joué à cette époque le rav Moché Sofer, plus connu sous le nom de liatham Sofer, d’après le titre de son principal ouvrage. Un autre article, faisant suite à la parution d’une sorte de manifeste du mouvement massorti de France, prouvera combien le débat d’alors est resté actuel.
Voici quelques mois déjà un évènement a fortement troublé les esprits tant en Erets Israël que dans le monde : un jeune Juif, se présentant comme religieux, a commis un meurtre sur la place publique. Notre précédent numéro n’ayant paru que quelques jours après l’affaire, nous n’avions pas à ce moment assez de temps ni, d’une certaine manière, de recul, pour exposer les réactions du judaïsme orthodoxe face à cette tragédie aux lourdes conséquences.

 

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108 – Juin 2005 – 900 ans du décès de Rachi

EDITORIAL :

Ce numéro de tamouz 5765 ne pouvait être que consacré au souvenir de notre grand maître à tous, Rachi, dont c’est exactement le neuvième centenaire de son décès. Afin de témoigner de l’importance de notre maître, nous avons voulu retracer l’évolution de l’étude de la Tora à travers le monde, depuis la clôture du Talmud, ce qui apporte une meilleure compréhension pour placer l’oeuvre de Rachi dans l’un des confluents majeurs de l’histoire de la culture juive. Sa biographie, à l’image de nombreux grands maîtres de notre peuple, présente de grandes difficultés, car de toute évidence, de nombreuses légendes se sont attachées à sa personnalité, tant elle était importante aux yeux de tous ; de surcroît, Rachi ne se place jamais au plan personnel, et, en aucune manière, ne livre de détails le concernant.

 

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127 – Août 2008 – Le retour à la Tora depuis les années 70

EDITORIAL :

Le précédent numéro du magazine a été consacré au “Retour à Tsion”. Le présent numéro en constitue la suite, mais le lecteur constatera que nous avons sauté une grande partie de l’histoire moderne d’Erets Israël, celle qui se situe entre le début du XIXe siècle et la Guerre des Six Jours ! C’est pourtant la période essentielle de l’histoire moderne d’Israël ! Le saut est de taille. Nous nous devons donc d’expliquer nos choix. Il faut tout d’abord préciser l’esprit dans lequel nous travaillons : ne choisir que des sujets sur lesquels nous savons que nous avons des éléments à ajouter à la connaissance du lecteur moyen. Bien entendu, dans certains cas, des Talmidé ‘Hakhamim peuvent ne rien trouver de nouveau dans nos dossiers, et c’est normal. Dans d’autres, des spécialistes peuvent ne rien y apprendre de plus que ce qu’ils savaient, et c’est tout aussi naturel. Quand nous avons abordé le sujet du “retour à Tsion”, deux éléments nous semblaient importants à développer : 1. Le peuple juif n’a jamais cessé de s’intéresser à Erets Israël ! Dans une première période, allant jusqu’à l’an 1090, les Juifs ont vécu en Terre sainte, envers et contre tout. Puis ils ont gardé tout le temps l’envie de
revenir en Terre sainte, et à de nombreuses occasions, des Juifs l’ont fait. Détail – diront certains – qui méritait d’être souligné, même s’il est vrai que ces lointaines périodes de présence juive en Terre sainte n’ont pas eu de vraie suite (nous pensons en particulier à celle de Tsfat, quand les plus hautes personnalités du peuple juif s’y sont retrouvées et ont fondé un Yichouv spirituel d’un niveau inégalé, avec une communauté riche et bien implantée, avec ses institutions, ses écoles et ses Baté Midrach). C’est que l’exil n’était pas encore terminé. 2. Les Juifs revenaient en Erets Israël non point pour y mourir – bien que ce fut le cas d’un certain nombre d’entre eux – mais pour s’y installer, y amener leurs familles, développer des villes et des agglomérations, et y vivre dorénavant.

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139 – Septembre 2010 – Rav Mordekhai Pargmanski zatsal

EDITORIAL :

« Nous avons décidé de consacrer le présent numéro du magazine à une personnalité pratiquement inconnue du grand public en France, le rav Pargamanski zatsal. Mais trois raisons nous ont conduits à nous lancer malgré tout dans le présent dossier :
— Rav Pargamanski zatsal a vécu en France dans l’immédiat après-guerre, décédant malheureusement à la fleur de l’âge, à 46 ans. En cherchant des informations sur cette période, nous avons pu constater que le grand public a totalement oublié le très grand nombre de survivants de la guerre accueillis en France avaient pu reprendre une vie juive à part entière. Ils purent à nouveau respirer, se retrouver et reprendre la pratique juive, ainsi que l’étude de la Tora. Il s’agit de nombreuses centaines de Juifs accueillis en France en cette période de reconstruction. Ces survivants, il fallait les accueillir : certains Juifs s’investirent corps et âme dans cette action, et il nous semblait important de le rappeler par le biais du présent dossier. Nous pensons à rav Moché Leibel, qui oeuvra dans la région parisienne et à Aix-les-Bains, à Me Matthieu Muller et à Madame Racha Sternbuch (nous renvoyons le lecteur au dossier que nous avons consacré en son temps au sujet des Chéérith hapléta, n° 19). D’une certaine manière, le présent dossier leur est particulièrement dédié !
— Parmi eux, donc, figurait le rav Pargamanski. S’il est clair que la présence de l’un des plus grands ilou’im [génies] du monde des Yechivoth d’alors, n’eut pas alors une influence immédiate, il permit à ceux qui le connurent d’entrevoir ce que pouvait être un «gadol» dans le peuple juif. Rencontre qui changea totalement leur vie, et eut une influence indirecte sur la communauté française. Nous pensons en particulier à rav Aharon Monsonégo, le Grand rabbin du Maroc, ou au rav Roger Cahen du Séminaire de jeunes filles d’Aix-les-Bains, ( ou encore au rav Gerchon Cahen zal, qui a tant oeuvré en faveur du peuple juif autant à Aix-les-Bains que dans le cadre de son sacerdoce de rabbin en Alsace.

 

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225 – Septembre 2019 – La Techouva : La révolution culturelle moderne

En introduction à un numéro consacré au mouvement
de la Techouva, l’interrogation suivante tombe à pic – elle a été posée par l’éditorialiste du Yated (en date du
4 tamouz passé) : à part des menus soucis de sécurité du fait des menaces belliqueuses en provenance du milliard de nos ennemis de l’autre côté des frontières, nous menaçant de génocide ; en dehors de grands déficits budgétaires, d’élections ratées, et d’autres infimes problèmes, le pays semble être placé face à une immense question identitaire, être ou ne pas être – selon la Halakha ! Qui ne s’est pas introduit avec force
dans cette fracture : Lapid, dont c’est la tradition familiale ; Avigdor Lieberman, pourtant anciennement très ami avec les rabbanim ; Barak, le nouvel ennemi du Chabbath avec ses promesses d’autobus pour tous en ce saint jour, le maire de Tibériade et celui de Ramat Gan, et même Ganz, qui sent déjà, quelle est la bonne direction à suivre dans ce domaine.

 

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217 – novembre 2018 – Le sacrifice de Yits’hak ‘Akédath Yits’hak

Couverture Kountrass 217

la guerre de Gog et de Magog

Les haftaroth lues à Souccoth, celle du premier jour de la fête, et celle du Chabbath de ‘Hol hamoèd, tournent toutes les deux autour du thème de la guerre de Gog et de Magog, l’une, basée sur le 4e chapitre de Zekharia, et l’autre sur le chapitre 38 du prophète Ezéchiel. Pourquoi ? La tradition veut que c’est à Souccoth que cette fameuse guerre doit se dérouler, tel que le rapporte le Tour au nom de rav Haï Gaon (§ 490 dans Ora’h ‘Hayim) ainsi que le rav Ovadya de Bartenora (Meguila chap. 3). Pourquoi est-ce précisément à cette époque de l’année que cette guerre finale et redoutable doit avoir lieu, durant laquelle le Maitre du monde va sortir de Sa réserve actuelle et intervenir dans le cours des événements du monde ? Peut-être est-ce par le mérite du peuple juif, quand il abandonne la facilité et le confort, au moment le plus agréable de l’année pour les agriculteurs, quand les récoltes sont finies, et qu’il se rend dans une cabane provisoire et rustre, sans toit réel, soumis aux intempéries. Il le fait sur ordre divin. En revanche, à l’avenir, dans une période également apocalyptique, les non-juifs, nous rapporte la Guemara dans Avoda zara (3a), vont demander de recevoir eux aussi une mitsva. L’Eternel va le leur accorder, et leur donne justement celle de la Soucca. Mais du fait de la chaleur qui va régner alors, ils vont rapidement donner un coup de pied à cette demeure provisoire, et rejoindre leur domicile, avec air conditionné…

 

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23 – Juillet 1990 – Judaisme et psychiatrie. Une littérature juive pour nos enfants

Judaïsme et psychiatrie

Deux «mini-dossiers» à notre sommaire : le premier, consacré à «Judaïsme et psychiatrie», reprend et poursuit un débat abordé dans de précédents numéros. Nous avons en effet reçu à ce sujet un abondant courrier, dont nous présentons ici quelques extraits. Il nous a semblé par ailleurs important de traduire un bel article du rav Chelomo Wolbe, offrant ainsi le regard et les réflexions de l’un des grands maîtres de notre temps sur le monde de la psychiatrie. Les problèmes soulevés dépassent certes de beaucoup nos compétences, et nous n’avons donc par là d’autre ambition que d’apporter à nos lecteurs certains éléments de réflexion.
Le second dossier est consacré à la littérature juive religieuse pour enfants et adolescents, thème repris dans la «Chronique du livre» : ce domaine del’ édition a en effet connu un important développement ces dernières années, en hébreu, en anglais et en français, et l’on ne peut que s’en réjouir. Il nous a donc semblé que le temps était venu de faire le point sur ce front hautement sensible de l’éducation juive.

 

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