techouva - page 2

115 – Septembre 2006 – Les juifs au maroc

EDITORIAL

Voici enfin publié le fameux dossier programmé depuis si longtemps sur le judaïsme du Maroc. Sujet vaste et passionnant qui intéressera au premier chef une bonne partie de nos lecteurs, et qui, nous l’espérons, plaira aux autres toutautant. Somme toute, c’est de l’une des plus importantes communautés juives de Galouth [NDLR : exil du peuple juif hors de la Terre d’Israël] dont il est question, remarquable de longévité et de transmission de la tradition juive de génération en génération, malgré les nombreuses et lourdes difficultés que l’environnement local lui a imposées. Ce premier volet de notre dossier est entièrement consacré à l’histoire de la communauté juive en ce pays. Nous avons distingué trois périodes marquantes : la première, peu connue, datant de l’époque du Premier Temple et qui aurait vu l’arrivée de Juifs dans cette partie de l’Afrique de l’Ouest, et leur rencontre avec les Berbères autochtones. La question de l’origine des Berbères interpelle les historiens, et laisse perplexes leurs descendants eux-mêmes. Nous avons tenté d’éclairer le sujet au vu de nos sources bibliques et talmudiques, ainsi que le font du reste une partie des historiens. La période de l’Histoire concernant Rome doit être mentionnée spécifiquement, même si on ne sait en fait pas grand-chose à son égard. En revanche, la période « moderne », à partir de l’arrivée des Musulmans, est beaucoup plus documentée, et nous avons tenté d’en tracer les grandes lignes (bien que les successions incessantes d’une dynastie à l’autre ne soient pas faciles à saisir pour qui n’est pas versé dans l’Histoire du Maroc). Nous avons émaillé nos propos historiques de diverses anecdotes décrivant les mésaventures des Juifs sous les divers sultans qui ont dominé le Maroc. Dans un prochain numéro, nous tâcherons de décrire plus en détail les grandes villes juives du Maroc, leur particularité et leurs maîtres, ainsi que les grandes dynasties rabbiniques du Maroc.

 

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127 – Août 2008 – Le retour à la Tora depuis les années 70

EDITORIAL :

Le précédent numéro du magazine a été consacré au “Retour à Tsion”. Le présent numéro en constitue la suite, mais le lecteur constatera que nous avons sauté une grande partie de l’histoire moderne d’Erets Israël, celle qui se situe entre le début du XIXe siècle et la Guerre des Six Jours ! C’est pourtant la période essentielle de l’histoire moderne d’Israël ! Le saut est de taille. Nous nous devons donc d’expliquer nos choix. Il faut tout d’abord préciser l’esprit dans lequel nous travaillons : ne choisir que des sujets sur lesquels nous savons que nous avons des éléments à ajouter à la connaissance du lecteur moyen. Bien entendu, dans certains cas, des Talmidé ‘Hakhamim peuvent ne rien trouver de nouveau dans nos dossiers, et c’est normal. Dans d’autres, des spécialistes peuvent ne rien y apprendre de plus que ce qu’ils savaient, et c’est tout aussi naturel. Quand nous avons abordé le sujet du “retour à Tsion”, deux éléments nous semblaient importants à développer : 1. Le peuple juif n’a jamais cessé de s’intéresser à Erets Israël ! Dans une première période, allant jusqu’à l’an 1090, les Juifs ont vécu en Terre sainte, envers et contre tout. Puis ils ont gardé tout le temps l’envie de
revenir en Terre sainte, et à de nombreuses occasions, des Juifs l’ont fait. Détail – diront certains – qui méritait d’être souligné, même s’il est vrai que ces lointaines périodes de présence juive en Terre sainte n’ont pas eu de vraie suite (nous pensons en particulier à celle de Tsfat, quand les plus hautes personnalités du peuple juif s’y sont retrouvées et ont fondé un Yichouv spirituel d’un niveau inégalé, avec une communauté riche et bien implantée, avec ses institutions, ses écoles et ses Baté Midrach). C’est que l’exil n’était pas encore terminé. 2. Les Juifs revenaient en Erets Israël non point pour y mourir – bien que ce fut le cas d’un certain nombre d’entre eux – mais pour s’y installer, y amener leurs familles, développer des villes et des agglomérations, et y vivre dorénavant.

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137 – Mai 2010 – D’une période à l’autre

EDITORIAL :

1939 fut une année fatidique pour le peuple juif. La question qui nous dérange tous est de savoir comment nous sommes arrivés à une telle situation, à un tel cataclysme qui détruisit tout sur son passage. Le centre essentiel du judaïsme de l’époque, celui d’Europe Centrale, en sortit exsangue, et après la Shoah, il ne restait pratiquement aucune communauté dans cette partie du monde. Six millions de Juifs disparurent, assassinés dans les camps ou fusillés tant par les soldats nazis que par leurs collaborateurs lituaniens, polonais ou autres ! Des dizaines de milliers de grandes personnalités du peuple juif, de tsadiqim et de rabbanim, ont alors trouvé la mort, sans parler des jeunes qui pourtant étudiaient la Tora ! Nombreux sont ceux qui ont tenté de comprendre la Shoah. Nous voudrions, pour notre part, aborder ici ce chapitre d’une autre manière. Il nous semble en effet que décrire l’évolution de la communauté juive d’Europe centrale entre le début du XIXe siècle jusqu’au déclenchement de la Shoah nous permettrait de mieux saisir ce qui s’est passé alors : au cours de ces années, un immense glissement de terrain s’est produit, conduisant doucement, mais hélas inexorablement, une grande majorité de la communauté à un abandon et à un rejet important de toutes nos traditions religieuses. Il ne s’agira pas pour nous d’apporter une réponse de plus, mais de brosser un tableau pour mieux comprendre la problématique du judaïsme d’alors. Nous avons pris conseil auprès de rav Dov Eliakh, historien connu et auteur de plusieurs ouvrages concernant le monde d’Europe Centrale d’avant-guerre, qui nous a semblé être l’une des personnes les mieux informées sur cette période, en tout cas pour ce qui concerne les communautés juives de Lituanie et de Pologne. Le rav Eliakh a publié un livre sur ces années : Chimekha lo chakha’hnou (« Nous n’avons pas oublié Ton Nom »).

 

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138 – Juillet 2010 – Le Erev rav

EDITORIAL :

Notre période ne cesse de surprendre : si un certain consensus règne parmi les Juifs – pour la majeure partie d’entre eux –, certains continuent à se comporter d’une manière inique et n’hésitent pas à délégitimer le peuple auquel ils appartiennent, ne se gênant pas pour commettre les pires actes contre leurs propres frères. Certains noms sont connus : Goldstone a récemment défrayé la chronique en agissant de cette manière, mais de nombreuses autres personnalités juives du monde universitaire occidental n’hésitent pas non plus à se lever contre leur propre peuple, à proclamer qu’il faut s’opposer à Israël et boycotter ses enseignants des enceintes académiques de par le monde. Certains journalistes israéliens abondent dans ce sens-là également, et, quand on réfléchit, on s’aperçoit que presque toujours ce sont nos propres frères qui nous font le plus de mal – à l’image de Dror Feiler, cet artiste juif qui vit en Suède et qui semble avoir été à l’origine au moins partiellement de l’initiative de la « flottille de paix » dont l’arraisonnement a coûté tellement cher à Israël dans la guerre médiatique que nous livrent nos ennemis ! Des organismes, fondés souvent par des Juifs, œuvrent partout dans le monde contre notre peuple, cherchant par tous les moyens à ternir l’image de leurs frères.

 

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146 – Septembre 2011 – Le retour vers soi…

EDITORIAL :

Quel sujet plus adéquat pour le mois de Eloul qui s’ouvre devant nous que celui de la Techouva ! A dire la vérité, l’enquête consacrée dans le présent numéro elle aussi à cet égard nous a révélé un point qui nous a semblé intéressant, et nous voudrions faire part de cette découverte à nos lecteurs. Peut-être que cette importante donnée leur a échappée à eux aussi. En Terre sainte, ce sont les jeunes qui sont de nos jours à la pointe de la Techouva : des adolescents d’entre 13 et 16 ans sont capables de revenir à la Tora et à la pratique, de tout abandonner de leur vie précédente et de rejoindre la Yechiva, alors que jusqu’à présent, nous pensions que ceux-ci avaient le sentiment que tout s’ouvrait devant eux, et que la dernière chose qu’ils songeaient à faire était d’aller « s’enfermer » dans une Yechiva I Comment comprendre ces adolescents qui font le contraire, et rejoignent le monde de la Tora ? La réponse semble être que toutes les idéologies sont mortes ! La preuve ? On ne trouve plus de professeurs qui « y croient », qui enseignent avec fougue et foi les sciences ou l’histoire, ou la philosophie. Tout est devenu matière à étude, mais la vie n’est pas là.

 

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230 – Avril 2020 – La dixième plaie – La mort des premier-nés

A propos des plaies…

Nous avons lu voici quelques semaines, dans le livre de Chemoth/Exode, ces plaies infligées à l’Egypte. Dans le présent numéro, nous consacrons notre
Grand Dossier à la dixième plaie, la plus importante, celle qui, de manière définitive, va provoquer le renvoi du peuple d’Israël de cette terre, après quelques siècles d’esclavage. Mais il nous semble que, plus que jamais, notre génération a droit à une révision de ce que pouvaient signifier ces bouleversements que l’Eternel a pu imprimer dans le monde, et du changement total d’esprit que ces plaies ont imposé. Ne vivons-nous pas la même chose ?

 

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231 – Mai 2020 – Corona, corona Qu’est-ce que tu veux de nous ?

Réflexions sur la présente période

Plongés que nous sommes dans une période surprenante, déconcertante, innovante, nous avons pensé que l’urgence était de préparer un numéro tournant entièrement autour du sujet qui nous concerne tous, le corona.
Le lecteur trouvera sans doute des informations supplémentaires à ce sujet, tant au niveau de l’enseignement transmis par nos rabbanim qu’à celui de ce qui a paru dans la presse qui suit l’actualité et tente de la décrypter pour le public. De même, divers textes seront rapportés, se faisant l’écho d’épidémies survenues dans l’histoire et dont l’humanité a fort souffert, en particulier le peuple juif. Tout ceci permettra de mieux comprendre la période que nous vivons.
Evidemment, l’une des grandes interrogations reste celle de savoir vers quoi tout ceci va nous mener cette fois-ci. Certains se sont permis de sortir leurs trompettes pour annoncer haut et fort la venue imminente du Machia’h. Tout en applaudissant à l’annonce d’une telle bonne nouvelle, puisque nous devons effectivement attendre à tout moment sa venue, nous sommes toujours gênés par ce genre de proclamations : qui nous permet-il de le dire ? Avons-nous des prophètes parmi nous ? Tant que Eliahou le prophète n’est pas venu, pour justement annoncer la venue du Machia’h, nous ne pouvons pas le faire.

 

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156 – Juillet 2012 – Business et Tora

Voici notre numéro de Tamouz, et nous vous en souhaitons bonne lecture !
Souhaitons la bienvenue en particulier à tous les nouveaux abonnés et lecteurs qui nous ont rejoints ces derniers mois.
Nous espérons qu’ils auront du plaisir à lire Kountrass, tout comme les fidèles abonnés – certains le sont depuis le lancement de Kountrass, il y a 26 ans !
Le présent sujet, « Tora et business », peut sembler a priori ne concerner que les directeurs d’entreprises, mais le lecteur découvrira bien rapidement que ce n’est pas le cas : nous sommes confrontés à ces questions tous les jours, et surtout quand on souhaite investir (et pour cela, il suffit d’être un employé et de pouvoir mettre de l’argent de côté pour la pension ou pour la formation…).
Bonne lecture !

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36 – Septembre 1992 – Flavius Josèphe, qui êtes-vous ? L’Encyclopédie talmudique. L’espoir de la Techouva.

 Un vent de racisme et de violence qui balaye l’Europe

En cette période précédant les yamim noraïm, nous adressons à tous nos lecteurs, amis et connaissances, des voeux pour une année d’espérance et de paix, de prospérité et de bonheur.
Cette année s’ouvre une fois de plus avec des sentiments mêlés : espoirs et incertitudes en même temps. Si les chances de paix dans notre région semblent se rapprocher, les menaces venant de l’Est sont toujours présentes. Simultanément, nous sommes consternés devant le vent de racisme et de violence qui balaye l’Europe, en particulier l’Allemagne, où il y a 50 ans à peine un ouragan de sang et de feu détruisait une grande partie du peuple juif. Et que dire lorsque nous voyons ce vent toucher la France aussi !
Personne ne peut prévoir comment les divers mouvements et tendances auxquels nous assistons se concrétiseront au cours de l’année qui vient, mais espoirs et pensées d’un avenir meilleur s’inscriront très certainement dans nos prières en ces jours de fêtes solennelles. Qu’avec la volonté de D., elles soient agréées et exaucées.

 

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12 – Septembre 1988 – Création et évolution

Comment empêcher les abeilles de butiner en rond ?

Est-il rien de plus poétique qu’une abeille butinant de  fleur en fleur, recueillant le pollen et regagnant sa ruche, ivre de nectar? Au grand étonnement de plus d’un, la poésie – ou la botanique ne sont pourtant pas seules à avoir leur mot à dire en la matière: l’une des plus épineuses questions relatives aux lois de l’année sabbatique a été posée l’an dernier par ces industrieux petits insectes… Un compte rendu halakhique du rav Refaël Cohen-Arazi, d’après l’article du rav Witman La chemita de 5747 à Kefar ‘Etsion ( dans HaMa’ayan de nissan 5748 ).

 

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