seminaire

204 – Avril 2017 – Moché Rabbénou

Pourquoi rester honnête?

Parfois, la vie politique peut nous conduire à des conclu- sions morales précieuses. Il n’est pas mauvais d’en prendre conscience, et de l’inscrire sur son propre calepin, afin de ne pas commettre, dans son itinéraire personnel, les mêmes erreurs.

La mode de nos jours, est de salir les hommes politiques par le biais de scandales divers et originaux, afin de les affaiblir, et ainsi d’obtenir les résultats attendus. C’est ce qui se passe actuellement en France ; c’est la dynamique lancée aux Etats-Unis d’Amérique contre le Président, pourtant élu légitimement ; et c’est ce que nous vivons en Erets Israël depuis quelques mois avec le Premier Ministre Netanyahou : une opposition sourde s’est organisée contre lui, afin de le faire tomber, ce que ses détracteurs ne sont pas parvenus à réaliser par la voie d’élections en bonne et due forme. Dans ce but, divers dossiers sont présentés à la foule dans les media (qui sont tous situés du même côté de la basse-cour politique), puis passent au mode pénal quand des enquêtes sont lancées, puis, parfois, des procès sont intentés (l’exemple le plus flagrant a été celui des « soupçons » planant sur le Professeur Fried- mann, alors fraichement nommé ministre de la Justice, ce qui l’a amené à démissionner, puis à constater que le procès d’intention était parfaitement vide de contenu  mais il avait déjà démissionné… Son vrai crime : avoir voulu s’en prendre à la toute-puissance de la cour suprême locale…).

A un moment précis, nous nous sommes dits : stop, voilà, la limite est dépassée, et c’est la fin de cette campagne. Quand était-ce ? Quand l’un des scandales présentés avait pour origine une discus- sion entre Nouni Mosès, le directeur du quotidien Yedi’oth A’ha- ronoth, et Netanyahou, quand Mosès proposait une amélioration significative des comptes-rendus concernant le Premier Ministre, moyennant une diminution de la place du seul et unique journal soutenant Netanyahou : Israël haYom et qui portait atteinte à la suprématie de Yedi’oth A’haronoth.

En quoi était-ce une nouvelle tache sur le front de Netanyahou ? N’avait-il pas raison d’écouter ce que lui proposait Mosès – et de le Ifaire enregistrer ? C’est qu’il a plaidé, et à juste titre.

 

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196 – Mai 2016 – Les juifs du Yemen

Edito

Souviens-toi, Seigneur, pour la perte des fils d’Edom, du jour [fatal] de Jérusalem, où ils disaient: « Démolissez-la, démolissez-la, jusqu’en ses fondations ! » »

(Tehilim/Psaumes 137,7).
Il se peut que la raison de cette destruction dévastatrice ait reposé alors sur des motifs sécuritaires : en ce temps-là, l’Empire romain cherchait obstinément à éradiquer toute velléité de révolte. De fait, étant donné son immensité, le moindre soulèvement à l’échelle locale pouvait engendrer un mouvement généralisé contre Rome, et mettre en danger l’ensemble du territoire.

On trouve souvent dans nos sources l’expression « Les Juifs ont levé l’étendard de la révolte ». Rome semble avoir trouvé cela suffisamment inquiétant pour envoyer de suite plusieurs armées contre les rebelles prétendus, de peur que d’autres nations ne suivent le mouvement (il faut également savoir quel pourcentage de cet en- semble le peuple juif représentait ; à en croire l’historienne Rina Neher-Bernheim, il s’agit de 7 % de la population).

Toutefois, cette appréhension n’a plus de raison d’être, de nos jours. La volonté de négativisme envers le peuple juif et ses hauts lieux demande à être comprise : l’UNESCO ne vient-elle pas de nous refuser toute propriété sur le mont du Temple ? Il faut parler dorénavant de El Aqsa… Le Kotel ? Rien à voir avec le judaïsme ! Sur le plan historique, c’est tout de même une décision un peu grosse. Il est vrai que certains professeurs juifs font tout pour réduire l’importance du royaume de Jérusalem, mais même eux ne se trouvent pas en mesure d’annuler la présence juive en ces lieux.

 

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